Chapitre huit. Épilogue.

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Quand je suis rentré, je suis partis dans mon jardin et j'ai attendu que le soleil se couche. Quand les étoiles sont apparu, je me suis mis à pleurer. Ça faisait deux ans qu'aucune larmes avait couler. Mais là, je savais pas comment les arrêtés. C'était une belle année, qui devait se terminé en beauté. Et pourtant je savais que c'était fini, que tout allait se terminer.

J'ai beaucoup pleurer. Quand je suis rentrer, mon visage était pourtant sec. Je voulais pas montrer ma peine. Quand je suis monté, y'avait encore L'ortie dans ma chambre. J'étais pas d'humeur. Je voulais pas la voir.

-On m'a appeler tout à l'heure.

Je l'a regarde pas.

-On m'a dit que t'avais embrasser Harry. Dans la rue.

-C'est faux.

-Vraiment ? J'espère pour toi.

Je suis aller à ma fenêtre et j'ai demander de l'aide aux étoiles.

-Tu te rend compte que maintenant tout le lycée va savoir ? Tu te rend compte que je vais encore subir ? Pourquoi t'es si égoïste ?

Je ravale ma peine.

-J'ai rien fais.

-Ment pas putain !

Elle se met à hurler. Et ma mère débarque dans ma chambre. Je ferme les yeux. Elle va m'en vouloir elle aussi.

-Lottie ? Cris pas sur ton frère !

-Il à embrasser Harry maman ! Ça va recommencer !

Je me retourne toujours pas, mais j'entend par son silence qu'elle est choquée. Je lui avais promis de changer. De pas être un pédé.

-Louis ?

En vrai, elle me pose mille questions juste avec mon prénom. Je sais pas quoi lui répondre. J'ai pas envie de me justifier. Je sais que j'ai rien fais de mal.

-C'est pas grave.

J'ai répondu ça, et je sais qu'elle va s'énerver.

-T'a pas osé ?

Elle demande en s'approchant.

Si maman, j'ai osé. Osé aimer un garçon. Harry. J'ai osé malgré tout ce qu'il c'est passer. Je suis pas désolé. C'est pas de ma faute. J'ai rien fais de mal. Je veux juste, vivre. Vivre en paix. Mais j'ai pas le droit. Je sais pas pourquoi mais j'ai pas le droit.

-Mais tu te rend compte de ta connerie ?

J'essaye de pas craquer. De pas lui dire ce qu'il c'est réellement passer.

-Tu l'a pas forcé au moins ?

L'ortie me demande ça. Et je me retourne. Et je hurle malgré moi.

-T'es malade ! Il m'aime !

-C'est fini Louis ! Je compte pas déménager une seconde fois !

Je ferme les yeux, encore une fois. Parce que cette discussion m'épuise.

-Tu m'entend Louis ?

Ma mère me secoue par les épaules et j'acquiesce de la tête.

-Je vais dormir.

Je dis ça pour qu'elles sortent, je veux plus les voir. Quand elles partent, je me retourne vers la fenêtre. Je l'ouvre pour pouvoir sentir l'air sur mon visage et sécher les larmes qui y coulent. Je supplie les étoiles de me pardonner. Et je pars enfin me coucher.

Le lendemain, c'est avec la tête baissé et le dos voûté que j'arrive au lycée. Les gens me regarde encore et encore mais aujourd'hui, les murmures sont plus forts. Plus durs.

A piece of my soul.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant