Chapitre Sept ✓

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Jennifer Fitzgerald







Après avoir effectué les dernières exigences de mon coach de hockey, j'agrippe mon gros sac rempli des effets nécessaires pour ce sport et entreprend de sortir de la patinoire extérieure. J'avais eu une longue et épuisante journée, alors rester au froid pendant deux heures et demi ne me fait ni chaud ni froid. Je salue mes coéquipières d'un geste de la main et marche quelques mètres pour afin atteindre la grande porte bleue foncée du vestiaire des filles. Alors que je plaque légèrement celle-ci, une main effleure mon épaule, assez pour faire parcourir quelques frissons et m'arracher un petit cris nerveux. Je me retourne, respirant un peu trop fort, ce qui cause un nuage de buée, puis fronce les sourcils face à celui qui a fait sauter d'un bond mon pauvre petit cœur. Aaron.







"Oh, je ne m'attendais pas à te voir ici." S'exclame le mécheux.







Je fixe pendant un laps de temps le ciel tantôt rosé se diriger vers une couleur du type bleu marine et noir. Les étoiles commencent à apparaître, créant une autre source de lumière que les lampadaires installés à chaque six mètres.







"Moi de même. Tu joues au hockey ?"







Je laisse parcourir mes doigts dans mes cheveux châtains, défaisant quelques petits nœuds au passage. J'ouvre une barre rendre aux pépites de chocolats, morceaux d'amandes et avoine, puis engloutis aussitôt une bouchée. Je retire mes écouteurs puis arrête la musique qu'y y filtrait, Wild Ones par Flo Rida et Sia, concentrant ensuite mon attention sur Aaron.







"Oui, dans l'équipe de compétition de Hawkesbury. Drôle de situation, un entraînement de hockey, le vendredi soir de la St-Valentin." Affirme le hockeyeur en replaçant son bonnet à l'effigie de Hockey USA.







Que j'aimerais mourir en ce moment.







"Effectivement. Ton entraînement se faisait sur la deuxième patinoire où tu vas entrer sur glace dans quelques minutes ?" Demandais-je en fixant mes patins Graf noirs et blancs que j'ai eu à mon anniversaire, en octobre dernier.







J'observe les lèvres d'Aaron bouger au rythme de sa réponse, en remarquant chaque détail de son visage. Ses yeux bruns. Sa mâchoire bien encadrée. Son nez d'une dimension parfaite. Ses sourcils à la Cara Delevingne. Sa bouche fine. Ses lèvres rosées, lesquelles doivent avoir embrasser tant de filles. Je remonte mon regard vers ses cheveux, scintillants un peu dans le noir grandissant. Ils sont châtains foncés, se plaçant parfaitement dans le portait avec son visage bien dessiné et sa peau bronzée. Dégoûtée de mon apparence face à la sienne, je tortille une mèche devenue brunâtre à cause des flocons qui l'ont inondée, puis regarde à nouveau Aaron, en mode muet.







Qu'il doit avoir d'autres choses à faire que me parler de ses entraînements de hockey, en ce moment.







"Jen ? Comme je disais plus tôt, ma pratique vient de s'achevée, et je t'avais remarquée au début de celle-ci, alors que vous faisiez des tirs au but. Tu manies bien le bâton, mes félicitations." Complimente l'italien en m'offrant un petit sourire en coin.







Depuis mon altercation avec ma cousine Bay, à la fin des cours, je ne cesse de penser comment va se produire sa soirée avec Zayn. Elle m'a prévenue mainte et mainte fois qu'elle avait la foi d'une célibataire, et maudissait l'instant de douleur où si elle flancherait et aurait un petit-ami qui lui annoncerait la fin de leur relation. Il la regarde avec tant de gentillesse, je n'arrive point à croire qu'un colosse footballeur populaire comme lui aille option de cette sorte de sentiments. Qu'arrive-t'il dans les films d'amour quand la personnage principale s'acharne à dire qu'elle déteste le gars ? Elle le dévore d'amour par-après, et réciproquement. Pathétique, mais Bay ne se laissera peut-être pas embobiner - la chanceuse.







shades of personality [z.m] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant