Dis moi tu crois qu'elle viendra ?
Qu'elle prendra ma main à travers les chemins, qu'elle me fera oublier mon quotidien ?Tu y crois toi ? Au grand amour, à la vie, au bonheur ? Tu vois la porte de sortie ? Ou d'entrée, je sais plus très bien.
Cette personne dans mes rêves existe t-elle enfin ?Dis moi tu crois qu'elle arrivera ?
Qu'elle saura comment caresser ma peau, du bout des doigts, embrasser tout mon corps, murmurer des paroles à mes oreilles frétillantes.L'insouciance des nuits d'été, admirer les étoiles, et surtout regarder le fond de ses yeux défoncés.
Ses yeux clairs, ses cheveux foncés.
Un homme, une femme ?Dis moi tu crois qu'elle est là ?
Tous les frissons délicieux, les corps entrelacés, les larmes chaudes de nos yeux, de nos êtres tout entiers.Il est vrai que souvent les mots manquent, mais tu sais si je saigne les maux restent.
L'eau s'infiltrera dans nos bras, tes poumons qui crachent déjà le désespoir des jours heureux.
Passer le temps à penser au passé.
Penser à panser les blessures.Sans vouloir tout vouloir, tu plonges dans le noir exutoire.
Face à la méchanceté, au bord de la falaise mais sans se jeter.
Coulent, coulent, les nuages au creux de tes reins.
Chercher, chercher les regrets à déterrer.Je sens que c'est déjà trop pour ton corps de rester accroché. Tu n'es même pas ici, peut être même pas né. Je t'attends, rouge au coeur, roses sont les fleurs. Les espoirs ardents des flammes qui transpercent mon être, hume un peu les parfums de l'amour que je laisse paraître.
Offrons nous l'un à l'autre et nos langues déliées sauront se retrouver. Les chemins se croisent et souvent démunis, les deux cœurs qui se lient se retrouvent bien vite désunis.
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À La Recherche De L'inexplicable
PoetryJ'essaie de décrire mes émotions. Mes peines. Mes douleurs. Cette société de merde. À travers ces phrase en prose.