Souls Of Madness

Chapitre 8

Le noir. Une douleur lancinante à l'arrière de la tete. Des chuchotis. Il eut les plus grandes difficultés à entrouvrir les yeux. il faisait moins noir deja. Il tourna la tete, et aperçut l'enfant, l'apparition, allongée à ses cotés.
Il faillit hurler de nouveau, mais l'enfant plaqua une petite main vigoureuse sur sa bouche, et son cri mourut dans sa gorge. L'enfant lui intima d'un doigt à ne pas faire de bruit, puis lui indiqua une direction, et sortit de dessous du lit. Il le suivit, dévoré par la curiosité. L'enfant lui fit un geste lui indiquant de stopper. Le jeune garçon posa délicatement sa tete contre le mur. Il semblait écouter. Ce qu'il avait perçu devait l'avoir contenté, car il esquissa un mince sourire, et lui indiqua la porte. Les deux ombres sortirent de la chambre sans faire de bruit, aussi silencieux que des fantomes.
Ils s'aventurèrent dans le corridor, l'un suivant l'autre.
Il dépendait complètement de son jeune guide, il n'avait aucune idée de l'endroit où ils allaient.
Après avoir dépassés plusieurs portes, qui semblaient identiques à ses yeux, ils s'arreterent enfin devant l'une d'elles. Le garçon fit jouer un trousseau de clés qui semblait etre apparu dans sa main comme par magie. Il sélectionna l'une d'elles, l'introduisit dans la serrure, et ouvrit la porte.
ils entrèrent tout les deux, puis il referma soigneusement derrière eux.
Il se tourna vers lui :
"Et bien mon garçon, je te dois une fière chandelle, je te remercie de toute l'aide que tu m'a apporté. Quel est nom, petit?" dit Albéric.
"Andreas." répondit stoiquement le petit. Il put enfin le détailler completement. L'enfant devait avoir dans les 8 ans, petit, pale à faire peur, des cheveux bruns emmelés, il avait tout d'un spectre.
Albéric s'accroupit, de façon à ce que son visage soit en face de celui du garçon.
"Et bien Andreas, je te remercie. Dis moi, comment se fait il qu'un mignon petit garçon comme toi se soit retrouvé dans un endroit aussi dangereux? "dit-il doucement.
Et doucement, l'enfant lui conta son histoire.
Il s'averra qu'Andreas étaitt un de ses cousins éloignés. En effet, il habitait dans cette maison avec sa famille, dont sa chère cousine qui avait trucidé toute sa famille mais le jeune garçon ,lui en avait réchappé par miracle. Depuis, il se terrait dans les recoins de la maison, chapardant parfois dans la cuisine de quoi subvenir à ses besoins.
"Il...il y a de la nourriture ici?" balbutia Alberic. Il venait de se rendre compte qu'il était affamé.
"Oui bien sur, en abondance, mais il faut aller au cuisine." dit l'enfant d'un ton sinistre.
"C'est loin?" dit-il d'un ton inquiet.
"Plutot oui." repondit-il.
Ils resterent un moment ensemble, et Albéric se trouva un veritable attachement avec le petit garçon. Ils discutaient tout du long à voix basse, quand ils arriverent devant la cuisine.
C'était une pièce assez spacieuse, des aliments étaient posés sur tout l'espace disponible. Ne pouvant se retenir, il se rua en avant, et saisit le plus de fruits possible et les mangea ou les rangea dans ses poches.
Andréas lui cria :
"Non, n'y touche pas!" mais sa voix mourut dans sa gorge.
Albéric se retourna. Andréas était là, un étrange rictus sur le visage, entre douleur et terreur.
"Qu'est ce que...?" commença Albéric, et à ce moment, une lame jaillit du thorax de l'enfant dans une gerbe de sang. Il poussa le cri le plus atroce qu'il eut jamais entendu. Le petit garçon se tenait la poitrine, les mains agitées de spasmes.
La lame descendit lentement, et les viscères du petit se déverserent sur le sol en un bruit visqueux.
L'enfant cria "Pars!!" mais son cri se mut en un gargouillis informe, une seconde lame lui transperçait la nuque et ressortait par sa bouche.
Le petit corps s'effondra en un tas informe surle sol carrelé,, son sang vermeil se répandant en une aureole autour de son corps. Il releva les yeux, horrifié.
ELLE était là. Deux épées tachée de sang dans les mains.
Terrifié, il s'agenouilla, refusant de lutter plus longtemps, attendant la mort, délivratrice de tout ses maux.
Il ferma les yeux.