Him { 2 }

Chapitre 1

- Tu pars aussi ce soir ? Demandais-je en berçant HaGi contre mon corp.
Aucune reponse.
- Tu rentre à quelle heure ?
Rien non plus.
Je commençe à m'énerver.
- OÙ vas - tu ? Pourquoi tu pars tout le temps ? Tu ne m'aimes plus?
Je craque.
- Ji, tu vas revenir au moins.
Dos à moi la main sur la poignée, la voix de mon chanteur préféré, petit ami, mari et père de mon enfant me reponds.
- Je reviendrais.

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Les heures défilent mais il ne rentre toujours pas. Je regarde encore une fois mon téléphone. Rien, ni appelle, ni message. Et si il était partit pour de vrai, pour toujours.
Non, non il m'a dit qu'il reviendrais. Il me l'a dit il y a maintenant 6 heures. Il est bientôt 3 heures du matin. Ça fait 4 mois que je supporte c'est aller et venue, je ne sais pas ce qu'il fait, pourquoi il le fait. Je ne sais qu'une chose c'est qu'il doit revenir. Je reste connecter au réseau sociaux me disant que si il lui arrivait quelque chose la nouvelle serait immédiatement retransmise. Mais rien silence radio.

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Je suis allongé en boule devant la porte d'entrée de la maison, mes yeux sont gonflés à cause de mes larmes et mon mal de tête me torture. Notre petite fille hurle mais je n'ai pas le courage et la force d'aller la voir. Ca doit durer depuis 2 jours ce cirque.
Je hurle contre Jiyong en moi. Elle hurle contre moi.

Mais lui n'est pas revenu. Jamais il ne s'est jamais absenter aussi longtemps. Rien sur internet, aucune nouvelle. Une autre larme coule sur le parquet trempé.
Je me répète en boucle cette meme et simple phrase.

"Il est partit, il m'a abandonné, il nous a abandonné"

Je réalise ce que ça implique, il m'a laissé, il ne m'aime plus. Il est partit et il ne reviendra pas.

Dans un souffle je hurle ma tristesse ma colère et ma rage. Je passe ma main dans mes cheveux et les tirent en criant de toute mes forces. Il était ma raison de vivre. Il avait mon coeur, il avait ma vie entre ses mains. Il a tout fichu en l'aire et il est partit. Sans un mot sans rien. Il est simplement partit.
Je m'endors à bout de force avec les cris de ma fille comme berceuse.

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