Première partie.

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Octobre 2010.

Le jeune Louis a la fâcheuse habitude de faire le mur aux heures tardives, mais contrairement à tout les adolescents de son âge, il ne le fait pas pour aller s'amuser en compagnie de ses amis, pour vider de nombreuses bouteilles d'alcools, aller se déchaîner en boîte et rentrer chez lui à moitié inconscient où encore traîner une bonne partie de la nuit scotché à l'écran lumineux de son écran de pc portable. Non. Différemment des autres, Louis, lui, fait le mur pour aller rendre visite aux animaux dans le refuge au coin de la rue. Il rend souvent visite à ses pauvres bêtes délaissés de tous, certains abandonnés sur une air d'autoroute mourrant presque de chaleur et de soif. D'autres maltraités par leur anciens maîtres, puis encore ceux qui n'ont pas eu la chance d'avoir vu la vie en dehors de leur barrières, étant nés dans le refuge. Ceux-ci sont les plus chanceux d'après le mécheu, car ils sont peut être réduis à rester enfermés dans leur box mais en attendant ils ne souffrent pas, voir moins que ceux qui ont été abîmés par la vitesse du temps en dehors de leur barreaux.

Le jeune homme a toujours eu le coeur sur la main contrairement au reste des personnes présentent dans ce monde, il passe de longues heures à apporter de l'amour à ses pauvres bêtes, il aime les chouailler, il se sent utile d'une certaine façon. Il aide Madame Carter à nourrire chacuns d'entre eux, en passant quelques minutes avec eux pour les câliner et les embrasser, apportant de la chaleur dans ses box froids et ternes.

Lorsqu'il ouvre le portillon à l'arrière du refuge des aboiements l'accueil et son cœur se réchauffe. Ses animaux sont une grande partie de sa vie. Cela fais quelques mois qu'il a franchis cette zone dîtes interdite, les gens du coin disaient que certains chiens avaient été violents quand des familles osaient venir pour adopter l'un d'eux. Mais ces ragots avaient été oubliés au fil des années malgré le fait que moins de personnes venaient adopter.
Louis lui reste confient, ses amis comme il les appel ne sont en aucun cas méchants et si aucune âme charitable n'est capable de leur offrir ce qu'ils désirent il le fera par lui-même.

Ses yeux bleutés se posent sur le premier box où un vieux matou y est allongé, semblant peloter dans un coin de la pièce, une fine couverture de couleur grisâtre étendue sur le sol. Une pancarte où Sugar y est gravé jonche au dessus de la petite porte par laquelle il passe pour entrer. Les paupières du chat s'ouvrent alors sous les bruits de pas, son pelage tigré fonce à la lumière des spots au plafond, sa bedaine frôle le sol pendant qu'il s'approche du jeune homme aux yeux clairs. Il vient donc frotter son museau contre la cheville de celui-ci en laissant échapper un miaulement cassé de sa gueule. Louis s'assoit auprès de la bête pour venir la chouchouter en lui flattant le menton, un ronronnement parvenant du chat lui fais comprendre son appréciation des caresses.

Chacunes de ses bêtes est pour Louis un vrai bonheur, car ne pouvant pas en avoir un chez lui, la faute à sa sœur qui en est allergique. Il se sent alors vraiment heureux parmi eux, en aidant et en aimant. Rien ne pourrait être plus beau à ses yeux.

Novembre 2010.


Il se trouve en compagnie de Madame Carter, préparant chacun de leur côté de la nourriture pour chaque box dans des petites gamelles où le nom de chaque pensionnaire y est inscrit. Il a fait le plus rapidement possible en sortant des cours pour aller acheter de quoi nourrire ses amis, puisque Madame Carter est une vieille dame et que parfois sa mémoire lui joue des tours jusqu'à qu'elle en oublit presque d'acheter un sac de croquettes. Heureusement que le garçon aux perles azur est là pour elle et ses compagnons sinon elle ne serait quoi faire.

Cette dame c'est attribuée le refuge il y a de cela de nombreuses années, avant d'en faire un abris pour les animaux sans familles. Elle et son mari ont mis tout leur cœur à faire de cet endroit un vrai palace pour chaques chiens et chaques chats venant y vivrent. Mais malheureusement pour eux la chance ne fut pas de la partie et le bâtiment à commencé à se dégrader puis son mari est devenu malade et il s'affaiblissait de jour en jour, ne pouvant plus s'occuper des animaux Madame Carter faisait de son mieux pour être présente autant pour son mari que pour ses pensionnaires. Puis la bonté du ciel à voulu lui apporter de l'aide en emportant son mari et elle a finit seule avec cet endroit abîmé mais toujours emplit de vie. Alors elle a poursuivis son travail avec la perte de son bien aimé sur le cœur et Louis est apparu. Depuis, grâce à lui son refuge redevient celui qu'il était, peut être pas vu d'extérieur mais d'intérieur.

Un Amour Similaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant