Premiers sentiments

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Le lendemain, je me suis réveillée en dernière au bungalow. Peu réveillée, je suis allée dans salle de bain du bungalow pour prendre ma douche. J'ai mis un débardeur et un pantalon propre et j'ai mis mon bandeau rouge dans mes cheveux. Ensuite, je suis partie au réfectoire prendre mon petit-déjeuner. Après m'être servie un gros bol de céréales, je m'assois à une table. À la table d'à côté, il y avait Dakota qui parlait avec trois autres Romains, Franck, Jason et Hazel, je crois. Percy et Annabeth était aussi assis à la même table.  Je les entendais parler :"qu'est-ce que tu as fait cette nuit?!, demandât Jason
- j'ai dormi, pourquoi?, dit Dakota qui n'avait pas l'air réveiller
- et tu vas nous dire que tu t'es fait "ça" en dormant?, demandât Percy"
Je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il voulait dire par "ça" et puis Dakota a tourné sa tête et j'ai vu sa joue... Je l'avais peut-être giflé un peu trop fort, il avait une énorme marque rouge sur la joue. J'avais honte de moi, pourquoi l'avais-je tapé ? Juste Parce qu'il m'embêtait ? C'est pas une bonnes excuse, papa aurait honte de moi... Mais, j'ai failli recracher mes céréales quand Dakota à voulu boire un verre de Kool-truc... Sa main, celle avec laquelle il tenait son verre était brûlée, comme si il avait mis sa main dans le feu. Jasons soupira :"comment t'es-tu fais ça?
- Je te dis que je n'ai fait que dormir!, dit Dakota
- c'est pas bien de mentir quand on est un chef de cohorte, dit Hazel
- C'est moi qui l'ai giflé , ai-je avouée (tout le monde c'est retourné)
- pourquoi ?, demandât Franck
- il a voulu m'appeler "fire girl !
- Quand?, demandât Hazel
- Heu..., ai-je bredouillé (je ne savais pas comment expliqué, j'étais sûr que l'histoire allait être mal comprise)

- Après le feu de camp, a menti Dakota, je suis resté un peu près du feu puis j'ai voulu rentrer au campement mais comme il faisait noir, je ne voyais rien et je croisé Nyssa qui rentrait à son bungalow

- Tu ne l'a vue qu'une fois et tu as déjà retenu son nom?!, dit Percy

- Bah, bafouilla Dakota, c'est simple, tu sais Bacchus, le mont Nysa..."

Plus personne ne parla après, tout le monde prit silencieusement son petit-déjeuné. Les deux grecs et les trois romains partirent, laissant Dakota (qui n'avais pas fini de manger) seul. J'ai mangé mes céréales en silence, parfois je jetait un coup d'œil à Dakota qui mangeait seul. Une fois, nos regards se sont croisés et nous avons échangé un regard gêné. J'avais horriblement honte de moi, je suis la pire des demi-déesse. Il a finit de manger quelques secondes avant moi et est parti. J'ai fini mon bol et puis je l'ai posé avec les couvert à laver. Puis, je suis resté là, devant le réfectoire. Le remord que je ressentais est devenu encore plus fort: il fallait que je m'excuse! D'un coup, je me suis mise à courir en direction du campement romain. J'ai courut le plus vite que je pouvais et dans la forêt, j'ai fini par le repérer. J'ai accéléré et crié :" Dakota! Attend!" mais il ne parut pas m'entendre. A quelques centimètre de lui, je lui attrape le poignet pour qu'il arrête d'avancer. Il s'est retourné, j'étais essoufflé et je respirais fortement mais je réussi à dire :"Dakota, faut qu'on parle", il n'avait pas l'aire effrayé, ni de me craindre, c'est déjà un bon point. Il me regarda longuement et fini par me dire :" tu vas bien?!

- Oui, ai-je répondu toujours essoufflé, c'est... C'est que j'ai courut pour te rattraper, mais il faut qu'on parle" Je me suis adossée à un arbre et me suis laissé glisser jusqu'à être assise parterre, j'avais le jambes en coton. Dakota s'est assis à coté de moi et m'a demandé avec une voix douce (ce qui faisait un peu bizarre) :" Parler de quoi, Nyssa?

- Je..., ai-je bafouillé (j'ai regardé sa joue et le remord s'est emparé de moi), par les dieux! Dakota, je suis désolé!

- Désolé de quoi?, me demandât-il

- Te d'avoir giflé, ai-je dit au bord des larmes, je suis tellement désolé. C'est qu'avec cette guerre, la disparition de  Léo... J'étais à cran,  j'ai pris le premier qui passait et j'ai passé mes nerf dessus comme si tu étais un punchingball. Je suis désolée

- C'est pas gave, je peux être très embêtant, dit-il sur un ton calme, je comprends que tu te sois énervé

- "Pas grave"?!, ai-je répété, mais je t'ai laissé une trace sur la joue! Je suis un monstre!

- Mais non, je te dit que ce n'est pas grave, dit-il en posant sa main sur mon épaule"

Normalement, j'aurais pas aimé qu'un mec que je connais à peine et à qui j'ai mit une gifle soit aussi gentil avec moi et pose sa main sur mon épaule comme pour insister sur le fait que ce n'ai pas grave. Mais quand Dakota l'a fait, je n'ai pas trouvé ça bizarre, je trouvais ça réconfortent. J'ai regardé sa main :" et "ça"?, ai-je demandé, comment j'ai fais pour te brulé la main?

- Quand le monstre nous a attaqué, dit Dakota, j'ai sursauté et je suis tombé à la renverse, pile au moment où ma main a touché le sol, tu as fait apparaitre un cercle de feu

- Je suis désolé, Dakota, ai-je dit avec une larme qui coulait sur ma joue

- J'insiste: c'est pas grave, dit-il

- Pourquoi tu es aussi gentil alors que j'ai été méchante?, ai-je dit en essayant de retenir mes larmes

- Par ce que tout le monde peut faire des erreurs, tu ne vas pas pleurer pour si peu?

- C'est que je peux pas m'empêcher de penser à tout ces morts, à cette guerre meurtrière et à..., ma voix se brisa, et à Léo"

Je fondit en larmes, Dakota ouvrit grand ses bras pour que je viennent pleurer sur son épaule, ce que je fit. On se connaissait à peine et pourtant, il me serrais dans ses bras pour me réconforter et pourtant, il savait parfaitement quoi dire. j'étais en train de tremper son t-shirt et il me dit :"tu en a gros sur le cœur, pleurs ça fait du bien de pleurer". Quelques minutes plus tard, j'ai réussi arrêter de pleurer mais je suis resté dans ses bras, la tête su son épaule. Mon cœur battait à cent à l'heure, je n'avais pas envie de quitter ses bras réconfortant mais pourquoi? L'amour. Pourquoi je l'aimais? C'était un inconnu, un romain et un fils de Bacchus! Il n'était pas beau, pas intelligent et pourtant je l'appréciais, je voulais rester près de lui. C'était la première fois que je ressentais ce sentiment mais j'en étais sûr: c'était de l'amour. J'ai fini par le lâcher, il m'a regardé et a demandé:" Nyssa?

- Oui? " Il me pris les main pour m'amener vers lui et posa ses lèvres sur les mienne et mon cœur s'est mit à battre encore plus fort :" Je t'aime, a-t-il murmuré

- Moi aussi, ai-je ajouté" Je l'ai serré dans mes bras, fort et il en fis de même. Soudain j'ai entendu quelqu'un arrivé dans la forêt, Dakota et moi avons eu le même réflexes: se lâcher immédiatement et courir vers le campement pour lui et vers mon bungalow pour moi.

Lui et moi, NyssaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant