Chapitre 1

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D'aussi loin que je me souvienne je n'avais jamais songé à la mort et de ce fait encore moins à la mienne . Je savais que j'allais mourir comme tout être conscient. C'est les lois divines de la nature nous vivons pour mourir. Je vivais au jour le jour, sans rien faire d'extravagant, je n'avais jamais quitté les États-Unis, et avant que je ne parte étudier à l'Université je n'avais même pas quitté ma petite ville natale perdue au beau milieu de nulle part situé dans l'État du Maryland. Je provenais d'une famille aux ressources économiques normales , mes parents étaient des parents présents, aimants, chérissant leur unique enfant avec toute leurs âmes . Je n'avais pas eu d'autres enfants du même sang avec qui jouer pendant mon enfance , même mes parents étaient issus de familles d'enfants uniques, on aurait pu croire à une tradition .

Arrivée à l'Université d'État du Michigan située à East Lansing je ne connaissais personne , je n'avais pas d'amis et je ne m'en plaignais pas . Je n'avais plus aucune famille dans le pays ni dans le continent , mes parents étaient partis vivre en Australie dés que je fus installée dans mon nouveau chez moi . Ma première année à l'Université n'avait pas été catastrophique concernant mes études tout allait bien , je n'échouais pas et c'était compréhensible, je n'avais pas de vie sociale et je faisais donc que travailler mes cours , ou je me plongeais dans de vieux ouvrages . En un an la seule amie que je m'étais faites était plus une connaissance qui avait eu le malheur de partager mon dortoir . Nous nous échangions que les banalités de courtoisie pour notre confort commun .

Étant plus jeune je ne m'étais jamais sentie harceler ni mal juger , j'avais juste préféré la solitude à la compagnie . Je ne trouvais jamais ma place dans les conversations qu'échangeaient mes autres camarades de classe et la lecture était vite devenue ma seule vrai amie .

Mon cursus universitaire était dirigé vers le domaine du journalisme , je voulais interviewer des tonnes et des tonnes d'individus de cultures différentes partout dans le monde , je voulais découvrir de nouvelles choses et me propager dans les cinq coins du monde , dans les cinq continents , dans ces 197 pays et je ne sais combien de villes , d'états , de villages . Je voulais faire tout ça .

Quand j'ai atteins ma deuxième année à l'université j'ai fais une rencontre , voyez-vous pendant ma première année j'avais eu des prétendants mais je les avais tous remballer , je n'avez jamais trouvé en moi l'envie de faire partie d'une relation sentimentale exclusive , je me voyais plus comme une femme qui atteindrait un certain âge étant vierge et sans aucun attachement familiale, je me disais que ma famille allait être ma culture générale. Donc imaginez mon choque personnel quand j'ai laissé un homme entré dans ma vie .Revenu en ces temps là je pensais avoir fais le bon choix , l'amour avant le travail . Je ne m'en plains pas on avait passé de merveilleuses années universitaires, et lors de ma dernière année suite à un imprévu je me retrouvais portant un fétus.

Nous sortîmes tout deux diplômés, moi en journalisme et Jason en administration des affaires . Tout allait pour le mieux , peu de temps plus tard je laisser mon nom de jeune fille Melinda Hart pour devenir épouse de Jason Turner .

Ça ne nous avait pas prit beaucoup pour nous installer dans un grand manoir dans la ville de New York . Jeune et naïve je pensais que Jason était mon prince charmant dans une voiture de collection habitant dans un beau manoir , issus d'une famille aux moyens plus que généreux. Je me disais que l'enfant que je portais aller être gâté et j'avais bien raison .

Lila Grace Turner était née en automne, cette petite fille nous comblait de bonheur à Jason et moi , j'étais vite devenu mère au foyer , ayant un diplôme non-utilisé et une vie sans amis mais rien ne m'étais plus important que ma douce petite Lila .

Mes journées se résumaient à lui apprendre à différencier l'eau du lait , puis le lait à la soupe , puis la soupe aux compotes . Puis le temps passa ,elle voulu vite marcher ,elle apprit à se tenir assise , et puis elle passa par la case à quatre pattes pour enfin attendre son but ultime marcher sur ses deux jambes comme une grande .

Je tenais un journal sur elle , et j'en faisais mon propre sujet d'étude, je décrivais tout ce qu'elle faisait en une journée , parfois ça se résumait à dormir , d'autres fois elle était plus actif et elle commençait à sortir des mots que seulement elle comprenait mais pour moi c'était tout une idylle . Quand elle eut atteint ses deux ans d'âge , avec Jason, nous décidâmes de la mettre à la crèche pour qu'elle puisse se familiariser avec d'autres enfants , qu'elle soit plus sociable . Pendant ce temps je m'amuser à lui préparer des petits plaisirs sucrés, ayant acquis toutes ses dents depuis bien longtemps , lui faire ses pâtisseries préférées était devenu ma petite passion . Malgré qu'on est eu des employés à la maison je voulais faire quelque chose pour ma fille , entièrement réaliser par moi .

Je devais souvent accompagner mon mari à des réceptions extravagantes, remplis de personnes prétendants être venu pour décompresser mais qui ne faisaient que parler business. Je souriais à tous le monde mais je me gardais bien à l'écart de toutes ces personnes . Je finissais souvent la soirée au bar avec un verre d'eau par peur d'être soule le lendemain à l'heure de chérir mon enfant .

James essayer d'être présent et quand il avait des jours libre il nous emmenait dans des zoos , ou des parques d'attractions où nous nous concentrions sur les petits manèges comme le train ou la mini roue . Parfois nous avions des pique-niques familiales au bord du lac que nous possédions avec le manoir . On se serait cru dans un parfait conte de princesses pour enfants .

Parfois mes rêves d'autres fois resurgissaient parmi mes différentes pensées mais ils étaient vite chasser par mes nouveaux rêves c'eux de voir ma famille s'agrandir et mon enfant évoluer.

Mais la vie m'avait réservé tant de surprises qu'à cette époque je n'aurais jamais pu croire possible . Comme pendant mon adolescence je continuais à vivre au jour le jour sans me soucier du lendemain .

Mauvaise Impression (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant