2 janvier (Partie 1)

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2 janvier :

Sam ouvre la fenêtre et les volets, laissant ainsi rentrer l'air frai et la luminosité éblouissante du petit matin. Je ne suis pas réellement décidée à me lever alors j'enfouis ma tête dans le cou de Dean. Celui-ci caresse mes cheveux, puis me susurre à l'oreille :

"Aller ! Debout feignasse ! Tu ne veux tout de même pas rater l'interrogatoire du FBI ?!"

Quel romantisme... Je suis vannée. Je me défais de l'étreinte de Dean, me lève et pars prendre une douche. Je sors en peignoir, parce que à vrai dire, je ne sais pas quoi porter en tant que Femme du FBI.

"Sam ?

- Oui ? me répondit-il sans lâcher son écran du regard.

- Je ne sais pas quoi porter...

- Regarde dans le sac bleu, normalement, il y a nos costume à Sam et moi. On t'as pris un tailleur. Dit Dean toujours allongé dans le lit, il me regarde sans relâche.

- Merci !"

J'entre à nouveau dans la salle de bain, je réfléchis un peu. Il faut que j'ai l'air sérieuse. Je me fait un chignon, et me maquille légèrement.

Sam se lève de la table et part à son tour dans la salle de bain, toujours avec son fidèle ordinateur.

"Tu es juste parfaite. Un vrai femme du FBI ! Me dit Dean en m'attirant à lui et me faisant tomber sur le lit, il me prends dans ses bras.

- Arrête, rigolais-je, tu vas froisser mon costume.

- Bien Ma'am l'agent ! À vos ordre Ma'am l'agent ! S'écrit-il.

- T'es blond ! Je reviens je vais appeler Kevin !"

Je sors du motel, le temps de prendre l'air et d'avoir un peu d'intimité. Je compose le numéro de Kev' et j'attends qu'il décroche :

" Allô Kevin ?

- Ce n'est pas Kevin il m'a demandé de faire standardiste.

- Passe moi le, dis-je avec violence et jalousie.

- Allô Sasha ? Demande Kevin.

- Kevin ! Dis-je soulagée.

- Oui, c'est moi ! Ne t'inquiète pas, je vais bien. Rigole-t-il

- C'est pas drôle ! J'ai vraiment eu peur ! M'exclamais-je.

- De quoi ? Qu'elle me viole ? S'étouffe-t-il de rire.

- Quelle te tue. Dis-je froidement.

- C'est une personne tout à fait charmante, et très gentille. Puisque tu le demandes, elle s'appelle Ashley, mais tu peux l'appeler Ash'.

- Je ne l'aime pas.

- Tu ne l'as connaît pas.

- Toi non plus !

- Déjà plus que toi. De quoi tu as peur ?

- Tu crois que j'ai peur d'elle ?!

- Oui, mais pas peur au premier sans du terme. Je te connais assez maintenant, tu te sens menacée...

- Je... Non... C'est pas vrai !

- Sasha, tu peux te mentir à toi-même, mais pas à moi...

- D'accord, peut être que je suis jalouse... Et après quoi ? C'est mal ?! Elle débarque de nul part, on ne sait rien d'elle !

- Comme toi la première fois !

- Moi je suis venue ici sur recommandation de Garce !

- Mais on ne savais rien de toi quand même !

- J'ai peur que vous le laissiez tomber pour elle !

- Sasha... Dit-il tendrement.

- Je...

- On ne vas pas te lasser tomber. Tu ne cessera pas d'avoir cette relation spéciale avec Sam, moi, et même avec Dean ! On ne l'a connaît pas, ce n'est même pas dit qu'elle reste !

- Oui, tu as raison...

- Oui, je sais, on me le dit souvent ! Pouffe-t-il.

- Bon, je te laisse on va rencontrer les familles des victimes ! M'exclamais-je.

- Bisous, et arrête d'avoir peur de te faire remplacer, tu es irremplaçable."

Je raccroche, cette conversation ma fortement contrariée. Je devrais me sentir rassurée par les paroles de Kevin, mais ce n'est pas le cas. Quand je retourne dans la chambre, Sam est sorti de la salle de bain et a enfin lâché son ordinateur.

"Tu es prête pour aller voir les familles ? Me questionne-t-il.

- Oui, plus que jamais ! M'impatientais-je.

- Tu sais ça risque d'être dur... Me dit doucement Sam. Tu vas être confronté à des gens totalement dévastés pour la plus part..."

Oui, ça je le sais, ils m'ont avertie. Mais je vais venger leur proche perdu. Il faut que je sois forte ! Dean sort de la salle d'eau. Il enfile la veste de son costard, il n'a pas encore fait le nœud de sa cravate.

"Bon, je vous attends dans la voiture ! S'exclame Sam.

- Sasha ? M'interpelle Dean.

- Oui ?!

- Tu peux m'aider avec ma cravate s'il te plaît ?

- Oui bien sûr. Répondis-je"

Je noue sa cravate dans un silence imposant et écrasant, je sens que quelque chose le travail. Finalement Dean, brise ce moment silencieux :

"Tu n'as pas à te sentir menacée par la fille du bunker, en plus, ce n'est même pas sûr qu'elle reste.

- Je... Non... J'ai pas envie de parler d'elle Dean."

Je termine le nœud, dépose un baisé sur sa joue, récupère mon téléphone qui est posé sur la table de chevet, et sors rejoindre Sam. Je ne suis pas jalouse de cette fille, c'est juste que je ne l'aime pas ! Mon instinct me crie de ne pas lui faire confiance ! En même temps, je me dis que si elle à bien vécu ce quelle prétend, elle devrait avoir le droit à une nouvelle chance, comme moi... Mais bon, d'un autre côté, sa nouvelle chance elle peut l'avoir avec d'autre personne hein ! Non mais franchement ! Pourquoi cela m'énerve à ce point ! Enfin, assez parlé d'elle.

Nous arrivons à la première maison d'une des (trop) nombreuses victimes. Monsieur Peterson qui à perdu sa femme et la mère de ses deux enfants... Je ne peux pas comprendre à quel point cela va être dur. Monsieur Peterson nous permet de pénétrer sa maison. Nous nous installons dans le salon, je demande l'accord de l'hôte pour pouvoir faire le tour du proprio. Sam et Dean s'occupe des questions habituelles.

"Excusez-moi, je ne veux pas paraître insultante, loin de là. Est-ce que votre femme allait souvent au bar ? Demandais-je humblement.

- Non, mais elle y est allée la veille de... de... enfin, vous voyez."

Évidemment, il lui est impossible de prononcer ce mot. Et je le comprends, on le comprend tous très bien. Nous le remercions pour sa coopération, et nous nous excusons pour le dérangement.

Deuxième, troisième, quatrième, cinquième et dernière maison. Madame Harrington, une femme d'un certain âge, environs cinquante ans je dirais. Cette fois j'écoute Sam et Dean lui poser des question. Quelque chose ne va pas avec cette femme. Elle est effrayée au moindre craquement, Sam et Dean doivent lui tirer les vers du nez. Je sens qu'elle ne nous fait pas confiance.



«Carry on my wayward son»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant