Pour une fois dans ma vie, la confusion me brouilla la cervelle.
Okay. J'ai menti.
Pour la deuxième fois dans ma vie.
Bon. J'ai encore menti, mais si je dis plus, c'est mon orgueil qui va prendre le bord.
Après quelques secondes figée les deux pieds dans un banc de neige, je me remis de mon choc et ramassa mon sac qui gisait sur le sol à moins d'un demi mètre de moi.
Je courus à l'intérieur du restaurant jusque dans l'arrière boutique, mon père y était, en train de classer des documents de commande.
— Archie! Archie! Archie! répètais-je pour attirer son attention.
— Ali? Ça va? T'as vu un gros méchant violeur masqué dehors?
— Presque, la famille Collins est à Montréal!
Le visage de mon père resta de marbre, Collins était un nom très courant alors il ne compris pas tout de suite ma panique.
— Les Collins... Tu sais ceux qui gagnent leur vie en tuant des-
— Ah!! C'est Collins-là! Je pensais que tu parlais de nos anciens voisins!
Grimmy sortit de mon sac comme une fusée et s'agrippa au plafond.
— C'était les Collins?! Oh! Moi je ne retourne plus dehors, nonononononon-
— Grimmy, calmes-toi, ordonna mon père.
Le ouistiti se tut immédiatement, mais resta fébrile.
— On n'a rien fait de mal, alors je ne vois pas pourquoi on s'inquiète, expliqua Archie.
— Personne dans cette ville n'est dangereux, alors pourquoi sont-ils ici? m'exclamais-je.
— Tu connais tout le monde ici? Tu sais qu'on est deux millions?
— Nah, mais... Il se passe rien ici, pas que je m'en plains! Mais-
— Arrêtes de t'en faire et rentres à la maison avant que Patrick ne te mette à la plonge.
Patrick, mon oncle aussi co-propriétaire du restaurant, me pensait trop empotée pour être serveuse, mais il me proposait toujours d'engager Ama bien qu'elle était bien plus maladroite que moi. La véritable raison était son beau visage.
Bon... Elle était aussi mille fois plus patiente que moi et meilleure avec les humains, mais moi, j'avais d'autres qualités, sûrement.
— Euh... Alice?
Je ramassai mon manteau et mon chapeau qui avaient été s'écraser par terre lors de mon entrée catastrophique dans l'arrière-boutique.
— Quoi?
— Tu sais, je respecte tout à fait que tu puisses avoir un style vestimentaire différent et que c'est normal à ton âge de vouloir montrer un peu de peau considérant ce qui se montre dans les médias, mais, commença à expliquer Archie, Le style chemise blanche mouillée n'est pas vraiment mon préféré.
Je baissai les yeux sur mon uniforme trempé d'eau grise, on voyait bien le relief de mon soutient-gorge, mais, heureusement pour moi, j'avais opté ce matin-là pour la traditionnelle «grosse beige». J'avais tout de même l'air d'une souillon.
— Les clients m'ont vraiment vu comme ça..? marmonnais-je en plaquant ma paume sur mon front.
— C'est pas si grave, ce n'est pas comme si ton honneur était quelque chose d'important, dit Grimmy.
— Parles pour toi, c'est pas moi qui porte un mini bonnet.
Je remontai ma fermeture Éclair de mon manteau jusqu'à mon menton et écrasai mon chapeau sur ma tête. Grimmy vint se cacher dans mon col en grommelant.
— Alice, tu passeras acheter du dentifrice, me demanda Archie en me tendant un billet de vingt dollars.
Je hochai la tête et traversai le cadre porte en secouant la main.
De grosses taches blanches s'écrasaient contre la vitrine du restaurant, rendant la vue extérieur limitée. Shawn me salua en enfonçant mon capuchon sur mon crâne jusqu'à ce qu'il couvre mon visage au complet, j'entendis Grimmy protester contre la pression exercée par le tissu.
— Au revoir 'tite Alice... Au revoir Grimmy.
Il dit la seconde partie à voix basse.
— Shawn! Lâche-moi, et va servir les clients!
Dehors, le soleil s'était couché et il était à peine 17h, je positionnai mon capuchon pour me protéger des rafales de neige et me rendis à l'arrêt de bus. Marcher dans une telle tempête était un plan pour que je me retrouve allongée sur le sol enneigé à nouveau.
L'autobus arriva deux minutes plus tard et j'allais m'assoir dans le fond.
Je descendis du véhicule devant une pharmacie et y pénétrai pour aller y faire l'achat demandé par mon père.
Dans l'allée de l'hygiène dentaire, je dus faire face à dilemme des plus déchirant:
— Bleu avec des paillettes de blanchiment ou traditionnel tricolore?
— On s'en fout, c'est juste du dentifrice, me dit Grimmy.
Le ouistiti était caché dans mon capuchon qui lui, était abaissé sur ma tête.
— Et si je faisais le mauvais choix de dentifrice?
— Peux-tu réellement prendre le mauvais dentifrice?
— Je vais demander de l'aide.
— Je ne pense pas que tu trouveras un hygiéniste dentaire en liberté dans un Jean Coutu.
Je pivotais sur moi-même, à la recherche d'un commis, en vain.
— Alice, fais juste prendre le moins cher.
— NON. Je veux un dentifrice de qualité!
À ce moment, une pauvre petite madame qui s'était engagée dans l'allée où je me trouvais sursauta à ma réaction. Elle tourna les talons pour se diriger vers l'allée des shampoings.
— Merci beaucoup Grimmy. Je passe pour une folle à cause de toi.
— T'en fais pas, tu le fais très bien sans moi.
Je remis le traditionnel tricolore à sa place et posai le dentifrice gagnant dans mon petit panier.
— Maintenant on va pouvoir rentrer pour manger! s'exclama Grimmy.
Mais il n'avait pas prévu ma vengeance. Je défilais entre les allées avec le ouistiti qui me répétait que je perdais mon temps jusqu'à ce que je ralentisse dans le coin des produits pour bébé.
— Alice, tu perds ton temps...
Je tendis la main vers un biberon bleu poudre décoré de petites étoiles jaunes pâles.
— Alice... Qu'est-ce que tu fais? Tu n'es pas enceinte, c'est impossible. Alors pourquoi prends-tu un biberon?
— Comment ça «impossible»?
— Alice, tu as quinze ans et tu n'as jamais eu d'amoureux. Et tenir la main d'un gars dans ta classe pendant trente secondes quand t'avais six ans, ne compte pas.
Je pris un autre biberon, vert avec des grenouilles, pour voir lequel était le plus mignon.
— Alors, repose ces biberons.
— Lequel tu préfères, le bleu ou le vert?
— Je sais pas, demande à quelqu'un comme tu voulais le faire pour le dentifrice, ricana Grimmy la voix pleine de sarcasme.
Il aventure sa petite tête hors de mon capuchon et regarda les alentours.
— Le gars avec le beau visage juste-là pourrait t'aider à choisir!
Je tournai la tête voir le jeune en question qui se tenait devant les papiers essuis-tout.
— Euh, non, Grimmy, ça va aller...
— HEY TOI AVEC LE MANTEAU BLEU! l'appela Grimmy imitant une voix féminine.
Le garçon se tourna et... Brandon. De tous les habitants de cette ville, il fallait que ce soit Brandon. Bien évidemment, Grimmy était retourné se cacher dans mes cheveux.
— Je vais te trucider Grimmy...
Brandon fronça les sourcils deux secondes en penchant sa tête sur le côté et marcha vers moi.
— Grimmy? Tu veux parler de Grégoire-truc?
J'eu un mini moment de panique, mais me calmai assez vite.
— Ouais, je lui parle sur mon bluetooth.
Il pencha, encore, sa tête sur le côté et étira le cou pour voir mon oreille que je m'empressai de mieux couvrir avec mes cheveux.
— Ah? T'as un bluetooth?
