Chapitre 3

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Mon cœur battait a une vitesse folle et je ressentais des tats de trucs qui partaient de mon ventre à ma poitrine.

Mes larmes coulaient de plus belle. Je ne savais pas vraiment si je pleurais de tristesse ou de joie...sûrement les deux.

Les lèvres de Josh étaient tièdes, elles avaient un goût sucré, très doux.
Je l'entendait pousser un soupire de soulagement.
Il m'entourait de ses bras. Je fermais les yeux.

Je respirais l'odeur de toute ces soirées d'hiver que nous avons connues au paravent.

Je mettais ma tête sur son épaule et il me murmurait:

- Je t'aime.

Mes lèvres frôlaient son cou.

- Moi aussi je t'aime.

Mes larmes coulaient à nouveau, mais cette fois ci j'en étais sûre, s'était des larmes de tristesse. Il me relèvais doucement le menton et m'embrasse encore.

Le soleil allait se coucher et nous étions toujours dans la forêt. Nous préparions un plan d'évasion.

Tout était déjà planifié: la préparation du strict nécessaire, les adieux au endroits qui nous sont cher, où allions nous partir et comment.
La seule chose sur laquelle nous hésitions encore était : que faut-il faire de nos familles?

Tout leur raconter? Ne rien dire et nous enfuir ? Leur mentir en simulent que nous voulons habiter ensemble? Les emmener avec nous?

On ne savaient pas encore. Et les militaires pouvaient venir nous chercher à tout moment... Nous déçidions de rentrer chez nous et de préparer un sac.

Je rentrais en prennent soin de ne pas claquer la porte, de manière à ce que mes parents ne sachent pas que je venais seulement de rentrer.

Mais comme je ne suis pas douée je fermais la porte en faisant un raffut pas possible...

Un drôle de souvenir me revint en mémoire.
Je n'avais pas plus de 5 ans et je jouais à l'infirmière quand mes parents étaient malades. À chaque fois que j'essayais de prendre soin d'eux, je faisais tout rater... par exemple, pour savoir si leur cœur battaient, je claquais ma tête sur leur poitrine
- ce qui leur faisaient un mal de chien-.

- Ella? Dit ma mère en marchant d'un pas sonore vers ma direction. Ses talons claquaient le carrelage fermement.

Elle tenait un torchon et s'essuyait les mains avec.

Quand elle arrivait d'un pas aussi lourd, mieux valait jouer l'innocante...

- Oui??? Dis-je avec un large sourire

- Où tu étais? Je me suis inquiétée pour toi!

- Oh j'étais partie faire un tour en ville avec Jo...Joseline! Une..heu..amie à moi qui...heu...

- Bon, bon très bien mais la prochaine fois je veux que tu me prévienne! Compris?

Puis ma mère repartie comme elle est venue. Je l'entendait marmoner quelque chose que je ne compris pas.

Je crois que mon petit numéro avec cette Joseline imaginaire ne l'avait pas vraiment convincue, mais bon.

Je remonttais dans ma chambre, perdu dans mes pensées.
Arrivée là haut, je fouillais sous mon lit pour trouver un sac assez large pour y ranger ce dont j'ai besoin.
Je sortie une vielle sacoche. Elle appartenait à ma grand-mère je crois. La ressortir me remplie de nostalgie. ( Comme si j'avais besoin de ça...)

Dedans j'y mis :
-Deux couvertures assez chaudes
- quelques vêtements
-un pistolet avec ses recharges
- une vingtaine de petits pains
-quatre bouteille d'eau
- une photo de ma famille
-Des carte postales et une plume
Mon sac était maintenant plein à craquer.
Ça me fendais le cœur de faire ça mais j'écris ma lettre d'à Dieu à mes parents...

Mes chers parents

Je veux que vous sachiez que je vous aime de tout mon cœur. Et c'est pour cette raison que je doit vous quitter. Aujourd'hui, Josh m'as appris que le gouvernement allait m'enlever, moi et d'autres gens pour une raison que l'ont igniorent encore. Nous avons pris la décision de nous enfuirent pour notre sécurité, mais aussi pour celle de nos deux familles. Je m'en sortirais je vous le promet. Mais voici mes instructions :
Cachez cette lettre, personne ne doit la voir appart vous.
Ne parlez de notre évasion à personne.
Si on vous demandes où nous sommes, dites que nous sommes morts noyés où écrasés par quelque chose...
Prenez contact avec Doriane, elle vous réconfortera mais en échange, moi et Josh vous supplions de leur fournir de quoi vivre.
À notre arrivés dans notre nouvelle vie, nous vous tiendrons au courant. S'il vous plais, ne cèdez pas. Pour nous. Vivez, soyez heureux, ne vous en faites pas pour moi, tout ira pour le mieux.
Je vous aimes et ne vous oublirez jamis. Votre fille
Ellanore

Arrivée à la fin de ma dernière ligne, l'émotion était trop forte, je cèda et laissa sur le papier jauni, deux grosses larmes en guise de signature.

Je n'arrivais pas à croire que ce matin encore je me réveillais, pleine de gaietée, d'espoir et de joie de vivre.
Maintenant, j'était tout le contraire.
Pleine de tristesse, de désespoir et plus aucune envies de vivre... Je repliais la lettre que je glissais dans une enveloppe du même teint que je papier. Puis, je retrempais ma plume dans l'ancre et de ma plus soigneuse écriture marqua les mots " À mes parents"

Je me lèvevais de mon bureau, les jambes en coton.
Cacha ma lettre sous mon oreiller, puis, alla jusqu'à la salle de bain.

J'enlevais mes vêtements, les jetèrent à terre avec rage.
La chose que je vis dans le miroir, n'avais aucun rapport avec la jeune fille de se matin qui se dépèchais d'aller manger son petit déjeuner.

Je regardais mon reflet, nue, les yeux rougis par les larmes, les cheveux en emmêlés par le vent et les mains de Josh.

Josh... et moi qui pensais que nous n'étions que les meilleurs amis du monde... Je n'ai rien vu venir du tout. Je lâche alors un long soupire et monte dans la baignoire.

L'eau est chaude, relaxante. Je me lave les cheveux, le visage, le corps, puis sort. Le tapis de bain est doux, j'agitte mes orteils dessus.

Des souvenirs de moi, enfant, jouant avec ce tapis de bain me revinrent en mémoire.
Je m'autorise un mince sourire.
J'entreprends de me sêcher les cheveux avec un serviette.

Une fois entièrement sèche, je me sort une chemise de nuit à voiles blancs, paisibles.
Puis, je me fais une natte sur le côté. Je me regarde dans la glace. Mes yeux rougis avaient laissé place à de magnifiques yeux azur. Ma peau creusée par les larmes avait pris un teint pêche. Mes joues étaient rosées. J'inspirais un grand coup et me préparais à être la plus élégante et souriante possible pour le dernier souvenir que je laisserais à mes parents...

Une ÉtincelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant