Un Amour Similaire.

Partie quatre.

Juin 2011.

- Harry, mon ange, que dirais-tu de m'aider à préparer le dîner de ce soir ? Propose Johanna en souriant au petit bouclé assis sur sa balancelle.

Un couinement gaie suivit d'un hochement frénétique de sa tête approuve sa demande. Son sourire s'agrandit jusqu'à que ses yeux se plissent, aillant une ressemblance énorme avec son fils. La femme aux cheveux brun caresse le haut de sa tête en fourageant les boucles douces et parfumées de l'hybride avant de lui faire signe de descendre et d'aller dans la cuisine.

La maman s'est vite attachée au petit protégé de son fils. Le trouvant particulièrement calme et doux en présence de Louis, même étonnement attachant. Elle ne pensait pas que cet adorable chiot serait d'une si grande importance pour son fils tout comme son fils l'était pour Harry. Elle s'est vite rendue compte qu'ils étaient bons l'un pour l'autre et qu'il serait mal de les séparer alors qu'un amour hors du commun les liaient, les maintenaient eux et leurs pensées, autant rationnelles qu'irrationnelles.

Ils se sont vite mis aux fourneaux, Harry a pris soin de laver ses mains sans que la maman le lui dise ; encore une réussite qui ne manquera pas de garder dans son esprit même si elle est assez minime. Jay lui a montrée comment éplucher les légumes après s'être chargée de faire bouillir de l'eau pour les macaronis au fromage, sachant que Lottie et Louis adore ça et qu'Harry n'est en aucun cas difficile quand il s'agit de nourriture.
Une fois l'eau bouillante elle y glisse les pâtes ainsi qu'une pincée de sel. Elle coupe en lamelles les légumes sous le regard émerveillé d'un bébé chien, mais une fois le dos tourné pour veiller à la cuisson des macaronis Harry a eu la mauvaise idée de vouloir imiter la génitrice de son sauveur, c'est-à-dire de couper les légumes en morceaux sans prêter attention à son doigt qui est nettement trop près de la lame du couteau. Et ce qu'il devait arriver arriva : le couteau rippa sur le bout de son index et une douleur lancinante l'épris jusqu'à qu'il se mette à pleurer en regardant le sang affluer et couler sur la planche de bois près des cubes de courgettes et de poivrons. Johanna se retourna vivement après l'entente des pleurs du plus jeune et fit fasse à la stupefaction ; le bébé de son fils s'est entaillé le bout de doigt en voulant bien faire.

- Mon dieu Harry ! S'agite la femme aux yeux clairs en enroulant son index dans un torchon pour cesser l'écoulement du sang.

Elle le tire avec elle dans la salle de bain où elle le fait assoir près du lavabo. Elle retire le torchon en le jetant dans le balle de linge sale puis elle le glisse sous l'eau froide pour retirer toute trace de sang et toutes bactéries prêtent à s'immiscer dans la plaie. Chance à lui qu'elle soit infirmière quoique, ce n'est pas une entaille profonde donc il ne risque à présent rien. Elle désinfecte son doigt avec un spray ce qui n'empêche pas le chiot de pleurer et de hoqueter et elle termine enfin son soin en enroulant le bout de son index d'un petit bandage.

- Voilà mon ange.

Il sanglote toujours autant en détaillant son doigt maintenant recouvert d'un pansement. Ses perles couleur jade se noient dans les larmes qui terminent par tacheté ses joues rosées et ses oreilles sont écrasées sous sa tignasse brune.

- Ce n'est rien Harry, ça arrive à tous le monde, dit-elle en le prenant dans ses bras.

Ses lèvres se déposent sur son front alors que ses mains frottent son dos pour cesser ses sanglots et hoquets. Sa crise de larmes terminé ils retournent dans la cuisine où l'eau est prête à jaillir en dehors de la casserole, elle s'y précipite pour l'enlever du feu en soufflant de contentement. Elle termine de couper les légumes après avoir nettoyée toutes traces de sang aux côtés d'un hybride bien peiné et malheureux.

Aussitôt la table mise ainsi que le repas prêt ils s'installent devant la télévision qui présente une émission de divertissement avec des personnes connues du pays.