3 janvier

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3 janvier :

Sam est parti faire du repérage, Sasha se change, et moi j'attends, en plus je suis impatient, je déteste ça attendre. Je ne le supporte pas. Être là et ne juste rien faire. Ce soir est le grand soir. Et je n'ai pas le choix que d'accéder au requête formuler par Sasha. D'ailleurs, celle-ci sort de la salle de bain. Elle est vêtue d'une mini-jupe (mais quand je dis mini, c'est mini !) noire plissée qu'elle porte sans collant, accompagnée d'un tee-shirt bordeaux avec un décolleté plongeant (encore une fois, quand je dis plongeant, c'est vraiment, vraiment plongeant !), et des talons aiguilles noirs. Elle s'est maquillée de manière naturelle, elle a fait des boucles anglaise à ses cheveux. Elle rougit légèrement, s'amuse avec ses cheveux, baisse la tête vers le sol et me demande timidement :

"Alors, qu'est-ce que tu en penses ?"

Je ne peux pas détaché mon regard d'elle, elle et juste ravissante, et vraiment sexy. Enfin, rha ! Je déteste cette tenue !

"Si ce n'était que de moi, je ne te laisserai pas sortir avec cette tenue ! Répondis-je en rigolant alors que je n'ai pas franchement envie de rire...

- La tenue ne te plaît pas ?

- A ta place, j'aurais peur de me faire violer !

- Serais-tu inquiet pour moi, Dean Winchester ?

- Le premier qui te touche, son cadavre fini dans le coffre de la voiture. Dis-je toujours en rigolant mais un peu plus sérieusement."

Elle vient s'asseoir à côté de moi dans le canapé, je ne résiste pas au fait de la prendre dans mes bras, elle se laisse faire. Elle allume la télévision et met une chaîne au hasard, c'est parti pour Love actually, elle pose sa tête contre mon torse, et nous attendons le message de Sam qui nous dira quand tout sera prêt.

Une heure plus tard.

De là ou je suis, je vois tout le bars. Sasha est accoudé au comptoir, quelqu'un vient s'asseoir ses côtés, demande deux verres, et lui en tend un. Elle sourit et accepte sans la moindre hésitation. Le gars est aussi grand que moi, il a les cheveux châtains clairs, de dos il fait carré. Cela fait trois minutes. Sasha le prends par la main et l'emmène danser. Je lève les yeux au ciel. Je ne vais pas supporter ça longtemps. Qu'est ce que le temps passe lentement. Cela fait sept minutes. Il recule, Sasha se retrouve coincée entre se connard et le mur. Elle pose ses mains sur son torse, les fait glisser jusqu'à sa nuque. Il dépose ses mains au creux de ses reins. Il l'embrasse au niveau du coup. Encore, et encore. Il lui fait un suçons. Il descend ses mains plus bas, trop bas. Sasha les remonte. Cela fait neuf minutes. C'est insoutenable. J'entre. Il descend encore ses mains. Je délivre Sasha de l'étreinte de ce connard. Je l'attrape par l'avant-bras, comme prévu. Le gars me regard avec un regard noir puis me dit agressivement :

"T'as un problème, mec ?!"

Je m retourne et ni une ni deux, je lui donne un crochet un droit. Sasha me regarde avec de grands yeux rond étonnés. Le con tombe à terre, ne s'attendant pas à recevoir un coup. Il se relève énervé. Je tire Sasha avec moi vers la sortie de secours. Il nous suit. On sort, il se transforme. Un coup de feu retentit. Une balle entre les deux yeux. Il est mort. Et je sais que c'est mal, mais je me sens soulager. Sasha arrache son bras de mon emprise me regarde et me cri :

"Mais qu'est-ce qu'il t'a pris !? Tu as mis des gens innocents en danger ! Tu as failli tout faire foirer !"

Elle part en trombe vers la voiture. Sam m'interroge du regard. Voyant que je ne réponds pas, il me demande à moitié mord de rire, car, il est vrai que Sasha est plus mignonne que menaçante quand elle s'énerve :

"Qu'est-ce que tu as fait ?

- Je me suis peut-être légèrement laisser emporter.

- Tu as été jaloux ?

- Ça t'étonne ?

- Non, seulement je ne pensais pas que tu serais jaloux aussi facilement.

- Je... Rha ! Il lui a fait un suçon !

- Qu'est-ce que tu lui as fait ?

- Je lui ai donné un coup, pour ma défense, il l'avait chercher.

- Je veux bien te croire."

On rentre au motel. Sasha essaye de me faire la tête, je lui fait quelque chatouille, elle résiste pas longtemps, je m'excuse, et elle ne m'en veut plus, c'est déjà oublié ! Dernière nuit, demain on retourne à la maison. Nous allons enfin savoir qui est cette fille que j'ai trouvé devant le bunker.





«Carry on my wayward son»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant