Chapitre cinq.

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Je suis rentré chez moi à reculons, j'avais la main sur la porte du portail et j'ai vu ma mère, dans le jardin, le visage vers les étoiles. Je suis tombé raide de jalousie. Je veux dire, c'est mon truc ça. Personne, même pas ma mère avait le droit de me piquer mes âmes. Alors je suis rentré comme un fou, claquant la porte derrière moi, je courais pratiquement pour qu'elle arrête de les regarder.

-Tu fais quoi ?

J'essayais de ne pas crié, mais je voulais hurlé, lui ordonner de baissé la tête.

-Louis ? T'étais où ?

Elle c'est retourner vers moi, j'étais soulagé qu'elle arrête de les regarder, mais j'ai vite déchanter quand je l'ai vu pleurer. Ma jalousie est vite redescendu.

-Je suis désolé man'.

-On t'a fait du mal ?

Elle demanda ça, d'une voix faible, cassée.

-Non ! Non maman. J'ai fais le con.

Je baisse la tête. Parce que j'ai honte un peu. De l'avoir laisser s'inquiéter.

-Tu te fou de moi ? Non mais sérieusement Louis, tu te fou de moi ?

Elle s'énerve, et j'essaye de rentrer ma tête dans ma poitrine.

-Je suis désolé.

Je me répète, je sais qu'elle aime pas mais je sais pas quoi dire d'autre.

-J'ai crû que tout avait recommencer ! Tu m'avais promis Louis !

Je sais. Mais c'était pas à moi de te promettre des choses maman.

J'essaye de m'excuser à nouveau, mais elle m'interrompt.

-Pas de ça. J'en ai marre.

J'ai envie d'éclater et de lui dire d'aller se faire foutre, parce que dans cette histoire c'est pas elle qui devrait en avoir marre. Mais je dis rien. Parce qu'au fond, ce que je pense, c'est pas si grave. Quand elle comprend que je compte rien dire, elle souffle et part. Alors je m'assois, je regarde les étoiles et je leur raconte ma journée. Je leur explique que ce mec, le nouveau qui n'est pas si beau, me plait. Que je comprend pas pourquoi, et surtout pourquoi lui. Je le connais pas, je connais même pas son prénom. Je fais pas attention. Je leur demande ce que je dois faire, si je dois lui parler ou pas. Puis je me dis que non. J'ai pas envie, et qu'il me plaira de loin. J'ai trop peur.

Le temps passe, et je commence à avoir faim, alors je me lève et je leur dit à tout à l'heure. Je fais mon rituel du soir, grignote et fait le ménage. Quand je monte, je passe devant la chambre à ma mère, et ça me bousille quand j'entend qu'elle pleure. Alors je rentre sans toquer et je la vois essuyer rapidement ses larmes.

-Je suis désolé maman, excuse moi.

Je lui dit ça, et j'espère que ça changera quelque chose. Même si au fond je sais que non.

-C'est bon Louis. C'est juste que je suis soulagée d'accord ?

Je hoche la tête. Elle ment c'est évident, mais je fais comme si je l'a croyait.

Alors je sors, et quand je rentre dans ma chambre L'ortie est assise sur mon lit. Je lui demande calmement de sortir. Mais elle se lève et me gifle. Ça m'a fait mal, je crois elle a mît toute sa force dedans. Je baisse la tête.

-T'es un petit con ! Comment tu peux refaire vivre ça à maman ?

-J'ai dis, je suis désolé.

-Mais ta gueule. T'es excuses bidon, on s'en fou, t'a pas le droit nous faire revivre ça. T'a promis.

Et j'ai eu envie d'hurler. De lui demander qui elle était pour me parler comme ça, comment elle osait me dire ça. Je voulais, mais je l'ai pas fait. C'était pas si grave.

A piece of my soul.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant