Chapitre 18

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On danse, on parle et on rigole. Il commençait à faire froid dans la terrasse alors avec les filles on à décider de rejoindre les garçons à l'intérieur. Au Luxclub, le carré VIP est en hauteur donc on voit tout le monde d'en haut, et la boîte ne cesse de se remplir.

A un moment, alors qu'on était tous assis en train de parler, le gros sifflement de transition du DJ retenti et Leila se lève d'un coup.

Leila : J'adore cette chanson !!!

Je reconnais de suite la chanson de Bellini, samba do Brasil, (

) quand je faisais de la samba je dansais souvent sur des rythmes comme celui –ci et j'adore cette chanson. Leila me tire par le bras. Leila : Tu m'as dit que tu étais brésilienne et toute les brésilienne doivent savoir danser la samba ! Allé viens suis moi ! Je n'avais pas tellement le choix... elle m'aurait arraché le bras sinon. Je m'attendais à ce qu'elle me fasse juste sortir de la table mais non ... elle me fait dévaler les escaliers et on se retrouve toutes les deux en plein milieux de la piste. Sur le coup je ne sais pas trop quoi faire et puis cette petite folle qu'est Leila, commence à danser comme une pro ! Et puis tant pis ! Je la suis... je suis super contente de remarquer que je n'ai pas perdue la main. J'adore toujours autant la danse c'est fou ... même avec des talons la samba se danse. Bizarrement Leila et moi connaissons les même pas, du coup on est super synchro. Leila : Mais tu danse trop bien ! T'as déjà fait de la samba ? Moi : Oui il y a un an, je prenais des cours avec une femme qui s'appelait Camilla. Leila : Mais c'est ma prof ! Je comprends mieux. Allé Samba ! Quelques parts ça ne m'étonne pas, Camilla est un professeur super compétent et deux fois championne du monde en danse latino-américaine. Et puis il n'y a pas beaucoup des professeurs de samba par ici. On explose de rire toute les deux. Je remarque alors, que les gens s'écartent peu à peu de nous ...Oh la honte ! « ON FAIT DU BRUIT POUR NOS DEUX MAGNIFIQUES DANSEUSE DE SAMBA », ça c'est le DJ ... Les gens commence à crier autour de nous, Leila me fait signe de ne pas m'arrêter... Bon dieu... Mais qu'est-ce que je fais ? Je lève un peu la tête et je vois tout le monde sur le balcon qui nous « encouragent » en criant et en sautant. De vrais fous ... Anthony et Alexandre ne sont pas avec eux ... Ils sont dans les escaliers, les bras croisés et nous fixe. Maxence est juste un plus bas, plus en sécurité que ça je pense que ça n'existe pas. Je me sens vraiment comme la maison dans cette boîte. La musique se fini et un rythme beaucoup plus lent prend le dessus... de la kizomba ! C'est « Moça Louca » de Yudi Fox. ( )

La foule se resserre autour ne nous, j'allais m'enfuir pour remonter sur le balcon, et je me cogne malencontreusement contre... Alexandre. Il me souris et m'emmène un peu plus au milieu de la piste. Oulalah... la samba je m'en souviens mais la kizomba ce n'est vraiment pas gagné ...

Il plaque une main en bas de mon dos et fait remonté mon autre main dans la sienne. Puis il commence à bouger, parfaitement, ça ne m'aurais pas étonné...

M : Je ne savais pas que tu étais un pro de a kizomba ...

A : Je pourrais te dire la même chose, tu danse comme une déesse...

Il chuchote dans mon oreille et j'enfouie ma tête dans son cou, mon ventre papillonne. On continue à danser collé serrer, j'ai vraiment très chaud là ...Il fait pression sur mon dos, et me cambre en arrière. Je me laisse faire... il me plaque de nouveau contre lui, je le regarde dans les yeux, je sens sa respiration saccadée sur mon visage. J'ai vraiment envie de l'embrasser, mais pas la... Je remets ma tête dans son cou, mais je ne résiste pas à l'envie d'y déposer quelque baiser. Il frisonne.

A : Fais pas ça. Dit-il dans un souffle.

Je ricane et lui chuchote dans l'oreille.

M : Bah quoi t'aime pas ?

Sa main abandonne le creux de mes reins, et se plaque sur ma nuque, il tire place ma tête en face de la sienne. Ses pupilles sont entièrement dilatées... mon dieu j'ai trop chaud. Il se mord la lèvre. J'en peux plus, je me jette littéralement sur ses lèvres en appuyant sur sa nuque. Sa main retrouve le creux de mes reins en glissant le long de mon dos en déversant une vague de frissons. Nos corps ondulent au rythme de la kizomba et c'est plus qu'aphrodisiaque. Nos baisers s'intensifient, sa langue guide la mienne et mon corps entier bourdonne, mon dieu ...

La musique s'arrête et il desserre son étreinte. Je relâche ses lèvres et prend ma respiration mais j'ai encore envie de l'embrasser... c'est horrible. Il me sourit et me prend la main pour remonter le balcon. Il s'assoie au fond du canapé, et je m'assoie sur ses genoux. Je remarque que Solène et Nicolas ne sont plus là, et que Pauline et Thierry parlent tous les deux contre le bord du balcon, lorsque la main d'Alexandre me retourne la tête. Ses lèvres se plaquent sur les miennes, je porte une main entre son visage et son cou et pose l'autre sur ses trapèzes, juste avant son épaule. Je le dévore littéralement, mon cœur bas à 100 à l'heure. Son autre main remonte le haut de mes jambes et les attire encore plus vers lui, plus près tu meurs. Ses lèvres sont douces mains brulantes, sa langue plus qu'agile jouent avec la mienne et m'en fait voir de toutes les couleurs. Je lui mors la lèvre inférieure et me détache pour reprendre ma respiration lorsqu'il s'empare de nouveau de mes lèvres. Bon dieu... que j'ai envie de lui. J'ai vraiment, vraiment envie de lui.

? : Ca va faire des bébé tout ça !!!!

?: Mais laisse les tranquilles, ils sont trop mignons !

Oups... j'en avais presque oublié qu'on n'était pas tout seuls, bien au contraire. Je me détache d'Alexandre et le regarde dans les yeux. Il me chuchote.

A : J'avais presque oublié qu'on était ici.

M : Pareil ...

On rigole.

Je tourne la tête vers les autres et me replace correctement sur Alexandre, parce qu'avec tout ça il avait presque finit par me coucher sur lui... Je sens ses mains en bas de mon dos et sur ma cuisse. Anthony, Leila, Enora et Tom était assis autour de la table aussi.

Moi : Leila, je peux avoir un verre de ce que tu m'as passé tout à l'heure ?

Leila : Bien sur ma puce, je te le fait tout de suite.

Je la vois prendre au moins 4 bouteilles différentes, et en versé méticuleusement le contenu dans un verre à pied.

Leila : Tiens !

Elle me tend le verre tout rose, et j'en bois une gorgée. C'est vraiment super bon, super vrai et super sucré.

Alex : Tu bois toi maintenant ?

Moi : Non mais c'est super bon ça goûte !

Je lui tend le verre, mais il m'attrape le menton et me fait un bisou en suçant ma lèvre inférieure.

Alex : Je conduis moi je te rappelle. Mais t'as raison c'est pas mal.

Je glousse et il me sourit.

Alex : Vodka noire, cherry, fraise et citron ?

Enora : Exactement !

Moi : Dites elle est ou Solène ?

Tom : Elle est partie avec Nico.

Moi : Ah ok ...

Tom : Elle a dit qu'elle se sentait fatiguée et qu'elle voulait rentrée.

Oui c'est ça ... Solène en boîte qui veut rentrer, ce n'est pas Solène. A mon avis elle a une idée derrière la tête ...

Anthony : Bon il est quand même quatre heures, on va rentrer nous

Moi : Déjà ?!

Je pensais qu'il n'était que deux heures ou quelques choses comme ça ... c'est fou comme ça passent vite. Leila et Anthony nous font la bise et on part. J'espionne un peu Thierry qui parle toujours avec Pauline, la discussion doit être intéressante, parce que ça fait un bout de temps qu'ils parlent ces deux-là. Alexandre a bien remarqué que je n'arrêtais pas de les regarder, la curiosité est un vilain défaut je sais mais j'aimerais tellement être une petite mouche pour savoir ce qu'ils se disent qui les fait sourire comme ça ! Les yeux de Pauline sont étincelants, en même temps devant Thierry je comprends...

Je suis arrachée à mon voyeurisme par Alexandre dont la main se resserre sur ma cuisse.

Alex : Arrêtes de les regarder comme ça ...
Il ricane et moi aussi.

Moi : Oups...

Alex : Il se passe un truc entre les deux-là ?

Enora : Thierry et Pauline ?

Moi : Oui, ça fait combien de temps qu'ils parlent ?

Enora : Aucune idée, mais ça fait un bout de temps quand même...

Tom : A mon avis ...

Enora : Ne dis rien toi, il n'y a que des bêtises qui sortent de ta bouche.

On explose de rire. On continue a parler de tout et de rien et à mon grand étonnement, j'enchaine les verres. Ce cocktail est absolument délicieux, super frais et super sucré. Mes oreilles commence à bourdonné légèrement, et je commence à avoir vraiment très très chaud. Alexandre me prend le verre des mains, je fonce les sourcils.

Alex : Je pense que t'as assez bu comme ça, t'en ai à ton 5ème verres et pour une première fois c'est un peu abusé.

Moi : Mais non j'en ai bu que ... euh...

J'en ai absolument aucune idée... mes pensées son totalement embrumée. Enora est lovée contre Tom, ils sont trop mignon. Thierry et Pauline, parlent encore c'est fou.

Je regarde Alexandre, il est encore plus beau que d'habitude. Il parle à Tom et ses lèvres bougent tout doucement... s'en est presque hypnotisant ... j'ai envie d'attraper ses lèvres... j'ai envie de l'embrasser partout ... Bon dieu l'alcool ça ne me réussis pas ... mais il vraiment trop sexy... Je passe une main sur sa nuque et m'amuse doucement avec ses cheveux. Je le sens frissonner et sa main se balade dans le creux de mes reins... je frissonne jusqu'au plus profond de moi. Je pose ma tête dans son cou, et me concentre sur sa voix... légèrement roque, grave, sensuelle ... elle se distingue parfaitement du bourdonnement incessant des basses de la boîte. L'alcool le rend encore plus excitant... Bon sang....

Alex : Tu veux rentrer ?

M : T'es vraiment trop beau...

Je l'entends rire, c'est magnifique.

Alex : Ouais bon on va rentrer, t'es totalement morte.

M : Non je ne suis pas bourrée... juste un petit peu alcoolisée...un tout petit peu...

Alex : Ouais c'est ça...

Il rigole.

Alex : Bon mec, on va y aller nous.

Tom : Ouais nous aussi, bon on s'est garé devant nous, et.... Ma femme est en train de s'endormir.

Je regarde Enora qui lutte contre le sommeil et l'alcool. Oulalalah... mais on fait vraiment des scènes.

M : Il est où Thierry ?

Je le relève et feint de tomber mais Alexandre m'attrape par les hanche et m'aide à me tenir debout. Plus jamais je bois ... c'est vraiment trop bizarre... j'ai l'impression d'être avec les autre mais loin en même temps ... C'est vraiment très déconcertant... Par contre j'arrive à me concentrer sur chaque détail du parfait visage d'Alexandre... hum...

Alex : La prochaine tu ne boiras pas plus d'un verre. Ton frère est parti il y a vingt minutes et il t'as même dit de ne pas rentrer tard...

Il ne rigole plus, je dirais même qu'il est contrarié. Mais c'est vrai que je ne me rappelle pas du tout d'avoir vu Thierry partir. Il est parti avec Pauline ? Surement.

Alex : Tu ne lui as pas dit que tu dormais à la maison ?

Moi : Si, euh... Non... enfin je ne sais pas trop... je l'ai dit à Solène.

Les mots sortent de ma bouche sans que j'y réfléchisse. Alexandre est beau même quand il s'énerve... j'ai envie de lisser le froncement de ses sourcils... et sa voix est tellement plus grave ... elle résonne dans ma tête comme un puissant aphrodisiaque...

On descend les escaliers pour rejoindre directement le sous-sol. Tom et Enora sont repartis de l'autre côté de la boîte.

Alexandre toque au bureau de Pedro qui crie vigoureusement un « Entrez » qui me dessoule presque de suite. Pedro ne peut pas me voir comme ça ... qu'elle honte...

On rentre.

Pedro : Ah les enfants vous partez ? Vos affaires sont là... ça va Melissa ?

Aie... est-ce que ça se voit que j'ai bu ? Je me redresse et Alexandre me relâche.

Moi : Oui oui très bien.

Il ricane. Et merde...

Pedro : Tu as bu Alexandre ?

Alex : Non t'inquiète, juste un verre en début de soirée.

Pedro : Ok, mais passe quand même par Garibaldi, il n'y jamais de contrôle.

Alex : Ok, de toute façon je pensais passer par là.

J'adore... avec papa c'est pareil. Il se passe tout le message pour prendre le chemin où il n'y a pas de policier. Parce qu'évidemment ils conduisent en ayant bu. Même si j'avoue que je n'ai jamais vu mon père bourré, même pendant les grosse fête de familles ou entre amis où ils vidaient presque une bouteille de whisky chacun. Mais quand j'y pense... pendant les vacances papa s'est toujours amusé à faire du rallye en plein milieu du village avec sa Toyota Supra, sa première voiture,... ce n'était pas qu'un jeu ... tout s'explique. Ça ne m'était jamais passer par la tête que le fait qu'il fasse des 200 à l'heure sur une autoroute en Espagne ou des dérapages sur des pleines Portugaise pourraient avoir un quelconque rapport avec des courses illégales... mais ça paraît logique.

Alexandre prend nos affaires, on fait la bise à Pedro puis nous rejoignons la voiture en saluant Walid au passage.

Pendant tout le trajet j'examine les traits parfaits d'Alexandre... il est concentré sur la route et tellement séduisant...carrément sexy. Il me jette un coup d'œil et je le vois esquissé un sourire.

M : Pourquoi tu souris ?

A : Pourquoi tu me matte comme ça ?

Je baisse les yeux, souris et tourne mon visage vers la route.

A : Te vexes pas bébé, ça me fait rire c'est tout. J'aime bien.

M : C'est vrai ?

