Imagines dans Le Labyrinthe | EN CORRECTION |

Imagine Newt pour @rosaqua

COMMANDES EN PAUSE
Toute commande sera ignorée tant que cette phrase sera écrite à chaque début de chapitre.

PDV Cassandra

La fête bat son plein. La boisson de Gally fait rage, on se saoule sous les protestations d'Alby. Au moins, quand l'alcool nous monte à la tête, nous oublions où sommes, le labyrinthe n'existe plus. Le nouveau doit nous prendre pour des fous mais il ne tarde pas à avaler la recette de Gally. En parlant de lui, il me fait la gueule parce que je l'ai battu au bras de fer. Pauvre chéri! Mais j'ai moins fait la maligne quand Newt s'est attablé en face de moi. Il m'a écrasé le poignet contre la table, un sourire en coin. Dieu ce sourire...

Quand ma douleur crânienne devient insupportable, je salue les mecs et me dirige vers les hamacs, luttant pour mettre un pied devant l'autre. Affalée sur le tissu tendu, je repense au sourire de Newt. Un petit gémissement qui ressemble plutôt à une couinement émane de moi et je me tord sur le hamac. Newt est magnifique, rien que le fait d'y penser est jouissif. Puis, d'un coup, je m'endors. Au moins c'est rapide.

Les murs immaculés m'éblouissent. Je suis seule dans une salle carrée, dépourvue de meubles. Soudain, la porte à battants métallique s'ouvre sur un homme aux cheveux grisonnant et aux nez plat.

- Papa ne les laisse pas faire ça, pleuré-je.

L'homme me fixe, aucune expression sur son visage.

- Je t'en prie! hurlé-je, désespérée.

Il ouvre la bouche pour répondre mais des gardes entrent dans la pièce, me saisissant de leurs bras musclés. Je crie, je ressens de la peur, de la tristesse et de la colère. Là, une femme aux cheveux châtains nous rejoins, accompagnée d'une seringue. Je me débats encore plus violemment, les larmes aux yeux.

- Non papa je ne veux pas, empêche la je t'en supplie! Je...

Trop tard. L'aiguille se plante dans mon cou. Tandis que le liquide coule dans mes veines et que je m'écroule sur le sol, j'entends quelques bribes de la conversation entre mon père et la femme.

- Vous avez bien fait Janson. Elle sera un sujet important dans la zone mortelle.

Avant le noir complet, je distingue le regard froid du dénommé Janson, visé sur moi.

Je me réveille en sursaut, le visage de l'homme rat encore dans mon cerveau. Le soleil s'est déjà levé et le petit vent qui me balaie le visage calme un peu mon mal de tête. Je pose mes pieds à terre et admire Newt entrain dormir. Il a les sourcils froncés et la respiration haletante. Il doit être en plein cauchemar lui aussi. J'hésite à le réveiller mais je me dis que, étant la première levée, je devrais en profiter pour aller me doucher. Ça a peut être une fond d'égoïsme mais quand on est enfermée dans un lieu et qu'on est la seule fille par mis une vingtaine de garçons, c'est chacun pour sa peau.

Malgré ma douleur, je marche vers les salles de bain en compagnie d'une tenue de rechange. Arrivée, je me réfugie dans une cabine de douche en prenant bien soin de fermer le rideau.

Alors que me savonnais tranquillement, j'entends la porte s'ouvrir. Je stoppe mon mouvement et me concentre sur les pas qui martèlent le sol. Je perçois quelques reniflements, comme si quelqu'un pleurait. Je me rince, me sèche et m'habille à la vitesse de la lumière et passe le bout du nez en dehors. Je reconnais la silhouette de mon petit Newt d'amour.

- Newt? appelé-je timidement.

Il se tourne subitement vers moi, me faisant découvrir des yeux noisettes rougis par les larmes. Il a vraiment sale mine. Il avance vers moi, tremblotant et s'effondre dans mes bras. Impuissante, je lui frotte le dos et le laisse pleurer sur mon épaule.

- Ça... va? demandé-je quand ses sanglots se sont calmés. Tu as mangé des oignons avec tes yeux ou quoi?

Il se détache de moi et me fixe, sourcils froncés. C'est noté. Évitez tout genre d'humour quand quelqu'un est au bord de la dépression.

- Il... Pourquoi tu... bégayé-je.
- Un cauchemar.

Je l'encourage à continuer du regard.

- Je... j'étais dans une maison... je devais avoir quoi... un peu moins de dix ans? Je jouais avec une petite fille qui semblait être ma sœur. Soudain, des éclats de voix retentirent a l'étage. Des rugissements mêlés à des gémissements, c'était vraiment bizarre. Puis, plus rien. Là, ma mère, transformée en une sorte de zombie est descendue... elle avait... la tête de mon père dans sa main et... des gardes sont entrés et ils ont... tirés. J'ai vu son corps s'écrouler et je... je...

Il était désemparé. Dans un élan, je l'embrasse à pleine bouche. Il met du temps à me rejoindre dans cette valse langoureuse. Le baiser est salé par ses larmes mais je sens qu'il y met de l'amour. Je brise le lien pour reprendre mon souffle et chuchote:
- Moi aussi j'ai fait un cauchemar...
- Et ben moi, j'ai rêvé que Gally faisair fait un gang-bang avec des licornes. C'était ter-ri-fiant! fait la voix de Minho.

Nous nous tournons vers lui. Torse nu, sa serviette sur les épaules, il a un sourire collé au visage, un sourire que tu as envie d'arracher.

- Roh la la... Continuez à faire vos trucs et faites comme si j'étais pas là, ça vous va?

Nous rions légèrement et je sèche les joues de Newt avec les pouces. Je ne le laisserais jamais tomber, jamais...

Voilà voilà!
Hé mais c'est que je suis plutôt fière de cet imagine!
Avis?