Chapitre 13

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Samedi 6 octobre : Isaac

(N.d.a : chuis à l'heure Pépito ! )

-Fais chier !!!

Qu'es-ce que j'ai fais de mal !? Je l'aime ... oui je l'aime alors j'ai le droit de l'embrasser non ?!

Et puis je suis sur qu'elle m'aime aussi ! C'est pas posibble autrement !

Sinon pourquoi m'a t'elle accordé tout ce temps à ses côtés ?

J'ai beau réfléchir depuis un quart d'heure et engueuler un arbre sur le bord de la route, je ne trouve aucune explication logique à son rejet.

J'allume l'écran de mon téléphone : "00h28".

-Et merde !

Je n'ai envoyé aucun message à mes parents pour les prévenir, non pas qu'ils pourraient supposer que je me suis fais mal, ça serait mal les connaître mais plutôt que j'ai fugué.

J'ai déjà fais une tentative un jour où j'étais énervé contre le monde entier.

Mais là je n'ai pas envie de partir loin d'ici, au contraire, j'aimerais revivre ces quelques heures avec Leïla au moins mille fois !

Je soupire, si je ne fais rien il ne se passera rien ...

Je branche mes écouteurs, lance l'une de mes playlist et marche en direction de chez moi.

Non pas que ce soit très loin mais j'ai au moins 20 minutes de marche de là où je suis, sois quelque part vers chez Leï.

J'ai à peine marché 5 minutes que mon portable me lâche faute de batterie.

"Vie de merde ... !"

A peine ai-je passé la porte de l'appartement que je suis accueillie par ma mère visiblement très en colère.

"Sûrement contre toi non ?"

(N.d.a. : Oui lui aussi parle au discours indirect libre ! Je garantie pas qu'il suit les cours mais moi si ! )

-Où étais-tu ?!

-Ça te regarde ?

-Oui ! Tu es mon fils et tu as seulement 17 ans je te rappelle, donc oui ça me regarde quand mon fils ne rentre pas le soir sans me prévenir et en plantant son frère alors qu'il devait s'en occuper !

-Et moi je te rappelle que j'ai 16 ans et que si tu t'intéressais un peu plus à la vie de ton fils tu saurais quel âge il aurait ! Et dernière précision, John c'est très bien se démerder tout seul, alors lâche moi avec ton petit mignon !

Je passais à côté d'elle et me dirigeais vers ma chambre lorsque la porte de la chambre de Johnny s'ouvrit brusquement.

-Ne parle pas à Maman comme ça ! T'as pas à rentrer au beau milieu de la nuit et hurler sur tout ce qui bouge espèce de salaud !

Bon et là je ne vais pas mentir mais c'est vraiment partie tout seul, je lui ai mis un coup de poing.

C'était une preuve de faiblesse certes mais ça soulage beaucoup !

Mon frère me regarde, la main sur la mâchoire, des larmes pointent sur le bord de ses yeux, il se met à hurler à plein poumon et je me précipite dans ma chambre.

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