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Tu rigole, mais tu riras moins demain ma petite...

S'il y avait bien un point positif dans tout ça, c'est que pas une seule fois je n'avais pensé à Josh et à ses mensonges. Et rien que pour ça - on y croit tous - j'aurais envie d'embrasser Drew.
Rien que pour ça, pas du tout pour ses magnifiques lèvres et de son corps des plus sexy.

Je calmai un peu mes arrières pensées à la limite du malsain et me jetai sur mon lit. Il n'était que 13h, et j'allais sécher toute l'après midi. Je demanderai aux filles de me filer les cours.

C'est sur ces pensées que je m'endormis.

[...]

Ce putain de réveil vint comme chaque matin m'exploser les tympans.

- De la torture ce truc... râlai-je.

Malgré la sieste que j'avais faite hier, j'étais toujours aussi fatiguée et mon envie d'aller au lycée était proche de la barre des -1 640. Mon temps de repos n'avait pas duré la veille, puisqu'à peine réveillée, vers 18h, mon téléphone avait sonné. Ma mère m'avait sauté dessus, hurlant dans le combiné, me demandant si j'allais bien, qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de moi la veille. J' avais prétexté couver quelque chose mais je la rassurai en disant que j'allais en cours aujourd'hui.
Je ne tenais pas à manquer trop de cours, cela réjouirait sans doute Josh, qui penserait que c'était à cause de lui.
C'est à cause de lui, idiote.
Il n'était pas obligé de le savoir. Ça lui ferait bien trop plaisir et je ne voulais pas de ça. Je voulais qu'il souffre.

Sur ces pensées de vengeance, je me préparai. Et une fois mon train-train matinal accompli, je m'en allai à la fac, écouteurs dans les oreilles.

J'étais prête. Prête à affronter cette journée de merde qui m'attendait. Je voulais plus que tout profiter.
Mes parents n'étaient pas là pendant une semaine, ce qui voulait dire que je pouvais faire tout ce dont j'avais envie, sans me soucier de ce qu'ils penseraient. Ils ne seraient jamais au courant de toute façon.
Donc, comme je l'avais promis aux filles, j'irai à la soirée de Cassandra cette semaine. Elle aurait lieu vendredi et mes parents rentraient dimanche soir.

Je réflechis à ce que j'allais porter, tout en m'asseyant sur notre banc habituel. Ce fut ma meilleure amie qui me rejoignit la première.

- Salut chérie !

Je grimaçai suite à ce surnom, qui ne me rappelait que trop bien Drew.
Elle rit.
- C'est quoi cette tête, qu'est-ce que j'ai dis ?
- C'est comme ça que Drew m'appelle, mais en espagnol, avouai-je en accentuant ma grimace.

Elle rit encore plus puis reprit plus sérieusement :

- Toujours pas aujourd'hui que tu vas passer à autre chose hein ?
- Je suis pas sûre de comprendre ta question Alex...
- Tu ne sortiras pas avec un autre mec avant un moment, après ce que tu as appris de ton abruti d'ex...?

Je détournai le regard et me concentrai sur la route en face de moi.

- Je ne sais pas Alex. J'en sais rien. Je devrais probablement lui en vouloir mais en fait c'est pas de la haine que je ressens. Plus de la décéption. Et j'aime pas ce sentiment, j'aurais préféré le détester en fait.
- Tu sais, ce n'est pas le premier connard que tu rencontres et ce ne sera pas le dernier. Et je suis persuadée que tu penses qu'ils sont comme ça. Mais je te promets qu'il y en a des moins cons que d'autres. Et Maxime, Drew, Sam et Cody font partie de ces personnes.

Il n'y a qu'un pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant