Chapitre 7

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Le choc lui coupa le souffle, et sa vision se fragmenta un instant.
"Heureusement qu'elle ne sait pas lancer les couteaux..." se dit-il, en effet c'était le manche qui avait heurté son dos à toute vitesse. Mais comme le pommeau était assortie d'une pointe, il ne s'en sortait pas intact.
Il ramassa le couteau, se releva et couru à perdre haleine. Il entendai les pieds nus de la jeune femme claquer sur le sol non loin derrière lui.
Il se retenait de hurler à grand peine, la peur suait par tout les pores de sa peau. "Une cachette, par pitié une cachette.." dit-il entre ses dents.
Après avoir franchi le couloir au pas de course, il descendit les escaliers si vite qu'il faillit chuter, ce qui lui aurait été fatal. Il déboucha dans le hall central, mais prit la direction opposée, vers l'aile de la maison qu'il n'avait jamais vu.
Il n'entendait plus rien derrière lui. Il se retrouva dans un corridor sombre, éclairé simplement par quelques chandelles disséminées par-ci par-là. Il ralentit immédiatement.
Il devait se cacher, ne pas etre entendu. Il s'accroupi pour etre plus furtif, et essaya d'ouvrir unes des portes dérobée qu'il n'avait pas aperçu au premier regard. ll tourna délicatement la poignée, en priant pour qu'elle soit silencieuse.
La clenche cliqueta, et la porte s'ouvrit sans bruit. Il soupira de soulagement. C'était une pièce presque vide, et qui semblait ne pas avoir été utilisée depuis de nombreuses années.
La seule fenetre présente était parsemée de toiles d'araignées épaisse.
Un lit se trouvat dans un coin de la pièce, et quelques rares tableaux étaient accrochés aux murs. Le lit étrait assez petit, "Ce devait etre un lit d'enfant" pensa-t'il.
Un son le ramena à la réalité. Il tendit de nouveau l'oreille et se concentra. Un léger choc, puis un frottement. Des bruits de pas feutrés, qui se rapprochait. Ce son le terrifia, et lui rappela la nécessité de se cacher rapidement.
Il contourna le lit, et rampa en-dessous le plus silencieusement possible. Il dut se retenir à grand peine de hurler quand il sentit toutes les toiles d'araignées effleurer son visage, semblables à des doigts fantomatiques. Il essa de ne pas penser aux créatures qui avaient tissé ces toiles, surtout à leurs tailles.
Il fut enfin complètement en-dessous et attendit, à l'affut du moindre bruit.
Silence total. Puis il entendit.
De légers craquements se rapprochait de la porte. Et c'est là qu'il réalisa quelque chose avec horreur : il avait laissé la porte entrouverte, il ne l'avait pas complètement fermée.
Complètement paniquée, il se tassa sous le lit, il était trop tard pour aller la fermer. Les pas se rapprochait. Puis s'arrèterent. Il eut l'impression que le temps s'arretait, le silence était de plomb. Un léger grincement vint troubler ce silence. D'où il était, il put voir que la porte s'ouvrait doucement. Puis un bruit de respiration. Il serra le couteau dans ses mains de toutes ses forces. Puis les pas reprirent. Dans sa direction. Lentement. Il ferma les yeux, priant de toute ses forces.
Les pas s'arrèterent à nouveau, juste devant le lit. Il était inondé de sueur, il avait très froid.
Et soudain, quelque chose tomba sur le sol dans une pièce au dessus de sa tete. la chose devant lui, tourna les talons et se rua hors de la pièce. Il resta figé quelques instants. Il ne pouvait y croire. Il n'était pas mort. La terreur ne partait pas, il était comlètement paralysé. Il resta là, sourd et aveugle.
Une heure après environ, il se décida à sortir de sa cachette, mais il entendit un craquement au dessus de sa tete.
Quelque chose rampait sur le lit. Il serra le couteau dans sa main, si fort que ses articulations blanchirent.
Il écarta le bas de la couverture. Deux yeux noirs au milieu d'un visage d'enfant pale comme la mort le fixait. Il hurla, et agité d'un spasme de terreur incontrolable, sa tete heurta le cadre du lit, et il sombra dans l'inconscience.

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