L'amour interdit "le couple impardonnable"

Chapitre 18

Dans l'hôtel de compagne, j'étais dans ma chambre, plaqué contre le mur. L'homme avec un sourire sardonique qui se trouvait en face de moi n'était autre que Ryousuke, qui était aussi ici pour affaires.

Elise : « Arrêtez! Lachez-moi! »

Ryousuke : « Tu es vraiment une jolie fille, quel gâchis si tu finis avec Tokudaiji. »
Elise : « Laissez-moi partir ! »
Ryousuke : « Héhéhé.... »

Elise : « On dirait que M. Tokudaiji n'embauche que des sales types comme lui ! »
Ryousuke : « ...Tu me compares à cet imbécile? »
Elise : « Oui! M. Tokudaiji et vous voyez tous les deux les femmes comme des outils pour parvenir à vos fins! Vous n'êtes vraiment pas un vrai Sonobe. »
Ryousuke : « Un vrai Sonobe...? Qu'est-ce que tu es entrain d'insinuer? »
Elise : « Peut-être que vous ne le savez pas encore tous les deux, mais je travaille pour Sonobe Corp avec Keisuke maintenant! »
Ryousuke : « Quoi...? »
Elise : « Je vais aider Sonobe Corp à se redresser! Et si ne trouve pas que travailler avec l'entreprise de M. Tokudaiji est suffisamment profitable, je m'assurerai qu'on les éjecte du projet ! »

Ryousuke : « Je vois... Ca rend les choses plus intéressantes. »

Ryousuke a alors lâché mes mains, mais il ne s'est pas éloigné de moi. Au lieu de ça, il est resté près de moi, à me dévisager d'un air intense.

Ryousuke : « Je ne comprenais pas pourquoi père et Keisuke croyaient tellement en toi. Je pensais que tu n'étais qu'une petite fille timide. »
Elise : « ....... »
Ryousuke : « tu me fais vraiment penser à notre mère... »

Elise : « Hein...? »
Ryousuke : « Tu ne ressemble pas du tout à cette Ritsuko ( la mère d'Elise ). Mais tu ressemble beaucoup à notre mère décédée. »
Elise : « C-c'est la première fois qu'on me dit ça... »
Ryosuke : « Um, je suis sûr que Keisuke ne l'admettrait jamais, mais ça ne fait aucun doute. Bien que tu aies l'air vraiment fragile à première vue, tu es en fait dure comme l'acier, comme l'était ma mère. »

Après avoir dit ça Ryousuke a commencé à s'éloigner lentement.

Elise : « Je croyais que tu voulais parler entre frère et sœur? »
Ryousuke : « .......... »

La tension s'était complètement dissipée de la pièce. Et Ryousuke est sortie sans un mot.
Une fois que la porte s'est refermée, je me suis retrouvée seule avec mes poignets douloureux.

Elise : « Pourquoi est-ce que ce mec... Hein? »

Il y avait un portable sur le sol. Ce n'était pas le mien.

Elise : « Oh, c'est a Ryousuke... »

Je l'ai ramassé sans trop savoir que faire après ça. En temps normal, j'aurais juste été le rendre, mais après notre dernière conversation, je n'étais pas sure d'avoir envie de le revoir. Mais j'étais sure que son téléphone allait manquer à Ryousuke... J'ai donc décidé de l'amener dans sa chambre.

Elise : « Arf... On ne s'entend pas du tout ! »

Après avoir réfléchi plus longtemps à ce que je devrais faire, j'ai eu une très bonne idée. J'allais donner le téléphone à l'accueil et leur dire que je l'avais trouvé.

Elise : « Ok, si je veux faire ça, je dois y aller maintenant avant que Ryousuke revienne... »

Toc ! Toc !

Alors que j'allais ouvrir la porte, quelqu'un a frappé.

( Trop tard... )

Je suppose que Ryousuke avait dû se rendre compte qu'il avait oublié son téléphone dès qu'il avait quitté la pièce. Même si je ne voulais pas le voir, je ne pouvais pas garder son téléphone. Je m'apprêtais à ouvrir la porte, mais j'ai décidé de jeter un œil par le judas, juste au cas où.