— Euh... Oui! C'est un cadeau! De... Grimmy- Euh! Je veux dire Grégoire!
Brandon, dans son habituelle insouciance, haussa les épaules, signe qu'il pensait que mon histoire se tenait.
— Alors comme ça, on oublie mon nom? m'accusa-t-il à la blague.
— Quoi?
— «Avec le manteau bleu», je pensais qu'on se connaissait assez pour que tu puisses te souvenir de mon nom.
Je levai un sourcil à son commentaire. Il n'était pas question que je le connaisse ou pas, ce n'était même pas moi qui l'avait appellé.
— Bon, allez, fais pas cette face-là! Les amis de mes amis sont mes amis!
— C'est pas comme ça que ça marche, répondis-je.
Je vis dans son visage qu'il me trouvait légèrement pénible, après tout, il voulait juste être sympathique.
Dommage qu'il soit aussi irritant.
Il me regarda malaisé et finit par me demander la raison pour laquelle j'étais dans l'allée des produits pour bébé.
— J'ai adopté un bébé singe, et là, je dois le nourrir.
Grimmy tira sur les cheveux de ma nuque pour me punir de cet aveu qui avait fait rire Brandon.
— Non mais, sérieusement, pourquoi?
— Je vais au shower d'une cousine en fin de semaine.
— Et tu lui achètes un biberon.
— Oui.
— That's it?
J'entendais très clairement qu'il jugeait la valeur du cadeau.
— C'est pour compléter un panier.
Son visage se détendit automatiquement, je ne savais pas qu'il s'y connaissait tant que ça en fête de bébé.
— Je devrais prendre le bleu ou le vert, tu pense?
— C'est pour un garçon?
— Non, un trans.
Brandon posa sa main sur mon épaule et je pense que du dégoût s'imprima dans mes yeux à son toucher.
— T'es vraiment weird Ali! ria-t-il.
Un rire jaune s'immisça dans ma bouche et je dégageai mon épaule de sa paume.
— C'est ce qui fait mon charme.
— Quel charme? chuchota Grimmy dans mon oreille.
Il reçu un petit coup de ma part pour le faire taire.
— Un problème Ali?
— Non, non. Alors quel biberon?
Brandon considéra mes choix et regarda les options offertes par la pharmacie.
— Celui-ci.
Un biberon lavande dont la bouteille était transparente.
— Tout est dans la sobriété.
— Brandon, on parle bien d'un biberon?
Il haussa les épaules.
— Quoi? J'ai pas le droit de bla-
— Tout le monde sait qu'un biberon doit être éclatant! Tu veux que mon petit cousin se fasse intimider à la garderie parce que son biberon n'est plus à la mode?!
— On aura qu'à dire que c'est du vintage!
— Tu n'y connais rien à la mode pour bébé.
Il se frappa le torse avec sa paume à plusieurs reprises.
— Moi?! Ne rien connaître à la mode pour bébé?!
— Exactement.
— Tu sauras que je rockais les Huggies quand j'avais deux ans!
Je fis de grands mouvement avec mes bras pour démontrer mon découragement.
— Des Huggies?! Tu es si dépassé, maintenant c'est les Pampers! Que vas-tu faire lorsqu'Ama et toi aurez votre premier enfant?
... Je ne venais tout de même pas de-
— Quoi?
Oui. Je l'avais dit. Ce n'est pas grave, je pouvais toujours m'en sortir.
— Quoi? répétai-je.
— Tu viens de dire qu'Ama et moi...
— De quoi tu parles? Tu hallucines mon pauvre.
Je déposai le biberon vert sur l'étagère et me dirigeai vers les caisses. L'employée avait les sourcils froncés et regardait derrière moi.
— Tout va bien mademoiselle?
— Euh, oui, oui!
J'entendis deux bips consécutifs et des bruits de touches.
— Ce sera tout? me demanda la caissière.
— Oui.
Je lui donnai le billet de vingt dollars et elle me rendit la monnaie.
— Voulez-vous un sac?
— Non merci, sauvons notre planète!
Je me donnais le droit de faire une blague aussi mauvaise, en tant que client, j'avais la permission d'avoir un humour médiocre.
— Merci, bonne soirée!
— Bonne soirée à vous aussi, dis-je en quittant.
Je croisais les doigts pour que Brandon ne fasse aucun retour sur mon lapsus le lendemain, je n'étais pas sensée savoir pour son affection envers Ama, c'est Elia qui m'avait partagé le secret.
***
J'arrivais enfin devant ma maison, je courus à l'intérieur jusque dans ma chambre et je dépêchai de me déshabiller.
Grimmy sauta sur le dossier de ma chaise de bureau et évita de justesse ma chemise souillée que j'avais lancé. La neige avait collé à mes cils et cheveux maintenant mouillés. Une grande respiration et je repris ma forme originelle. J'ouvris mon tiroir duquel je sortis une camisole largement ouverte sur le côté. Ce genre de haut faisait partie des seuls que je pouvais porter, avec ceux faits sur-mesure, lorsque je prenais ma vraie forme.
Je me fis une cape du jeté en peluche sur mon lit et me dirigeai vers la cuisine. Le fait d'avoir mes six bras me faisait le plus grand bien, pendant toute la journée, je m'étais sentie comme si j'étais forcée à garder mes bras serrés contre moi. Le confort ne faisait pas partie du marché lorsqu'on se faisait scellé. C'était un sacrifice qu'on était prêt à faire afin de pouvoir vivre en société. Elia avait l'impression d'être écartelée à journée longue considéré sa taille originelle de 20 centimètre. La peau d'Ama l'irritait comme si elle était assèchée. Il y avait bien évidemment d'autres cas. Nous ne souffrions pas réellement, c'était plus une sensation déplaisante.
— Alice, j'ai faim, me dit Grimmy.
— Et alors? Moi aussi.
— C'est de la cruauté animale, je vais signaler la CSPA.
— Tu n'es même pas légal. À ta place, je la jouerais profil bas.
J'ouvris le réfrigérateur et en sortie de pot de soupe.
— Tu pense que si on me fait du mal-
— Voilà un sujet intéressant, m'interrompit le ouistiti.
Je soulevai un sourcil à sa remarque.
— Je sais que tu m'aimes bien au fond.
— Ça ne serait pas la première fois que tu te trompes.
— Bref, si on m'aggresse, est-ce que ça compte pour un voie de fait et de la cruauté animal?
— Je crois qu'on s'en fout. De toute façon, tu es plus humaine qu'araignée.
Qui a besoin d'ennemis avec un familier pareil?
Généralement, les familiers sont sensés être des serviteurs parfaits ou des meilleurs amis.
Mais, c'est trop simple voyons! Qui voudrait d'un gentil mignon parfait familier obéissant? Pas moi, c'est certain.
La raison pour laquelle Grimmy était désobéissant était que, je n'avais non seulement hérité de ma mère sa monstruosité, mais aussi Grimmy. Mais je n'étais pas encore assez puissante pour avoir un familier et il se pouvait que je ne le sois jamais.
Je me plaignais de Grimmy, mais il devait bien être le meilleur ami que je n'avais jamais eu. Notre relation se rapprochait beaucoup de celle entre de vrais frères et sœurs. J'étais aussi très proche d'Ama puisque je la connaissais depuis ma naissance, ainsi que Shawn qui me considérait comme sa petite sœur ou du moins, sa famille.
— Devrais-je préparer un Thermos de soupe pour Shawn?
— Il va probablement manger au resto. De toute façon, ta soupe, c'est pas ce qui va le nourrire.
Il n'avait pas tord, mais je voulais vraiment lui refiler le Thermos de princesse qu'il m'avait offert parce qu'il aimait se moquer de moi.
— Je pourrais lui faire du thé.
— C'est un étudiant en médecine, Alice, ce qu'il veut, c'est du café.
Je fis claquer mes doigts en approbation et allumai la machine à café.
***
— Je hais le français! rageais-je en lançant le roman le plus ennuyeux qui puisse exister. Je pense bien qu'écouter le Pape raconter sa routine matinale est plus intéressant que lire ce truc!
Le livre avait atterri sous une bibliothèque du salon et j'avais l'intention d'y laisser prendre la poussière.
— Allez. Va chercher ce bouquin.
— Pourquoi me détestes-tu ainsi Grimmy? pleurais-je.
— Parce que tu m'as encore nourri en retard.
Je fondis jusqu'au sol puis rampai jusqu'au meuble sous lequel je glissai une main.
— Tu l'as?
— Est-ce que j'ai l'air de l'avoir?
Je continuai de tâtonner le sol poussiéreux et finis par toucher quelque chose qui n'avait pas la forme d'un livre. Je retirai l'objet en me relevant.
C'était un collier dont le médaillon était une simple roche prisonnière d'un fil de métal.
— C'est quoi? demandais-je en montrant le bijou.
— Un collier.
— Non! T'es pas sérieux?! dis-je sarcastique. Pourquoi il y a une roche comme médaillon? Et pourquoi ce collier était-il sous le meuble?
Grimmy vint analyser le pendentif en le faisant tournoyer.
— Il me dit quelque chose...
La porte d'entrée claqua et j'entendis Archie s'annoncer.
— Archie? C'est quoi ce collier?
Il n'eut même pas le temps d'enlever son manteau que je lui mis le pendentif devant les yeux.
— Euh, ça c'est... Ouf... Ça fait longtemps...
Il se pinça l'arrête du nez en riant doucement.
— C'est la pierre que j'ai lancé sur ta mère le jour de notre rencontre et elle en a fait un collier.
— Oh. Romantique.
Parfois j'oubliais que mon père avait appris pour l'existence des montres grâce à, ou à cause de, ma mère.
— T'en fais pas Ali, un jour tu trouveras un gars qui te lanceras des pierres toi aussi, me «rassura» Grimmy.
— Merci, mais je vais m'en passer.
— T'es sûre? Je me porte volontaire pour-
— Tu te souviens biberon que j'ai acheté? Arranges-toi pas pour que je te fasse une couche assortie.
— C'était vraiment pour moi?! Tu es une sournoise Alice!
Je haussai les épaules et retournai à la chasse au roman soporifique.
— Ali, si tu veux garder le collier, tu peux. Je n'en ferais pas grand chose, me permis Archie.
— D'accord, merci!
Je finis, malheureusement, par mettre la main sur le livre.===========================
N/A
Hey! Donc, je ne sais pas si vous me trouvez vraiment en retard avec ce chapitre, si oui: je suis vraiment désolée!
Je sais que je n'ai pas respecté mes propres échéanciers, mais bon, l'écriture est pour moi un passe-temps.
Bon, un peu de vocabulaire est nécessaire:
Shower: Fête où une femme enceinte reçoit des fournitures et des cadeaux pour le futur bébé.
Jean Coutu: (puisqu'il n'y a pas que des Québecois/es) Une chaîne de pharmacie.
Huggies et Pampers: (Vivez-vous dans une grotte?) Des marques de couche-culotte. Elles font probablement d'autres choses, mais je n'y connais rien aux bébés, moi.
Si vous avez aimé ce chapitre, n'hésitez pas à voter et à commenter (ça fait toujours plaisir). Si non, dîtes-moi pourquoi dans les commentaires, je pourrais ainsi m'améliorer.
Et comme d'habitude, je ne me suis pas révisée, donc désolée pour les erreurs et les mots manquants (c'est le genre de truc que je fais souvent, oublier de mettre des mots).Sur ce,
À la revoyure!
-Laska-
VOUS LISEZ
Maman, que suis-je? [En pause]
Paranormal*Lol, j't'en pause. Ça doit faire un couple de mois, il était temps que je le rajoute au titre* À 16 ans, ce qu'on veut, c'est vivre sa crise d'adolescence « tranquillement » comme n'importe quel autre être humain de son âge. Les partys, les amis pe...