La fin d'une guerre...

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Hello tout le monde! Moi, c'est Nyssa! Comment ça: je te connais pas ?! Je suis la fille d' Héphaïstos ! J'ai 16 ans et, comme vous le savez, je réside à la colonie des sang-mêlé...

La guerre contre Gaïa vient de finir, je suis super heureuse que ça soit enfin fini, que le monde soit sauvé et que les Grecs et les romains aient enfin fait la paix... Moi je suis aussi, traumatisée, apeurée , choquée... Pour défendre la colonie, tout les grecs se sont mobilisés, moi y compris et je ne peux pas m'empêcher de penser à tout ces pauvres ados qui n'ont pas eu de chance dans cette guerre. J'ai vu le sang couler, j'ai vu des ados (de mon âge, parfois plus, parfois moins) tomber. J'ai vu leur corps sans vie, j'ai entendu les cris de terreur poussé par leur amis... J'ai même enjambée des corps pour aller me battre... Et j'ai été au premier rang pour le feu d'artifice. Quel feu d'artifice ? Celui de mi hermanito, Léo. Je l'ai vu exploser... Mon pauvre petit frère... Je le connaissais depuis quoi? Un mois? Mais c'était mon petit frère ( à deux mois près), on s'appréciait. Hélas ! Les gens que j'apprécie sont voués à mourir ! D'abord, mon grand frère, Charles Beckendorf, celui avec qui j'étais le plus proche, est mort dans l'explosion du bateau de ce connard de Luke. Puis, Léo, est mort à cause de cette connasse de Gaïa! Pour lui? Pour Léo? Pourquoi un si grand génie? Pour lui sauver la vie, j'aurais bien voulu être les flammes de cette foutue prophétie ! Le bungalow 9 est maudit, j'en suis sûr.
J'étais resté là, à l'endroit où s'est déroulé la bataille. Alors que tout les demi-dieux, grecs et romain, était à la colonie, en train de soigner les blesser, de plantée les tentes des Romains ou de fêter leur victoire contre Gaïa, j'étais restée. J'ai passée toute la fin d'après-midi, sur le champ de bataille, enjambant les corps et cherchant une trace de vie de Léo mais rien. Je finis par abandonner et monte sur la colline pour rentrer dans la colonie. J'étais triste, affreusement triste. C'était bientôt l'heure du dîner, je me dirigeais vers le réfectoire. Sur le chemin, je vue des corps, les Apollons couraient à travers la colonie pour soigner les victimes et Nico Di Angelo révisait son discours pour les rites funéraires. Quand j'ai posé le pied dans le réfectoire, la corne censé nous appeler a retenti et je me suis assise à la table des enfants d' Héphaïstos. Je n'avais pas faim, une telle tuerie m'avait dégoûter de la vie, pourtant, aux tables alentours, tout le monde fêtait la fin de la guerre. Je n'avais pas envie de faire la fête et ça s'est vu car personne à ma table à oser me parler. Après le repas, le rites funéraires. Tout ces ados que j'avais connu... Pour nous remonter le moral, les enfants d'Apollon nous ont fait un petit concert mais ça ne m'a pas beaucoup aidé. Après la soirée, je suis parti dans mon bungalow pour dormir.

Lui et moi, NyssaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant