Imagines dans Le Labyrinthe | EN CORRECTION |

Imagine Newt pour @buono02

Imagine commandé par @buono02

Film : La Terre Brûlée

PDV LISA

Je suis assise à côté de Newt, devant Bertha (la voiture), serrée du côté de la portière, la chaleur corporelle de Newt m'envahissant à chaque kilomètres. Soudain, la voiture s'arrête. Jorge sort et nous le suivons. La route est bouchée par des véhicules en mauvais état et des falaises nous surplombent.

- Je n'aime pas ça, du tout, du tout, du tout ... marmonné-je, sur les gardes.
- Tu as bien raison, m'appuie Jorge. Je crois que c'est un piège ...

À l'instant où il finit sa phrase, des déclics retentissent au dessus de nos têtes : des gens armés nous visent. Je suis tellement paniquée que je ne sais pas quoi faire. Je vois mes amis se cacher un à un mais moi, je suis comme paralysée. Là, une main attrape la mienne et m'entraîne à l'intérieur d'une voiture. Je me retrouve assise sur les genoux de Newt, position des plus gênantes ... et ma foi agréable. Newt me plait, c'est clair. Voilà que les battements de mon coeur accélèrent. Nice. Le blond me fixe et un sourire se dessine sur ses lèvres.

- Tu as peur ? chuchote-t-il.

Son souffle chaud me balaie la figure et mon coeur manque un battement.

- Je ... je ...
- Lâchez ça ! crie une voix de fille.

Deux personnes se tiennent devant Jorge qui allait enclencher une bombe. Thomas est à côté de lui et regarde les nouvelles venues avec effroi. Ils se lèvent en signe de soumission. Je n'entends pas très bien ce qu'ils disent : espérons que ça se passe bien. Puis, les deux filles prennent dans leurs bras Aris. Ok, je pense que c'est bon.

Je m'avance prudemment vers eux, Newt derrière moi.

- Je peux savoir ce que vous faites ? s'exclame Minho en pointant quelque chose avec son menton.

Je suis son geste pour arriver sur mes doigts entrelacés avec ceux de Newt. Je le lâche aussitôt et pars rejoindre Frypan, loin de l'asiatique et du blond.

***

Nous venons de trouver le bras droit. Enfin, c'est plutôt eux qui nous ont trouvé. Mais, passons ! Marie, un ancien médecin du WICKED, a soigné Brenda et nous a accueillis chaleureusement. Pas comme Vince qui a essayé de tuer mon amie contaminée.

Je profite de ce temps calme pour me promener à travers le camp et penser à tout et à rien. Je décide alors de m'asseoir sur un rocher, un peu à l'écart.

Quelque minutes plus tard, un imbéciles vient me déranger en plaquant ses paumes sur mes yeux.

- Minho, c'est pas drôle ... soupiré-je.
- Et non, c'est raté !

Quoi ? C'est pas Minho ? Pourtant, c'est le candidat idéal pour ce genre de blagues nulles. Les mains de retirent pour laisser place à un joli Newt, penché sur toi.

- Newt ! Quelle bonne surprise ... marmonné-je.

Le garçon sourit faiblement avant de s'accroupir devant moi.

- Qu'est ce qui ne va pas ? demande-t-il avec l'innocence d'un gamin de 10 ans.

Ça me fait penser à Chuck. Le pauvre petit Chuck, tué par Gally. Une larme s'échappe et coule le long de ma joue ... contre ma volonté !

- Tous ces morts ... soufflé-je.

Je n'ai plus la force de dire quoi que ce soit d'autre. Un doigt vient essuyer ma larme et un autre caresser ma joue. Newt ne dit rien et c'est mieux ainsi. Il entour mes épaules de son bras finement musclé pour m'attirer à lui. Me voilà au sol, contre lui. J'enfouis alors mon nez dans son coup et pleure comme jamais. Je repense à toutes ces victimes, à toutes nos aventures dans le labyrinthe et dans la terre brûlée. Aurai-je un futur auprès de celui que j'aime ? Des enfants, un labrador qui s'appellerait Chocolat ... et la paix dans tout ça ?

Des mains se posent sur mes joues et mes yeux se plongent dans ceux de Newt, magnifiques, brillants ...

- Je ne sais pas quoi te dire ... murmure-t-il.
- Alors ne dis rien, dis-je d'une voix tremblante.

Il pose son front contre le mien et souffle encore plus bas que tout à l'heure :
- Je peux peut être tenter quelque chose ...

Ses lèvres s'approchent lentement des miennes et je craque. Je m'avance subitement pour relier nos bouches. Et là, mon coeur explose. Je place ma main sur sa nuque pour approfondir le baiser tandis qu'il me serre un peu plus contre lui en me tirant par la taille. À bout de souffle, on se détache et il murmure, amusé  :
- Ça a l'air de marcher !
- Le remède le plus efficace au monde ...