Un Amour Similaire.

Partie trois.

Avril 2011.

- Non chiot, grogne le petit Louis en soutirant le bouclé de devant la cuisinière où se trouve le jeune chiot presque dégoulinant de bave après avoir regardé les œufs et les tranches de bacons cuirent et faire émaner dans toute la maison une délicieuse odeur plus qu'appétissante.

Deux mois qu'Harry prend une énorme place dans le cœur de Louis.
Deux mois qu'il ne peut se resoudre à le laisser s'en aller de chez lui, ne pouvant pas le remettre à la rue.
Deux mois qu'il l'a 'adopté', qu'il s'en occupe et qu'il l'aime comme un garçon aime son animal de compagnie.
Mais il doute sur ceci.. Il n'est pas sur de l'aimer comme il le doit, le bouclé reste tout de même un hybride, un hybride chiot qui a en permanence besoin d'attention. Il a le devoir de l'aimer comme un maître aime son chien mais ça lui est impossible. Ce grand chiot reste aussi un garçon, physiquement sans compter ses oreilles velues.

Un garçon vu de l'extérieur et un chiot à l'intérieur. Il ne sait plus quoi penser, il est perdu.

Une moue peinée prend place sur le visage angélique d'Harry. Ses petites oreilles pendouillent le long de ses tempes, sa lèvre inférieur ressort alors que ses merveilleuses iris s'attristent face au ton indulgent de Louis. Le dis Louis décide de l'emmener dans le salon et de s'asseoir devant la télévision où un documentaire animalié y est présenté en tirant contre lui la grande-petite bête qu'il a recceuillis.

Harry est différent de tous et c'est bien ce qu'il le rend triste.
Sa différence fait de lui une personne unique et une cible pour ceux qu'ils n'en connaissent pas les réels impressions.

C'est déraisonnable de ressentir une quelconque émotion affective différentiel de celle d'un homme à sa bête. Et pourtant la bête dans le cas qui ce présente est mi-humaine et mi-chiot. C'est incroyablement fou.

C'est un couinement venant de cet adorable hybride que la petite bulle songeuse de Louis éclate. Le bouclé s'est allongé sur lui lorsqu'il a sentis que le mécheu divaguait. Sa tête est contre le torse du châtains, près de son cœur. Il a entourer de ses longues jambes celles du plus petit alors que ses mains maintiennent serrés son tee-shirt blanc.

- Harry ? Qu'y a-t-il ? Il l'appel en tirant sur ses longues boucles.

Un second couinemant quelque peu long lui fait relever la tête et froncer les sourcils.

- Hey, jolie bébé, il murmure près d'une des oreilles. Je sais que tu as faim, mais il faut patienter le temps que ce soit près.

Ses petites mains viennent fourager la masse bouclé et gratter l'arrière des oreilles qui se trouvent sous son nez. L'emprise des grandes mains d'Harry sur son vêtement se relâche pour qu'il y entoure son cou de ses bras.

- Adorable Hazzy que tu es..

À quoi bon ?
Peut être que la chance a tournée de son côté et qu'elle lui permet enfin d'avoir ce qu'il a temps désiré depuis de longues années ; un être -non un homme ou une bête- qu'il lui est réservé, accompagné d'un sentiment d'amour et de légèreté.

Pourquoi suivre la descendance des autres ? Imiter à promptement parlé les moindres faits et gestes de chacuns pour ne pas se dissocier de la société.
Et puis tant pis.
Louis ne veut pas se mêler à la foule, il veut le meilleur. Et le meileur fait partie de lui depuis que Harry est arrivé, cet adorable chiot est parvenu jusqu'à lui telle une tornade, un cadeau des cieux.

Et il en a l'unique responsabilité à présent.

- Ne bouges pas, je nous apporte de quoi déjeuner dans quelques minutes, il secoue les petites oreilles en lui offrant un regard doux.