Partie deux.

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Février 2011.

Le petit châtains n'a pas revu le jeune hybride. Il lui est arrivé, parfois de l'attendre dans la cour à l'arrière de la bâtisse, se l'imaginant arriver timidement auprès de lui. Mais non. Aucunes traces de lui n'a été trouvées.

Mais ce jour est différent des autres.

Louis est rester plus de temps qu'il ne l'avait imaginer au refuge. La nuit est tombée depuis longtemps et Madame Carter s'en est déjà allée en laissant le petit mécheu seul mais en bonne compagnie. Il est en ce moment-même, entrain de cajoler un chiot qui n'a que quelques semaines. Il l'a retrouvé dans une rue adjacente à la sienne, le petit chien pleurait, la raison en est que l'une de ses pattes était prise dans du file barbelé et il peinait à marcher. Aillant un grand cœur et beaucoup d'amour à donner Louis l'a porté dans ses bras jusqu'au refuge, il a constater que le chiot souffrait de sa blessure alors il en a convenus qu'il serait mieux d'en parler avec la propriétaire des lieux.
Depuis son oscultation chez le vétérinaire la petite bête est de nouveau sur patte et semble s'être remise d'aplomb. Il n'en reste pas moins fragile mais le châtains prend son rôle de sauveur très à cœur et il tient particulièrement à ce merveilleux petit bébé qu'il a nommé Tom.

Il lui gratte le ventre avec un immense sourire peint sur les lèvres, la patte arrière droite du chien se met à battre dans les airs sous les gratouilles que lui procure le jeune garçon. Sa langue pend au coin de sa gueule, son pelage est blanc, noir et beige. Madame Carter lui a dis qu'il est de race de berger australien. Mais cela ne compte pas pour Louis, il veut juste câliner et profiter de Tom avant que quelqu'un ne vienne l'adopter et le lui enlever.

Un bruit strident vient éclater la bulle dans laquelle se trouvait le jeune homme aux perles azur. Il se relève mécontant et aussi sur la défensive. Un second bruit semblable à celui-ci fait aboyer et gronder les chiens. Louis sort du box en regardant une dernière fois Tom qui s'est relevé, il passe de box en box en essayant d'apaiser les animaux d'un regard. Les bruits ne semblent pas vouloir s'arrêter, ils le mènent jusqu'à l'arrière du refuge, près de la porte en bois et de la moustiquaire. La pluie s'abat alors violemment contre les vitres, le tonnerre se fait entendre pendant que le ciel se fissure par les éclairs. Le mécheu dépose son oreille contre la porte, un couinement animal s'entend derrière le bois. Il perçoit des coups contre celle-ci et des pleures aussi. Il décide de prendre son courage à deux mains et d'ouvrir la porte.

Ses yeux se figent quand il aperçoit le jeune garçon de la dernière fois, blessé. Il ouvre vivement la moustiquaire et le tire jusqu'à l'intérieur du bâtiment. Ses vêtements sont déchirés et sous ceux-ci se présente une peau pâle avec des plaies sanglantes. Le bouclé est trempé, ses joues, elles, sont couvertent de larmes alors que ses traits se tordent sous la douleur. Il couine en tenant son épaule gauche d'une main, son sweat n'est plus que de nombreux filaments de tissus. Il maintient ce qu'il semble être l'écharpe de Louis contre sa blessure, ses cheveux sont désordonnés et humides sur sa tête et ses petites oreilles y sont écrasées. Il pleure silencieusement en regardant le châtains dans les yeux. Le suppliant du regard de lui venir en aide, ce que Louis n'hésite pas à faire.

Il le soutient jusque dans le bureau de Madame Carter, l'aidant à s'asseoir dans le fauteuil. Après avoir fais cela, il décide d'aller chercher de quoi soigner le jeune hybride, déposant une malette de premier secours sur le bureau en envoyant valser les documents qui se trouvaient dessus.

- Enlèves-moi ce qu'il te couvre s'il te plaît, sinon je ne pourrai te soigner convenablement, demande-t-il avec la plus grande attention du monde.

Le brun suit ses dires, grimaçant par la souffrance. Le châtains lui vient en aide une nouvelle fois en lui retirant son sweat, il l'aide aussi à retirer son jeans taché et déchiré. Louis quitte une seconde fois la pièce, allant chercher de quoi couvrir et réchauffer le pauvre garçon aux yeux vert. Il lui apporte une couverture qu'il lui tend, ensuite il prépare les soins qu'il va devoir lui faire, c'est-à-dire ; des compresses trempées dans de l'alcool, du désinfectant et des bandages, beaucoups de bandages.

Un Amour Similaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant