Je déteste les gens qui te demandent si ça va lorsque tu pleures. Je déteste les gens optimistes qui essaient de te réconforter. Les genre de phrases "ça va aller t'en fais pas". Non ça ne va pas aujourd'hui. Ça n'ira pas mieux demain je t'assure.
J'ai essayé de me rassurer. Mais en vain. J'ai trouvé personne pour me comprendre en entier. Je joue à être fausse. Je ne suis pas moi-même. Pas plus avec toi qu'avec les autres. Au lycée j'essaie de me libérer. Mais y'a toujours des choses que j'arrive pas à expulser. Une souffrance intérieure. Des réflexions ou des tabous que je ne peux pas évoquer. Pourquoi le monde n'accepte t-il pas les gens différents. On est tout de suite rangés dans la case "taré" ou "schizo". Chez moi c'est pire. Ça m'exaspère. Quand je commence à être moi. On m'insulte. Pourquoi on doit souffrir. Je ne trouve pas de sens. Qu'une absence. Je n'arrive plus à rire. À vivre pleinement. Ils ne me comprennent pas. Et je suis seule. Perdue dans ces pensées noires. Noires de bruits, de pollution, d'images perdues et de traumatismes incompris. S'il vous plait. Dites moi que je ne suis pas seule. Dites moi que je ne suis pas folle. Je vous en supplie. J'essaie juste d'être moi. Je crie à l'aide. J'étouffe. Fatiguée par tout. Et dépassée par tous. Je cherche surtout une sortie très douce.
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À La Recherche De L'inexplicable
PoetryJ'essaie de décrire mes émotions. Mes peines. Mes douleurs. Cette société de merde. À travers ces phrase en prose.