Chapitre 3

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"Et merde..." soupira-t'il. Face à cette situation, il décida de la transporter ailleurs.
Aorès l'avoir prise dans ses bras, il se dirigea vers la pièce en face duquel l'estcalier débouchait.
Cette pièce devait servir de salon, en effet de nomreux fauteuils et sofas étaient disposés autour d'une table basse, comme si une réception avait eu lieu et que toutes les personnes avaient subitement déserté cette dernière. Il la porta et la déposa dans le sofa le plus large, disposant ça et là quelques coussins pour qu'elle fu confortablement installée. il remarquait quelque chose clochait, le front de la jeune femme était constellé de sueur, ses yeux roulait dans sleurs orbites derrières les paupières closes, et elle gémissait doucement.
"Elle doit etre sous l'emprise d'un mauvais reve..." pensa-t'il.
A en juger par la chaleur corporelle qui émlanait d'elle et les gouttes de sueur qui perlait à son front, quelque chose d'autre n'allait pas. "Je m'en vais te chercher un peu d'eau pour te rafraichir, je reviens tout de suite, ne t'inquiètes pas." lui chuchota-t'il. Aucune réponse, naturellement.
Il tourna les talons, et s'engagea dans les escaliers en colimaçon menant au étages supérieurs.
De nombreux trophées animaux étaient accrochés le long des murs, ce qui lui rappela qu'un de ses oncles éloignés était un féru de chasse. Il atteignit enfin l'étage supérieur. Il comportait au total 6 pièces, une salle de jeux, un cabinet de toilettes, une chambre, surement celle de sa cousine,. Chambre très belle par ailleurs. Le lit était assez grand pour un lit de femme seule, il possédait un baldaquin fait d'une tenture vert éméraude, ce qui s'accomodait parfaitement avec les meubles, la plupart en ébène, dont une commode, deux tables de nuit et une armoire. Il résista à grand peine à ouvir les tiroirs de la commode, à la vue d'une bretelle de soutien-gorge qui dépassait de la fermeture du compartiment.
Il sortit de la chambre, et ouvrit les autres portes, qui donnaient respectivement sur une salle d'eau et une autre chambre. Il décida de continuer à explorer un peu la maison, puis il reviendrait à la salle d'eau plus tard, afin de prendre de quoi rafraichir son hotesse. La dernière porte était verrouillée. Il essaya de tourner la poignée, sans succès. Il se détourna en haussant des épaules. Et c'est là qu'il entendit distinctement quelque chose chuter dans la pièce fermée.
Il se retourna lentement, et interrogea en direction de la porte : "Il y a quelqu'un?"
Silence. Il se rapprocha dela porte et colla son oreille à la porte. Silence. Puis, ce fut des chuchotis qu'il crut discerner. Il toqua à la porte en réitérant sa question. Nouveau silence. Soudain il ressentit le froid. La température semblait avoir chuté de plusieurs degrés, car c'était des panaches de buée qui s'échappait de sa bouche à chaque expiration. Il entendit un grincement, comme si quelqu'un s'était levé d'un rocking-chair ou d'un fauteuil, puis après un court silence, un bruit de pas lents survint, se dirigeant vers la porte. Pris d'une peur viscérale, il recula en meme temps, se retenant de trébucher en arrière,de plus en plus vite. Il fallait qu'il s'éloigne du "quelque chose" de la pièce fermée. Tout d'un coup, il sentit un contact froid dans son dos, et il faillit hurler. Il se rendit compte qu'il avait reculé jusqu'au fond du corridor, et qu'il était à présent dos au mur. Il patienta quelques instants, le temps que son coeur ne soit plus à la limite de lui briser la cage thoracique, puis, se rappelant de son objectif premier, il prit son courage à deux mains et entama la traversée du couloir jusqu'à la salle d'eau. Cette fois, aucun froid ne vint le perturber, il remplit un bol d'eau quand cette fois il cru entendre un gemissement. Il se figea, tout sens en alerte, pret à courir comme un dératé. Ce gémissement lui avait semblé venir de la "pièce".
Qui plus est, il aurait juré que c'était un enfant qui avait gémi. Et là, il se dit que personne d'autres n'était dans cette demeure à part sa cousine, et que toutes ces angoisses qu'il subissait maintenant n'était que le produit de son imagination et de sa fatigue du voyage combinés. Fier d'avoir vaincu sa peur, il redescendit pour apporter l'objet de sa quete riche en emotion à la jeune femme.
Soudain, il se figea, sur le seuil du salon, Les coussins gisait à terre, et le canapé était vide.

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