Une Étincelle

Chapitre 6

Je flotte. Je flotte à la surface de la mer. Je glisse même. C'est lisse, c'est frais, c'est doux. Face à moi, je peux apercevoir mes dunes. Le ciel à des couleurs pastel. Comme dans un rêve. Peut être même que je rêve en ce moment... Qui sais. Au loin, sur le sable, je vois Josh. Je ne peux pas m'empecher de sourire. Il me dit quelque chose, mais je ne comprends pas. Il reprononce ses mots. Puis, je fini par comprendre. Mon sourire se dissipe. " Bien dormi?" Voilà ce qu'il me dit. Puis, la mer, les dunes et Josh sont comme aspirés par une force invisible.

De peur, je ferme les yeux et lorsque je les rouvres, je suis chez, moi dans ma chambre.
La lumière d'un doux rayon de soleil filtrait à travers ma fenêtre. Je me réveillait la fraîcheur du matin sur le visage. Le sourire de ma mère illuminait le début de ma journée.
Je me souviens de ce matin là. Ce n'était pas il y'a si longtemps, mais ça me parait déjà si loin...
Mais, c'est étrange. Je suis ici, avec elle, je touche du bout des doigts mes draps. Comme pour la surface de la mer, c'est doux et frais. Ce n'est pas normal tout ça... Ma mère me sourit avec son visage si tendre, calme et serein. Je lève les bras pour l'étreindre, mais je n'y arrive pas! C'est comme...comme si...comme si j'étais attachée! Je suis pétrifiée par la peur. Et devant mes yeux, ma mère se décompose aussi. Elle se fait aspirée. Soudain, tout deviens clair...
Oh non. J'espère que ce n'est pas ça! J'espère que se n'est pas se que je pense!
J'enttend une voix rauque et effrayante.
Quelqu'un me secoue violament et je me réveille en sursaut.

Le doux visage de ma mère laissa place à une figure ronde et écrasée. Deux yeux noir perçants me fixaient. À côté d'eux, une lumière aveuglante m'agressait et la fraîcheur du matin n'était qu'une poche à glace qui ne fesait que congeler mon cerveau. Un crit strident s'échappa de ma bouche. J'essayais de plaquer mes mains dessus mais je n'y arrivait pas. J'étais attachée à une table métallique.
- Je suis où là?! Hurlais-je au militaire.
- Hahaha, tu es en Enfers, ma petite!
Je senti quelque chose rentrer et sortir dans mon bras.
Puis, le militaire sorti de la pièce en continuant son rire de plus en plus fort, comme pour me le faire entendre jusque dehors.
Je me mis à sangloter comme une idiote. Je sais bien que je ne suis pas en Enfers, mais c'est tout comme. Je suis au camp militaire de Josh. Tout ce que j'ai fait pour essayer de leur échapper n'a servi à rien! La lettre, la fuite, la marche, l'auberge, les larmes... Tout ça n'a maintenant plus aucun sens. Et je me retrouve coincée comme un animal, dans cette grande cage aveuglante. Je ne sais pas se qu'ils veulent de moi, mais j'ai bien l'intention de ne pas me laisser faire! Pour l'instant, je suis assez mal partie... J'essaie de m'enlever ces bandes en métale qui me font terriblement mal, mais c'est impossible. Je suis extrêmement faible. Comme si ont m'avaient injectée un tranquillisant.
Josh! Il faut que je l'appelle! Je cri, mais se cri ressemblait plus à un oiseau enroué qu'à autre chose...

Une petite voix me répondit. Elle n'était pas loin. Tout proche même. Je retourna la tête dans l'autre sens, et je vis une douzaine de table, identiques à la mienne.
À ma droite, une fillette d'une dizaine d'années au boucles blondes était sur la première. Cette petite voix devait lui appartenir. Elle me dévisagais de ses grand yeux bleu acier.
- Comment tu t'appelle ? Me demande-t-elle doucement.
- Ellanore. Et toi ?
- Claire. ( un long silence se fit)
Qui est Josh? 
Elle a compris ce que j'ai dit. Mon cri d'oiseau n'était pas si enroué que ça...
- Josh est un ami à moi... Il est sûrement dans ce camp aussi...
- Alors tu sais où ont est?! (Elle à l'air terrorisée) Tu sais ce qu'ils nous veulent??!
Quelques autres têtes se redressent de leur tables pour m'observer.
- Heu...plus ou moins...
(Ils me regardent tous avec empressement.) Le gouvernement nous a enlever parce qu'ils pensent que nous sommes différents. Je n'en sais pas plus. Je sais juste qu'ont est pas en sécurité ici...
Claire devient encore plus blanche qu'elle ne l'était au départ.
La porte de la salle s'ouvre et le militaire arrive, tirant une table métallique. Dessus, un garçon brun tremble recourbé sur lui même. Il doit avoir 15 ans. -Mon âge-. Puis, il ouvre les yeux d'un coup en poussant un cri. Le militaire se met de la même façon qu'il s'est mis au dessus de moi et rit. Il me jette un regard mauvais avant de claquer la porte. Je regarde le garçon dans les yeux, compatissante. Il a de  beaux yeux noisette.

Puis, comme pour les lits d'hôpital, nos tables métalliques se redressent pour nous mettre en position assise.
Devant nous, des écrans de télévision s'allument simultanément. Une sonnerie avec une trompette, un écran noir, et puis, une femme dans la quarantaine apparaît. Elle a les cheveux poivre-sel. Je me dis qu'elle a dû passer des heures à faire dont chignon car aucun cheveux n'en dépasse. Sa peau bronzée reflette la lumière des projecteurs, et sa voix enregistrée nous détruits les oreilles...

- Bonjour, je suis Inès Saïdi, la présidente de ce camp militaire. La NSUSA.- National.Sécurity's.United.States.of. America-
Vous avez été envoyés et réceptionnés grâce au  gouvernement des États-Unis  dans le but d'une expérience scientifique qui pourrait bien révolutionner l'Homme.
Comme cette expérience est classée top  sécrète, je ne peux pas vous en dire plus.
Pour votre sécurité, je vous conseille d'obéir au doigt et à l'œil au lieutenant Fletcher. (Le militaire au casque entre et nous salut comme si de rien n'était...)
Comme je suis souvent en déplacement, c'est lui qui est chargé de vous. Il faut que vous sachiez une autre chose. À présent, vous êtes ici chez vous. Oubliez votre vie passée. Pour vous, une nouvelle aire commence!

La sonnerie avec la trompette retentie et l'écran redevient noir. Mon regard croise celui de Claire. Son petit visage d'enfant désemparé doit être à peu près similaire au mien. Elle doit penser la même chose que moi. Puis, des flots de militaires arrivent dans la salle, nous détachent avec violence et nous fait nous lever.

Trois militaires en combinaisons s'agitent autour de moi. L'un me relève froidement le menton. Les deux autres se sont placés dernière et devant moi. Ils m'appuient dessus de manière à se que je sois droite comme un piquet. Sans tourner d'un centimètre la tête, je regardes ces pauvres gosses qui sont déjà en train de se faire taper dessus par les militaires juste pour se mettre dans une certaine position...
Et je me dit que se n'est que le début des ennuis.