Chapitre 10.

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Lorsque Ella, Mathias, et tous les autres partirent se coucher dans leur tente respective, Ella accompagné de Mathias, Olivia avec d'autres filles, Liam avec sa mère, le calme fut le seul bruit. Dans la tente de Ella et Mathias un bruit se fit entendre, les deux amants chuchotaient et rigolaient doucement en se regardant dans le blanc des yeux, couchés l'un contre l'autre, se caressant les joues, le cou, les hanches, les lèvres, les cheveux, la nuque... L'amour était ici plus présent qu'il ne pouvait l'être partout dans le monde.

L'ultime choix, ici c'est comme cela que l'on appelait quand la personne est notre âme sœur, quand deux personnes se complètent et sont destinés l'une à l'autre, la prophétie le disait.

Pendant ce temps, le dictateur était dans son palais et cherchait des réponses sur son avenir et celui des rebelles qui étaient censée le tuer, il connaissait déjà le nom, et celui qu'il redoutait le plus était celui de Ella, Alexandre II savait qu'elle était doué avec son épée, qu'elle savait se battre aussi bien que lui, voir mieux que lui, il savait donc qu'il n'avait aucune chance de survie, à moins qu'il s'entraîne du matin au soir, ce que le tyran refusait catégoriquement.

Un membre de l'armée dictaturiel entra dans la pièce suivit d'un homme qui devait avoir au moins 90 ans, des rides marquaient son visage, ses yeux bleus à la limite du blanc ressortait sur sa peau métissée. Alexandre II fit un signe au soldat pour qu'il laisse le vieil homme seul avec lui même, le soldat s'exécuta et sorti.

« Chère prophète, sais tu que nous te cherchons depuis bien longtemps ? » fit le dictateur.

« Oui je le sais Alexandre II. » Répondit le vieil homme.

« Prophète, fais moi part de ton savoir et dis moi les prophéties que tu connais. Dis les moi toutes. »

« Mathias est le petit ami de Ella, sur lui je sais qu'il écrit plusieurs chose mais je ne sais plus vraiment quoi... »

« Dis les moi ou sous ma lame tu périras Prophète ! »

Le vieil homme entra dans une sorte de trans, il se mit à genou sur le sol et d'avant en arrière son corps bougea, il finit par réciter ce que le dictateur désirait.

« Ultime choix il trouvera, vaincre le tyran il réussira, secourir son ultime choix en vain il essaiera. » avait il dit.

« La prophétie de Mathias... » avait murmurer le tyran. « Donne moi celle de Ella ! » avait il ordonné.

« Mort il serra,, sa nièce il sacrifiera, la famille royale il détruira. »

« J'ai dit de me donner celle de Ella ! Vieux chnok ! Donne moi la sienne ! »

« Accompagnée elle vaincra si ses sentiments elle ne montre pas. Ultime choix elle trouvera, son père de tuer elle essaiera. »

Le dictateur savait de qui le prophète parlait, mais ne prononça pas son nom, elle était censé être morte, alors il ne dit rien et écouta la suite.

« Seul il serra si sans cœur il reste, ultime choix il trouvera si brave il se montre. » finit le prophète sortant de sa trans. « C'est tout ce que je sais. » Dit-il.

« Donne moi la prophétie de Ella ! J'ai besoin de savoir ! »

« Tu en connais déjà une partie Alexandre. Désormais le vieux chnok aimerait se reposer. »

Alexandre, le plus énervé du monde n'autorisa pas à ce que le prophète se repose. « Je veux savoir » Avait-il dit.

« Tu le sauras Alexandre. »

Un soldat vint cherché le prophète et fit entrer un autre homme qui paraissait beaucoup plus vieux.

« Les prophéties des rebelles je connais. »

« Donne les moi. Mais qui es tu ? »

« Un prophète il me semble être. »

« Dis moi ce que tu sais Vieux Prophète. »

« Avant ça j'aimerais te dire que les prophéties ne signifie rien. Nous seuls choisissons notre destin. »

« Donne moi les prophéties que je ne connais pas Vieux Prophète, je n'ai pas tout mon temps ! »

Le vieil homme regarda le dictateur et ferma les yeux qui s'ouvrait de nouveau à la suite, du marron que ses yeux étaient, ils avaient réapparu rouge sang, et fixait Alexandre II, l'homme prit la parole, mais sa voix avait changer, elle était plus grave, moins sympathique, plus étrange.

« La paix il ferra revenir, sa vie il prendra en main, si il réussit ce qu'il s'est promit. »

Alexandre II acquiesça, une nouvelle fois il savait de qui cela pouvait s'agir.

« Son frère elle aidera, périr elle ne ferra pas, survivre elle réussira, secourir elle pourra. »

le dictateur ne quitta toujours pas le vieil homme des yeux cherchant toujours la réponse à sa question. »

« Secourir il ferra, le secret il gardera, la princesse il sauvera. »

« Ella. » susurra Alexandre II Le Tous-Puissant.

« La royauté il aidera, revenir la paix il ferra, sa vie en main il prendra, secours il portera. »

Le dictateur ne dit rien, et ne fit aucun signe, concentré il laissa le prophète continué.

« La paix il ferra revenir, sa vie il prendra en main, si il réussit ce qu'il s'est promit. »

« Donne moi celle de Ella ! » Ordonna le tyran.

L'homme sorti de sa trans.

« Il ne me semble ne pas la connaître. »

«  Donne la moi ! Immédiatement ! »

« Je suis désolé maître, je ne peux répondre à votre question, je ne sais pas. »

Alexandre énervé, prit son épée et tua de sang froid l'homme qui lui faisait face, par la suite il appela des hommes et des femmes pour nettoyer et enlever le corps de ses appartements.

Ella se réveilla le lendemain matin, Mathias n'était pas dans la tente, elle se leva comme chaque matin et sorti de la tente, les rebelles se dépêchaient de préparer les sacs, ranger les tentes et tout les équipements. La rousse s'occupa de démonter la tente et de ranger les affaires. Mathias apparu derrière elle et lui prit les hanches.

« Bonjour Princesse Ella. »

« Ne m'appelle pas comme ça Mathias. » répondit la jeune en guise de bonjour, elle e retourna et embrassa le jeune homme. « Je peux finir de m'occuper de ranger »

« Occupes en toi, je vais finir de ranger les armes, et aider ceux qui en ont besoin. »

« Vas y, fait attention à toi. »

Elle l'embrassa de nouveau et il partit se charger des armes. Elle finit ce qu'elle avait à faire et parti saluer et aider les rebelles.

Ella remarqua Léa qui se trouvait avec ses parents et Liam qui parlait avec Olivia et une petite fille d'une dizaine d'années.

Hétérophobie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant