L'amour interdit "le couple impardonnable"

Chapitre 6

Ryousuke : « Un tremblement de terre? C'est bizarre. »
Elise : « Il n'avait pas l'air très paniqué, donc ça devrait aller. »
Ryousuke : « ....... »
Elise : « Qu'est-ce qu'il y a ? »
Ryousuke : « Je... J'ai un peu le vertige... »
Elise : « Quoi ? Vous plaisantez? »
Ryousuke : « J'avais oublié. »

Il a dit ça comme si c'était quelque chose de parfaitement normal. J'ai été un peu surprise sur le coup, mais j'ai trouvé que c'était plutôt mignon.

Ryousuke : « Quand Keisuke et moi étions petits, on se disputait tout le temps pour savoir qui avais le plus le vertige. »
Elise : « Ah oui... Keisuke aussi a le vertige. »
Ryousuke : « On détestait tous les deux devoir prendre l'avion. »
Elise : « Oui, c'est bien Keisuke. Il essaye toujours de trouver des excuses pour ne pas prendre l'avion. »
Ryousuke : « On dirait qu'il n'a pas du tout changé alors. Je suis sûre qu'il ne veut pas montrer à quel point il a peur. Surtout maintenant que c'est le PDG. »
Elise : « ... Je suppose que c'est vrai alors. »
Ryousuke : « Hm ? »
Elise : « Je commence a penser que vous et keisuke êtes vraiment frères. »
Ryousuke : « Enfin. Je t'ai dit la vérité depuis le début. »
Elise : « Mais... Il en faudra plus que ça pour vraiment me convaincre. »
Ryousuke : « Je déteste mentir. J'essaye de vivre aussi honnêtement que possible. »
Elise : « Et ça c'est bien un mensonge. »
Ryousuke : « Tu es une petite sœur assez sévère. »

Ryousuke a rigolé d'un air détendu et a regardé par la fenêtre. Un peu plus tard, la grande roue a enfin recommencé à tourner. On s'est doucement rapprocher du sol. On avait été plutôt détendu dans la grande roue, mais quand on est arrivés en bas, le personnel qui nous attendait était dans tous ses états.

Personnel : « Nous somme désolés ! Faites attention en descendant. »
Elise : « Ok... Oh ! »

Les choses étaient un peu étatique à cause du tremblement de terre, et ma jupe s'est prise dans la porte en descendant, et j'ai légèrement trébuché. J'ai essayé de me rattraper, mais je n'ai pas réussi et je suis tombé en avant.

Elise : « Wah... »
Personnel : « Ca va, mademoiselle ?! »
Elise : « Oui ça va. »
Ryousuke : « Attention, ne te fait pas mal. Tiens. »
Elise : « Oh... »

Ryousuke m'avait prise par la main et m'avait aidée à me relever. Sa grande main était étonnement douce quand il m'a relevée.

Ryousuke : « Tu peux marcher ? »
Elise : « O-Oui... »

Je me suis soudain sentie très gênée et j'ai enlevé ma main.

Ryousuke : « C'est tout ce que je voulais faire aujourd'hui. Rentrons. »
Elise : « Oh, ok... »
Ryousuke : « Tu comprends maintenant ce qui se passe chez Sonobe Co... Hein? »
Elise : « Q-Quoi ? »
Ryousuke : « Tu saignes. »
Elise : « Ah bon ?! »

J'ai baissé les yeux et j'ai vue une petite tache de sang sur mon flanc. Je suppose que j'étais tellement gênée, que je m'étais pas rendu compte que je m'étais éraflée.
Elise : « ... Ca ne m'a pas vraiment fait mal... »
Ryousuke : « Montre-moi. »
Elise : « Hein ? Oh... »

Ryousuke s'est baissé à coté de moi et a un peu remonté ma jupe. Je me sentais assez gênée, mais je ne l'ai pas repoussé.

Ryousuke : « ...Oui, tu saignes bien, mais ça n'a pas l'air trop grave. Attend-moiici. »
Elise : « Hein ? »

Ryousuke m'a laissé là et s'est dirigé vers un distributeur automatique qui se trouvait là. Quand il est revenu il avait une bouteille d'eau minérale à la main.

Elise : « C'est pourquoi faire ? »
Ryousuke : « Je vais un peu nettoyer ton égratignure. »
Elise : « Oh, ok... »

Ryousuke a sortie un mouchoir, a versé de l'eau minérale dessus, et a doucement tapoté ma blessure. Ryousuke avait l'air vraiment concentré en le faisant, et j'ai senti mon cœur battre dans ma poitrine.

Ryousuke : « Ça a arrêté de saigner. Tu veux un bisou magique? »
Elise : « N-Non merci ! »
Ryousuke : « Ca ne guérira pas sinon. C'est une évidence médicale. »
Elise : « Merci, mais non merci. »
Ryousuke : « Alors tu vas appelé la police pour leur dire que je t'ai kidnappé? »
Elise : « Tant que vous me ramenez chez moi, non. »
Ryousuke : « D'accord. »

Ryousuke a fait un sourire crispé en se relevant, et a bu le reste de l'eau minérale en une gorgée. Je ne savais toujours pas si s'était quelqu'un de bien ou de mauvais, mais j'avais une certaine impression à son sujet dont je ne pouvais pas me débarrasser. Il était étrangement charment à sa façon, et je savais que j'aurais du mal à me le sortir de la tête...

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