Proud Of Who I Am.

Chapitre sept

Nous attendons devant l'entrée du labyrinthe, ne sachant pas trop quoi faire. Nous avons discuté longtemps à propos de la "clé" à mon succès, et nous sommes arrivés à deux hypothèses: soit il s'agit d'une arme que seuls les dieux ont accès, ou bien une personne, dont ses dons sont rares et très puissants. Nous nous disputons depuis notre arrivée sur le fait de qui me joindra dans le labyrinte, et pour l'instant nous avons Percy et Hazel, car elle connait bien les grottes souterraines et tout ce qui s'y rattache. 

-Bon allez on perd du temps. Arrêtez de vous disputer, je vais y aller avec Percy et Hazel, et ça finit là. Attendez nous ici. On se dépêchera, dis-je.

Mes deux compagnons hochèrent la tête et nous nous mîmes en route. Au premier croisement, nous avons le choix entre trois chemins. Un à gauche, un au centre et l'autre à notre droite. 

-Alors Hazel, tu crois que c'est lequel le bon?, demanda Percy.

-Je ne sais pas exactement Percy, mais je crois que celui du centre est le bon. Qu'en dis-tu Félix? Minerve t'a dit de suivre ton instinct..., répondit Hazel.

-Oui, moi aussi je dirais celui du milieu. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais on dirait que quelque chose m'attire vers lui, comme un aimant..., ajoutais-je.

Donc, nous allâmes dans celui du milieu et continuâmes notre escapade souterraine. À chaque croisement, je me sentais tiré vers l'un des chemins, et nous arrivèrent devant une porte en bois. Elle avait des traces de coups d'épée, comme si quelqu'un s'était battu ici. Percy sortit son épée, ainsi qu'Hazel, et ils se placèrent devant moi. Hazel fit signe à Percy de se tenir prêt, qu'elle allait ouvrir la porte. Honnêtement, j'aimerais vraiment savoir me défendre moi-même, mais pour l'instant c'est impossible. Nous sommes partis trop tôt de la colonie pour que j'aille le temps d'apprendre à me battre correctement. Bref, Hazel ouvrit la porte brusquement et Percy entra directement à l'intérieur de la pièce. Il regarda des deux côtés, et nous fit signe de le rejoindre tranquillement. Il avançait lentement vers ce qui ressemblait à un lit. Hazel se plaça devant l'entrée de la pièce, et je suivis Percy jusqu'au lit. Dormant à l'intérieur se trouvait un garçon, environ mon âge. Il avait des cheveux de couleur brun, assez lisse de ce que nous pouvons en déduire. Son visage est allongé et il a un début de barbe. Percy décida que nous attendrions le temps qu'il se réveille. Nous nous installâmes proche de la porte avec Hazel, et nous attendîmes. Nous attendîmes pour plusieurs heures pour finalement le voir se réveiller après 3 heures de l'après-midi.

-Qui êtes-vous? Que faîtes-vous ici?, demanda l'inconnu

-Nous sommes ici car une personne nous a dit que nous trouverions la clé à notre problème. Nous espérions que tu puisses nous aider..., lui dit Percy.

-Percy, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de..., commença Hazel.

-Et quel problème avez-vous? Et comment pourrais-je vous aider à quoi que ce soit?, demanda encore l'inconnu.

-Je n'en ai aucune idé, personnellement. C'est pourquoi nous avons attendu que tu te réveilles, pour que nous en discutions, répondis-je.

Nous nous installâmes sur le sol, et nous lui racontâmes tout, depuis le début de la quête. Étrangement, il nous a écouté très attentivement. À son expression faciale, il avait l'air de savoir de quoi nous lui parlions, ce qui m'a étonné.

*Point de vue Louis*

Dès leur entrée dans ma chambre, je savais déjà le pourquoi de leur venue. Le seul problème, ça va être la manière dont je vais devoir avouer à Félix la vérité. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens différent à sa présence...

*Point de vue Félix*

-Écoute, Félix. Je sais exactement pourquoi vous êtes venus ici aujourd'hui. Je suis la clé du succès de ta quête, Félix. Mais, pour que je t'aide, tu devras me battre à l'épée. Une blessure, et je t'aiderai, mais si l'inverse se produit, tu devras rester ici pour toujours.

-Pourquoi fais-tu ça?

-Tu ne comprends pas! Je suis enfermé ici depuis des siècles! J'attends toujours qu'un demi-dieu vienne ici, et qu'il réussisse à me battre, mais tous ceux qui sont venus jusqu'à présent sont tous morts d'épuisement ou de manque d'eau ou de nourriture! Je suis obligé de t'imposer ça!

-D'accord d'accord! Allons-y et finissons-en.

Nous nous plaçâmes face à face dans la petite pièce, et Percy et Hazel sortirent de la pièce pour ne pas se faire blesser. C'est ainsi que la bataille commença. Louis sortit une grande épée de nulle part, ainsi qu'une dague. Moi, j'avais juste ma petite dague de rien du tout... Comment pourrais-je vaincre Louis quand je n'ai aucune expérience du combat at l'épée, aucune expérience dans l'étude des mouvements et des stratégies?

Nous commençâmes à tourner en rond, toujours l'un face à l'autre, ne se quittant pas des yeux. Tout d'un coup, je ressentis une extrême douleur au crâne, et m'écroulai au sol. À partir de ce moment, je n'avais plus possession de mon corps, et je me débatais mentalement avec une autre personne.

-Laisse moi faire!, dis la personne toujours inconnue à mon égard.

-Mais qui es-tu? Que fais-tu dans ma tête?

-C'est Percy. Maintenant laisse moi faire si tu veux gagner.

Je le laissai faire, nous avons absolument besoin de l'aide de Louis pour réussir la quête. Je vis mon corps se soulever et éviter les coups de Louis, et réussis, après plusieurs essais, à égratigner le bras gauche de Louis avec la dague. C'est une sensation vraiment étrange, c'est comme si j'étais une âme ou un fantôme, et que j'étais sorti de mon corps et le regardait se faire prendre possession par une autre âme. Nous arrêtâmes de nous battre et, Louis, le sourire jusqu'aux oreilles, me sautant dans les bras. Surpris, je pris quelques instants avant de resserrer mes bras autour de son corps. Lorsqu'il se sépara de moi, je surpris Percy et Hazel à nous regarder d'un regard étrange, se demandant probablement ce qui se passait. Je leur fis comprendre par le regard qu'il n'y aurait pas d'explication, et nous sortîmes tous les quatre, un à la suite de l'autre, jusqu'à la sortie du labyrinthe. Dehors nous attendait le reste de la troupe, et quand ils virent Louis sortir derrière moi, un regard surpris et interrogatoire se plaça sur leur visage.

-Bon, allez, continuons notre chemin, il nous en reste beaucoup à faire avant d'arriver à notre destination finale, lançai-je.