Chapitre 18

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Point de vu d'Isaac :

On toque à la porte de la classe, je pris pour que ce soit Leïla, cela fait même pas un jour que je ne lui ai pas parlé qu'elle me manque déjà.

J'ai imaginé tous les scénarios possibles mais j'ai été plus ou moins rassuré quand l'une de ses amies, Ma-quelque-chose, m'a dit qu'elle devait être malade.

Des que ce cours se termine je me casse du lycée et vais directement chez elle.

"Comme Darty dans son film merdique !"

Ouais aussi, je crois me souvenir que c'est sa scène préférée mais moi et les souvenirs ... ça fait deux.

La porte s'ouvre, je reste le nez entre mes bras à penser à Darcy et Leïla, quand soudain j'entends une voix familière.

-Bonjour, excusez-moi pour le retard.

"Leïla !"

Je lève les yeux, c'est effectivement Leïla, elle n'est ni malade ni rien !

Je la fixe, espérant qu'elle me regarde mais elle ne me jette aucun regard, elle part s'installer directement à sa place à côté d'Agathe.

Les minutes passent et je continue à l'observer, elles discutent, de quoi je n'arrive pas à comprendre, j'arrive finalement à comprendre une exclamation de Leï :

-Sérieux !? Mais ce type est un malade !

Elle parlait de moi, c'est sur.

Alors ainsi elle me voit comme un malade ?

"C'est un peu le cas mais bon ..."

Une idée me passe par la tête, avec du recul je dirais que c'est une très mauvaise idée mais là, maintenant, je l'adore !

L'heure passe et Leïla ne m'a pas encore adressé le moindre regard.

Comme à mon habitude je m'installe en face du coin où leur bande se réuni et les observe.

-Salut ! La flemme, bise universelle !

Sur ce Lucy, d'autres filles et Timothé lui lance.

-Salut Leï !

On se croirait dans un de ces endroits où les gens se réunissent pour parler de leurs problèmes aux autres, une thérapie de groupe je crois que ça s'appelle !

(N.d.a : la fameuse thérapie de groupe d'histoire-géo !)

Je me lève, m'approche et me plante à quelques pas devant eux.

-Leï ? Tu ne me dis pas bonjour à moi ?

Elle lève les yeux, son regard est magnifique mais je m'efforce de rester concentré sur mon plan.

Les guignols qui lui servent d'amis me regardent puis la regardent, ils doivent se poser des questions et c'est ce que je veux.

Je continue à la fixer espérant qu'elle ne me remballe pas mais elle se redresse et s'approche de moi.

"Étape une ok !"

Elle fronce les sourcils, preuve qu'elle soupçonne quelque chose, elle n'a pas tord, mais ça elle ne le sait pas !

Elle me fixe avec insistance, ou plutôt elle me mate et de mon côté, je la fixe elle, ses yeux et ses lèvres.

Je sens son parfum, un mélange de vanille et d'été.

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