Je renonce, j'abdique, je baisse les armes, je prends conscience et je regarde avec les yeux de la vérité. J'abandonne les jolies lentilles du monde imposteur pour affronter ce que je fuis. Pourchassée par les faits, je me laisse porter par la fatalité de la réalité qui anéanti tout espoir encore vivant. La résignation prend le dessus, et je me sens abattue, surpassée par la dureté de la vérité. Celle contre qui on ne peut rien faire d'autre que l'accepter.
Le recul n'y changera rien, peu importe mon regard, il sera immuable.
Me sentant obligée de me soumettre à la situation face à laquelle je ne peux rien faire.(-*.*-)
Accablée par une résignation sans nom, je me rends compte qu'un parasite méconnu arpente nos rues. Il est la, tapis dans l'ombre et peu à peu, il nous bouche la vue par ses artifices maléfiques. La vérité est transformée, soumise à notre bon vouloir. Nous progressons malgré nous a travers un monde modifié.
Et quand tout à coup, nous prenons du recul, la réalité nous frappe de plein fouet.
La fatalité s'empare de notre être, nous renonçons, nous abandonnons.
Quoi de pire que de se rendre compte que nous ne pouvons rien faire ?
Ce n'est même pas de la colère, et encore moins de la haine, mais une sorte d'abdication accrue, complétée d'une capitulation.
La réalité reprend le dessus et le parasite infecte mon être tout entier.J'aimerais savoir lequel de ces deux textes vous préférez ? :)
Je les ai écrit le même jour, empreinte de ce sentiment horrible d'abandon, mais j'étais cependant dans deux états d'esprit différent, l'un étant plutôt en colère et l'autre plutôt frustré ...
Je vous laisse deviner ;)