Ma vois est beaucoup trop aigue pour quelqu'un de parfaitement sobre. Il ricane.

A : Ouais.

On arrive devant le gros portail noir d'Alexandre, qui s'ouvre automatiquement.

A : T'as besoin d'aide pour sortir princesse ?

M : Mais non ça va, je ne suis pas bourrée.

Il ricane. Bon d'accord ce n'est pas tout à fait vrai ...

Je réussis tout de même à sortir de la voiture parfaitement en équilibre. Alexandre prends mon sac dans la banquette arrière. Je passe devant lui et traverse son jardin. Toutes les lumières sont éteints. Je chuchote :

M : Il est quelle heure ?

A : Mais pourquoi tu chuchotes, il n'y a personne, ils sont partis à trois heures et il va bientôt être six heures.

M : Ah... ils sont partis où ?

A : Pour une randonnée dans les Vosges ou une connerie du genre.

M : Ca veut dire qu'on est tout seul ?

A : Ouais

Il ouvre enfin la porte et je retire mes talons dans l'entrée avant de me précipiter dans sa chambre. Je ne supporte plus ce mascara... il faut vraiment que je me démaquille. Mais c'est lui a mon sac je suis bête...

Il me rejoint dans la salle de bain de sa chambre.

A : Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

M : Il faut que je me démaquille, c'est une histoire de vie ou de mort là ...

Il rigole.

A : T'es vraiment spéciale comme fille...

M : Je sais je sais.

Je lui prends le sac des mains. Il retourne dans sa chambre.

Je m'arme de mon démaquillant et retire tout ce que j'ai dans mon visage... je me sens beaucoup mieux. Ça me fait ça à chaque fois que je sors le soir, j'ai l'impression que mes cils se collent à un certain moment, ou que mon mascara se durcis je ne sais pas trop, c'est super désagréable ...

Quand je finis, je me regarde dans le miroir... le maquillage change vraiment un visage ... en tout cas pour moi c'est le cas et je ne me maquille pas tant que ça. Enfin bref.
Je commence à me déshabiller lorsque je remarque qu' j'ai oublié mon pyjama... je passe la tête par la porte de la salle de bain. Monsieur se déshabille...
Je déglutis.

Moi : Alex... tu peux me prêter un t-shirt ? J'ai oublié mon pyjama

Il retire son pantalon, et garde son boxer noir.

A : Ouais, tient.

Il me ramène un t-shirt blanc. Je le regarde s'avancé vers moi, mon dieu... il est vraiment trop sexy. Il se poste devant moi et mes yeux se balade sans gêne de bas en haut de son corps jusqu'à retrouver ses yeux.

A : C'est moi où les salles de bain ça te donne toujours envie ?

M : Ah euh... je ne sais pas.

C'est vrai quand j'y pense... à chaque fois que je suis dans une salle de bain avec lui l'atmosphère s'électrise plus vite.

A : Attends deux secondes.

Il écarte la porte et me scrute de haut en bas. Je porte un ensemble en satin et dentelle blanche, assez transparents c'est vrai mais je l'aime bien... Le soutient gorge en forme de panier tient mes seins parfaitement sans trop les relever. Oui je l'aime bien cet ensemble ... mais j'ai l'impression qu'Alexandre l'aime encore plus que moi.

A : Tu mets toujours des trucs aussi sexy ?

Ses pupilles se dilatent et son boxer se tend. Son regard devient sauvage...

Je souris.

M : Les salles de bains ça te fait de l'effet aussi à ce qu'il paraît.

A : Ce n'est pas les salles de bains.

Sa voix est tellement plus grave, ses yeux brillant et sombre. Je m'avance vers lui comme attirer par un aimant. Son corps se tend, je déglutis... Je monte sur la pointe des pieds et passe une main dans ses cheveux. Son parfum est terriblement envoûtant... mon dieu comme j'ai envie de lui ... Je me hisse sur lui, il me soulève par les cuisses. Je frôle lentement ses lèvres des miennes, elles sont brulantes. Il s'empare de mes lèvres d'une violence cruellement excitante. Ce baiser est empli de désirs et d'excitation. Il me serre contre lui et recule jusqu'à son lit où il s'assoie, dos au sommier. Je finis à califourchon sur lui avec les jambes pliées. J'ai terriblement besoin de le toucher. Ses mains douces et agiles se baladent sur mon corps en me faisant frissonner de partout. Nos respirations s'accélèrent, il halète. Instinctivement je me balance et me frotte doucement contre lui, il se durcit sous moi... bon dieu... Je relâche ses lèvres et dévore littéralement son cou en laissant courir mes mains le long de son torse parfait, de ses épaules dures. J'ai envie de lui faire la même chose que ce qu'il m'a fait tout à l'heure mais a vrai dire je ne sais pas comment faire... Je me rapproche sont oreille, il grogne... Je sens ses doigts sur ma culotte, qui me caresse tout doucement, je gémis.

M : J'ai envie de toi... dis-je dans un gémissement.

Il appuie un peu plus ses caresses en se concentrant sur une zone qui m'électrise totalement. Puis il dégage délicatement le tissu de ma culotte et ses doigts entre en contact direct avec ma peau hypersensible.

A : Tu veux que je te fasse jouir comme ça bébé ?

Je me redresse sur lui. Il jauge ma réaction.

M : Non... je veux te le faire à toi.

Il sourit, et retire sa main lentement, en m'arrachant un gémissement.

A : Tu l'as déjà fait ?

Je baisse les yeux, un peu gênée.

M : Non... mais te moques pas de moi.

A : Je ne me moque pas princesse... tu es sure ?

M : Oui ! Enfin sauf si tu ne veux pas ...

Il lève les bras, amusé.

A : Hé oh on se calme, je ne me moque pas de toi bébé, tu veux que je t'aide ?

M : Oui.... Dis-je à mi-voix.

A : Est-ce que t'as déjà vu une queue au moins ?

M : Oui... enfin...non... enfin pas en vrai mais je ...

Il m'attrape le menton et rapproche mon visage du sien et m'embrasse amoureusement.

A : Du calme, ça va, ce n'est pas grave, je préfère comme ça en plus.

Je le regarde dans les yeux, sont regard est brillant, d'un bleu magnifique et profond.

A : Donne-moi ta main, celle que tu veux.

Je lui donne ma main qu'il prend dans la sienne et la fait descendre jusqu'à son boxer. Je me recule un peu sur ses jambes pour le regarder faire. Il pose ma main sur le renflement de son boxer et je bouge mes doigts lentement, c'est drôle ... je le regarde dans les yeux... wow ... mon dieu... il est juste magnifique... Son regard est profond et étincelant... j'ai chaud. Je bouge encore mes doigts sous sa main et observe sa réaction, il prend une grande inspiration et ferme les yeux, en retirant sa main de sur la mienne. A mesure que je le caresse il s'agrandit et se durcit, il gémit ... c'est frustrant ce fichus boxer ... J'hésite quelque seconde puis je passe mes doigts sous l'élastique de son boxer en le tirant légèrement vers le bas. Il ouvre les yeux, mon dieu ce regard ... un sourire se dessine au coin de ses lèvres.

A : je vais t'aider...

Sa voix est roque et basse, mon ventre tremble, je déglutis.

Il retire son boxer... euh... elle est ... grosse c'est le moins qu'on puisse dire.

Il prend ma main droite dans sa main et la porte à sa bouche. Il dépose des baisers tout doux sur mon poignet puis passe le bout de sa langue sur la paume de ma main et finis par faire des petits bisous sur le bout de mes doigts en sursautant le bout de mon index. Ma respiration s'accélère... mon ventre chauffe... et se contracte.

A : Tu aimes bien ?

J'aspire un « oui » pendant qu'il se met à mordiller le bout de mon doigt... bon dieu... c'est plus qu'excitant. Il relâche ma main et je la laisse tomber le long de son torse tatoué et descend en suivant la ligne de ses abdominaux musclés à la perfection. Sa peau est tellement douce, j'ai du mal à respirer ... J'arrive en bas de son ventre et mes yeux retrouvent les siens, enfaite il me regardait depuis le début...

A : Donne ...

Je pose le dos de ma main sur la sienne. Il referme nos mains sur lui et les faits glisser de haut en bas doucement.

A : Voilà... maintenant tu continues comme ça ... putain ...

Sa respiration s'accélère.

A : Tu peux t'aider de ton autre main si tu veux.

Je m'exécute et continue mes mouvements. C'est doux, et ... nouveau et étrange à la fois. Il grogne, jure et gémis, le voir comme ça c'est plus que plaisant ou excitant. Je passe mon pouce sur le bout ... c'est mouillé ... Je regarde mes mains ... il est beau jusque-là c'est fou.

A : Putain....Melissa ...

C'est moi qui fait ça ... bon dieu ... je veux l'emmener plus loin ... j'accélère un peu et resserre mes mains.

A : Serre pas si fort bébé ...

M : Oups ... dis-je dans un souffle.

Sa poitrine se soulève de plus en plus vite, il est totalement hors de contrôle, en transe et j'adore le voir comme ça ... Je ne cesse de le regarder en continuant de le caresser.

A : T'es sure ... que ...putain... tu veux aller jusqu'au ... bout... je vais ...

M : Oui je suis sure...

A : Oh.... Putain... Melissa ...bébé...

Tout le bas de son ventre se contracte fortement et il sert les points, un sur ma cuisse gauche et sur l'autre sur le drap de son lit. C'est trop beau, trop excitant, trop tout de le voir comme ça ... et de savoir que je peux lui faire ça. Il finit par fermer les yeux pour se laisser emporter dans un orgasme bruyant en gémissant mon nom... ça sonne comme une magnifique mélodie à mes oreilles.

Je regarde mes mains, il reprend sa respiration, je frotte mon index et mon pouce ... ah c'est bizarre ... je n'imaginais pas ça comme ça ... c'est intriguant. C'est mouillé et sec, et luisant à la fois. Je porte mon pouce à ma bouche ... pourquoi ? Je ne sais pas du tout ... par curiosité surement.

Il ouvre grand les yeux et fixe ma bouche.

A : Oh putain, fait pas ça.

Je retire mon pouce de ma bouche de suite, c'est vraiment bizarre, ni bon, ni mauvais juste bizarre.

A : Ça me donne envie de te baiser comme un fou tu n'imagines même pas.

Je baisse les yeux et étouffe un gloussement.

M : Pourquoi tu parles toujours comme ça quand on ... enfin... dans les moments comme ça.

Il me caresse le visage d'une main en m'approchant de lui.

A : Je ne sais pas, je fais moins attention à ce que je dis. Ça te dérange ?

M : Non pas du tout, c'est bizarre c'est tout.

A : Ça t'excite ?

Je déglutis.

M : Euh... oui, enfin non, enfin euh... je ne sais pas trop... surement.

Il sourit et son nez droit se retrousse, ça l'amuse.

A : Vous êtes magnifique et passionnante Melissa Feliciano.

M : Vous de même Alexandre Menino.

Il m'embrasse amoureusement, simplement et parfaitement puis me regarde dans yeux.

A : Je crois que je n'ai jamais jouie aussi vite, et facilement.

Je ricane.

M : Ah ... et c'est bien ... enfin euh...

A : Plus que bien princesse. Ma copine est une vraie déesse.

Je lui souris.

M : Dis est-ce que je peux ....

Je soulève mes mains. Il les regarde et rigole.

A : Ouais bien sur vas-y.

Il se dégage et je descends du lit et gagne la salle de bain ou je me lave les mains. En voulant regagner la chambre je tombe nez à nez avec monsieur, tout nu avec un boxer à la main.

M : Bah qu'est-ce que tu fais là. Dis-je amusée.

A : Il faut que j'aille me rincer accessoirement et que je mette un autre boxer.

M : Ah oui ...

Il me fait un bisou sur le front et rentre dans la salle de bain. Je regagne le lit et rabat la couverture sur moi. La fatigue détruit toute mon excitation et devient de plus en plus forte. Mes paupières deviennent lourdes. Alexandre se faufile dans le lit et m'attire à lui. Son parfum est juste divin, tout son lit sent ... lui. Je pose ma tête sur son torse et il s'amuse avec mes cheveux ...

M : Alex... ? dis-je d'une voix endormie.

A : Oui

M : Dis, tu es de quelle origine ?

Il a l'air étonné par ma question. Sa main descend de mes cheveux pour caresser le bas de mes reins et remonte encore...

A : Italien de ma mère et portugais de mon père, pourquoi ?

M : Non juste comme ça, par curiosité, et ... il est où ben ?

Il ricane.

A : Avec ma mère bébé.

Il me fait des bisous sur la tête en enroulant les mèches de mes cheveux entre ses doigts. Je me frotte le nez, comme à chaque fois que je m'endors, Solène dis que j'ai cette habitude depuis ma naissance : me frotter le nez quand j'ai sommeil. Je sombre dans un sommeil profond, apaisée et le sourire aux lèvres, dans les bras de celui que j'aime de plus en plus, oui ... je crois que je l'aime.
************************************ ALEXANDRE*****************************

Ça doit faire deux heures que Melissa dors sur moi. Je n'arrive pas à retirer mes mains de son corps, je caresse sa peau douce et suave du bout des doigts où naisse presque des picotements. Elle est parfaite, il suffit que je la regarde pour que ma queue se contracte et sincèrement je n'ai jamais joui aussi vite que sous ses mains. Son innocente, sa douceur m'excite, même sa bouche m'excite, putain sa bouche... enfaite cette fille est carrément bandante de la tête au pied. Pourtant j'en ai baisé des femmes, mais avec elle c'est différent. Quand elle sourit mon cœur se serre. Elle, j'ai besoin de la toucher, de savoir qu'elle est entièrement à moi, j'ai besoin de l'entendre et de savoir qu'elle a confiance en moi. J'ai tellement envie de l'entendre gémir et crier mon nom, j'ai une putain d'envie d'embrasser la moindre partie de son corps...Mais je sais que c'est trop tôt pour elle et je n'ai aucune envie de la brusquer. Et son allergie bizarre n'arrange rien. J'ai connu plus d'émotions en deux jours avec elle qu'en un an. Depuis la mort d'Elyana j'ai l'impression de vivre par automatisme, rien ne me fait rire ni même sourire, rien n'agissait sur moi comme Melissa arrive à le faire. Cette petite femme si douce, si innocente, curieuse. J'ai comme un besoin de la protéger, de savoir à chaque seconde avec qui elle est et si elle va bien. Pourtant je sais que je vais la détruire, c'est toujours ce que je fais avec tout. Je détruis tout, tout le temps. L'anéantissement et la destruction sont des constantes dans ma vie. Tout ce qui pouvait me rendre heureux m'a été arraché et de mon côté je n'ai fait qu'empirer les choses, en me vengeant sur le monde entier et en déversant ma colère sur tous ceux qui voulaient et pouvaient m'aider. Mes parents restent une exception, parce que je sais qu'ils souffrent autant que moi et peut être plus. Je sais que je suis un putain d'égoïste et que la vie ne m'accorde aucun bonheur. Alors j'attends que la seule femme en qui j'entrevois une once de lumière, se rende compte d'à quel point je suis minable et qu'elle parte avant que je lui fasse du mal. Car je le sais, je serais incapable de la rendre heureuse. Elle me regarde avec ses yeux admirateurs à chaque fois que je parle et la manière dont sa peau réagit à mon toucher me fascine, elle est simplement fascinante, mais je le sais ça ne durera pas. Elle ne connait pas cette face destructrice de mon âme, cette ombre noire, personne ne la connais. Pourtant j'ai l'impression qu'elle cherche à la connaître... qu'elle cherche toujours à s'immiscer au fin fond de mon âme. J'ai l'impression qu'elle me comprend comme personne.

Mon téléphone, posé sur ma table de chevet s'allume. Je tends le bras pour l'attraper sans réveiller Melissa. Il est presque huit heure et demi, qui est-ce qui m'envoie des messages à cette heure-ci un dimanche?

Tatiana « Bébé, j'ai envie de baiser. Tu ne veux pas venir chez moi tout à l'heure ? »

Putain, pas elle merde. Elle n'a pas compris que j'en ai marre de la baiser ? Elle me dégoute. J'efface son message et repose mon téléphone.

Quand Elyana est morte, et que je buvais comme un poivrot, et fumait comme un junky, Tatiana était toujours là et elle avait toujours envie de baiser donc je n'allais pas me faire prier. J'avais besoin de me changer les idées. Mais là, je ne peux même pas voir sa tête, elle fait tout pour faire du mal à Melissa et ça je ne cautionne pas. Je ne supporte pas de la voir pleurer, juste de voir ses petites lèvres trembler et ses yeux s'humidifier ça me retourne l'estomac et putain ce que ça m'énerve. Je serais capable de tuer celui qui est responsable de ses larmes. Le problème c'est que jusque-là ce connard de responsable c'est moi. Alors à part l'éloigner de moi je ne vois aucune solution... Mais j'ai beau tout faire, dire les pires saloperies, même sans le penser, elle est toujours là. Et ça m'en rend heureux, « Fais-moi mal autant que tu veux, je serais encore là. Moi sans toi ça n'existe pas » J'aimerais y croire, sincèrement je donnerais tout pour que ce soit vrai. Même si elle ne m'aime pas et que je ne sois pas sure des sentiments que j'ai pour elle, elle me fait aimer la vie. Je suis trop égoïste pour la laisser partir. Et merde...j'ai comme l'impression que cette fille est entrain de greffer sous ma peau, rentrer dans ma tête et commence déjà à y foutre le gros bordel. Elle a besoin de moi, elle a dit qu'elle avait besoin de moi mais putain c'est moi qui ai l'impression d'avoir besoin d'elle. A chaque fois que je la vois ma journée se réchauffe et s'illumine. Elle me rend complètement fou, je ne sais même pas comment ou quoi penser. Je ne pense pas que je l'aime, non ... c'est trop tôt. Au moins je sais qu'elle n'est pas avec moi pour l'argent comme cette profiteuse de Tatiana, ou juste pour baiser parce que merde... elle a toujours été magnifique mais putain qu'est-ce qu'elle était insupportable cette petit Miss Jesaistout. Elle me cassait vraiment les couilles au début de l'année, elle est tellement têtue et curieuse et trop gentille. Mais je crois que c'est ça que j'aime le plus chez elle au final. Melissa Feliciano... la femme la plus intelligente et bandante sur laquelle il m'a été donné de posé le regard ou qui n'ai jamais dormis avec moi.

Melissa commence à s'agiter sérieusement dans mes bras, sa respiration s'accélère.

Mel : Arrêtes toi !non ! Je t'en supplie !

Elle s'agite de plus en plus, elle commence à pleurer, son corps se crispe, merde. Je la serre contre moi, mais elle s'agite encore plus et plante ses ongles dans mon ventre.

Mel : NON ! ALEXANDRE !

Pourquoi elle crie mon nom ? Merde il faut que je la réveille.

J'essaye de la secouer mais je n'ai pas envie de lui faire mal, elle est si petite, si fragile.

Moi : Mélissa bébé, réveille-toi.

Son visage est crispé et les larmes coulent sur son visage.

Moi : MELISSA !

Elle ouvre les yeux d'un coup et ses yeux bleu clair terrorisé se plonge dans les miens.

