Un Amour Similaire.

Dernière partie.

(Petite note pour dire que la chanson en média fuse dans mes veines. 🌹)

Une quelconque année à une saison hasardeuse.

Le ciel est taché de rose et de mauve, des notes et des larmes cajolent la nature au alentour. Les naufragés du supplice de la vie sont lié à travers les yeux de la Terre.
Gisant là, entre leur couchette et les draps fumants d'ébats, de caresses, de baisers. Souffles et succions sont mêlés aux ondulements. L'air est lourd, même écrasant mais les deux garçonnets ne semblent pas y apporter plus d'attention. Celui aux iris baignées dans l'abîme glisse lentement le bout de son index sur les courbes du corps de son vis-à-vis. Le second est assoupit, son visage est enfoncé dans l'un des coussins moelleux, baigné dans la chaleur des étoffes et de la peau crémeuse contre son frêle corps. Un soupire s'échappe d'entre ses lèvres pulpeuses, il étire son dos suivit de ses longues jambes imberbe et de ses petites oreilles de chiot sur le dessus de son crâne. Il se retourne jusqu'à enrouler le corps nu de Louis de ses membres engourdis, sa figure se niche comme à l'habitude ; dans le creux de son cou. Inspirant et expirant de longues bouffées de son parfum mêlé à celui des baisers et de l'Amour.

- Mon Amour, mon chiot, appel Louis.

Ses mains tombent sur la chute des reins du bouclé en balayant d'un mouvement sec une boucle collée à sa joue. Il dépose ses lippes sur le front lisse du plus jeune en reserrant sa prise sur le bas de son dos.

- Mhh lou ?

- Tu es tellement doux bébé.

Celui aux yeux verdoyants gémit contre la peau lors des paroles de son Amour. Il lie docilement leur main avant de baiser le dos de la sienne, créant un chemin tiraillant de frissons sur la chair laiteuse de son bras. Harry resserre son étreinte autour de lui, empêchant presque Louis de respirer convenablement.
Ses paupières sont fermement closes faisant frôler de ses longs cils le haut de ses pommettes. Ses lèvres sont d'un rouge cerise en contraste avec la naissance de son cou précédemment torturé par la barbe rugueuse du châtain sans oublier les nombreuses marques laissées après de tumultueux combats de succions, marquant sa peau clair de tâches rougeâtres et violines.

- Je peux encore sentir le goût de ta peau sur ma langue, tout comme la chaleur consumante de ton souffle contre mon oreille et tes cris jouissifs à m'en arracher l'âme, déclare-t-il en caressant la longueur du dos d'Harry de la pointe de ses ongles.

Une fine couche de buée imprègne les minuscules vitres des fenêtres figées au plafond, masquant la vue extérieur où de délicats flocons s'échappent des cotonneux nuages et de la blancheur des cieux. La morsure hivernale s'accroche à tous ce qui est en travers de son chemin, elle recouvre la petite ville d'un épais manteau de neige. La nature se fige, arrêtant avec elle le temps et les gens, hormis ses deux garçons qui sont devenus pour l'un des hommes et pour l'autre restés des enfants dans un monde trop grand.
Ils sont là, bercés dans leur cocon sans distinguer une différence avec le temps. Savourant le fait d'être collé et lié. Ils s'embrassent, dégustent les lèvres de chacuns en faisant caresser leurs langues les yeux toujours fermés. Ils se ressentent, éprouvent avec des touchés lents et aimants.

Une douce mélodie s'ajoute à la scène passionnante dont ils sont les uniques personnages principaux, c'est avec sagesse et finesse qu'un second baiser est échangé. Louis abaisse sa tête au niveau de celle du brun tout en faisant mouver ses lippes contre la douceur de soie de celles de son petit-ami. Sa bouche longe la longueur de sa mâchoire jusqu'à son lobe d'oreille qu'il aggripe du bout de ses incisives provoquant de laborieux frissons le long de l'échine d'Harry.

- Si bon, déclare le mécheu en suçant la peau en dessous de son oreille.

L'une des longues jambes du chiot s'immisce entre celles petites du châtain, son genoux frôle les fesses dénudées du plus vieux le faisant entre-ouvrir ses perles azurées enrobées d'un profond désir envers son hybride adoré. Il détail les traits ensommeillés de son visage, passant par son front, ses paupières closes où ils s'imaginent les deux iris émeraude pour lesquelles il est tombé. Son nez droit, ses pommettes saillantes et rosées, ses lèvres ourlées et son menton escamoté qu'il a longuement embrassé après cette soirée en folie.

Le temps semble repartir. Le petites gommettes crystalisées tombent des nuages avec plus de lourdeur sur la végétation dêvétue de son habillement naturel. Un sifflement austère brise le calme froid et hivernale aux abords de leur étroite maison, les branches imposantes des sapins craques et tremblent à la température du temps. La lune est gelée dans sa robe blanche et creusée malgré cela son éclat reste le même, presque aveuglant et limpide. Elle effleure de sa beauté les voies lactées adjacentes à sa position dans le système solaire.

- Je pourrai même voir les flocons tomber dans ton regard si tu n'avais pas les yeux fermés, souffle le plus petit en caressant la masse de boucles contre son cou.

Il est possible d'aimer sans raison précise, peu importe les caractéristiques d'une personne. L'Amour foudroie ceux qui le méritent à des moments improbables, elle leur offre la chance d'avoir un bonheur, ce n'est plus qu'à eux de le tisser et d'en créer des souvenirs inoubliables. Il enrobe leur corps de joie, de douceur et de ferveur.
C'est ce qu'il c'est passé avec le deux jeunes garçons, l'un était invisible aux yeux du monde et l'autre ne demandais qu'à aimer. Alors le ciel et la Terre ont fais en sorte de les réunir et de créer un parfait Amour, celui qui les lirait, qui leur donnerai un moyen d'être bon l'un pour l'autre, de donner plus que de réclamer. D'embomer le monde d'un se filent de renouveau et d'exploit, de redonner les raisons et d'effacer les mauvaises choses.

- Je t'aime.

Un Amour Similaire.

▪ ▪ ▪ ▪ ▪
Hey. Ici s'achève cette courte histoire.
J'espère que vous avez appréciez, pour ma pars c'est le cas.
C'est pour moi une première ; de mettre fin à une histoire. D'un côté ça me tiraille de tout l'intérieur et de l'autre j'ai l'impression d'être reposée.
Aussi, si vous remarquez quelques fautes ne vous gênés pas pour m'en faire pars.

En tout cas dîtes moi en commentaire ce que vous en avez pensé, car vos avis m'apporte beaucoup et que sans vous je ne serai qu'une mauvaise fille qui écrit pour son propre intérêt même s'il en donne le contraire.
So, merci à vous de prendre le temps de lire mes écris, de votez et commentez à longueur de temps, vous étés géniaux et restez comme vous êtes.
Je vous aime. 🌹