Mel : Alexandre ...

Elle s'accroche d'un seul coup à mon coup, me serre fort et sombre en sanglots dans mon cou. Putain je qu'est-ce que je haie la voir comme ça...

Je caresse sa tête en essayant de la calmer.

Moi : Chut... mon amour ... ça va ... c'est fini ....

Mon amour ... D'aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais dit ça a personne. Mais avec elle ça semble tellement évident.

Son petit corps se convulse, et frisonne. Putain. Je la porte jusqu'à la salle de bain, j'attrape mon peignoir et la couvre, elle est gelée. J'essaye de la poser à côté du lavabo mes ses jambes se resserre autour de ma taille.

Mel : Non ne part pas, s'il te plait ...

Elle n'arrête pas de pleurer. Je vais péter un câble ... et c'est encore à cause de moi.

Moi : Ok princesse mais arrête de pleurer. S'il te plait.

Je continue à caresser sa tête et elle se calme. Elle relâche son étreinte et je la pose doucement à coté de lavabo. Même comme ça elle est belle... putain.

Je rempli un verre d'eau et le lui tend avec mon mouchoir. J'ai envie qu'elle me raconte son cauchemar, mais je n'ai pas envie qu'elle pleure. J'enfile le t-shirt que je lui avais ramené tout à l'heure et qui est finalement resté dans la salle de bain.

Je suis la devant elle comme un con, elle boit et renifle. J'ai cette putain d'envie de la toucher, de la serrer dans mes bras, mais c'est à cause moi qu'elle est dans cet état merde !

Elle tend le bras et sa petite main agrippe ou t-shirt pour me tirer vers elle. Je prends son visage dans mes mains et colle mon front au sien, ses paupières baissées se relève et magnifique yeux bleus azurs se plongent dans les miens. Putain mais je parle de globe oculaires maintenant... mais qu'est-ce qu'elle me fait ... ?

Elle est bien plus calme.

M : C'était tellement horrible ...

Elle renifle. Je caresse son petit visage, sa peau se réchauffe.

M : J'ai cru que t'avais eu un accident et que t'était partit...

Ses lèvres commençais à trembler... merde...

A : Je ne partirais pas...jamais. Ne pleure pas, bébé.

Elle hoche la tête et la redresse. Elle commence à couiné en caressant mon nez avec le sien et en me suppliant des yeux et en tirant mon t-shirt. Je comprends de suite ce qu'elle veut et je ne vais pas la faire attendre. J'ai comme un besoin omniprésent de cette fille. J'attrape sa lèvre inférieure entre les miennes et elle entrouvre la bouche pour que j'y glisse ma langue. Elle glisse sa main sur ma nuque et dans mes cheveux, ça, ça m'excite... mais putain ce n'est pas le moment ! Sa petite langue me suis et sa bouche pulpeuse se moule parfaitement dans la mienne, je crois que j'ai jamais autant aimé embrasser quelqu'un, même mon ex.

Une musique retentit. Elle sursaute. ()

Moi : C'est quoi ça ?

Mel : Ah euh ... c'est mon réveil.

Elle s'appuie sur mes épaules et descends du meuble pour se diriger dans ma chambre. Je la suis.

Moi : Mais tu règles des réveils à tous les heures ?

Mel : A partir de sept heure oui... mais je les ai tous désactivé là.

Elle à ce petit air renfrogné qui la rend irrésistible, comme si elle était agacé par ma remarque.

Moi : Et c'est toujours ce genre de musique ?

Mel : Ah non tu ne dis rien sur mes musiques hein ! C'est toujours mieux que ton rap hein.

Moi : Je n'écoute pas que du rap.

Mel : Ah bon ? Parce que dans ta voiture il n'y a que ça.

Moi : C'est une coïncidence, mais je te montrerai, j'écoute vraiment de tout.

Ses épaules se relâchent, elle est fatiguée. Elle éteint son téléphone. Je lui tends un t-shirt pour qu'elle dorme, il faut que je règle le chauffage de cette chambre, on gèle ici.

Mel : Tu peux me passer le tient s'il te plait ?

Elle triture ses doigts et baisse les yeux. J'adore quand elle est gênée comme ça.

Moi : Celui que je porte là ?

Mel : Oui ... je préfère. Je dormirais mieux.

Arguments irréfutable. Je lui passe mon t-shirt, et me couche dans lit. Tant mieux je n'aime pas dormir en en t-shirt. Elle se couche dos à moi et tire mon bras. Merde... la position de la cuillère où le genre de truc que je ne fais jamais parce que clairement ce n'est pas la plus confortable des positions, pour dormir. Elle se recule et se colle à moi, puis elle met ma main sur son ventre et glisse ses doigts entre les miens. J'embrasse son cou en m'enivrant de son parfum. Je l'entends respirer profondément, c'est bon elle dort. Je m'endors aussi, bercé par sa respiration.

J'en deviendrai folleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant