✴ Chapitre 8 ✴

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Désolé pour le retard :/

PDV Andgel

Je prends mon hamburger et le regarde. J'attends de savoir ce qu'il va m'avouer. Il semble hésiter, comme un enfant ayant peur de dévoiler une bêtise à ses parents. Il prend son hamburger dans le sac et me regarde.

- Que veux-tu savoir ? Demande-t-il, le sourire aux lèvres.

- Tout, répondis-je sans réfléchir.

- Tout ! Tu sais, ma vie n'est pas si passionnante que ça, dit-il avec un sourire en coin tout simplement craquant.

Je m'en fiche qu'elle soit passionnante ou non. Lui, il est passionnant. La preuve, il ne m'a pas tué, et je compte bien savoir pourquoi.

- Et bien, dis-moi pour quelle raison tu ne m'as pas tué, hier soir, tu aurais pu le faire.

- À vrai dire, je n'en sais rien, je ne sais pas pourquoi je t'ai laissé en vie, et je ne sais pas pourquoi je suis là, avec toi, mais c'est pourtant le cas, répond-il avant de prendre une bouchée de son hamburger.

Je soupire, ce n'est pas une réponse pour moi. Je croque dans mon hamburger, et regarde les oiseaux chanter sur les branches des arbres. Je sens bien le regard d'Elian sur moi, mais je n'y fais pas attention.

- Ça te dérange si je mets de la musique ? Demandé-je en reposant mon regard sur Elian. Ce n'est pas du rock, je te préviens.

Il hoche la tête, et sourit.

- Tu crois que j'écoute seulement du rock ?

- Et bien, tu n'as pas la tête de quelqu'un qui écoute que des chansons des années cinquante, je me trompe ? Demandé-je avec un sourire en coin.

- J'en écoute. J'écoute même des chansons des années trente. Une chanson française, j'ignore si tu connais.

- Dis-moi, dis-je en lançant une musique des années trente justement.

- Celle-là, c'est celle-là, dit-il avec un sourire enjoué.

C'est une chanson d'amour, je ne sais guère si le titre et le chanteur vous intéresse, donc je ne préfère pas le dire.

- Je ne te pensais pas mélomane, dis-je avant de terminer mon hamburger.

- Je te rappelle que tu ignores tout de moi, dit-il avec un regard mystérieux.

- Je sais une chose.

- Laquelle ? Demande-t-il visiblement curieux.

- Tu apprécies mon odeur, étant donné que depuis hier soir, je t'ai vu sentir mon bandana plusieurs fois, dis-je en souriant.

- Observatrice.

Je souris d'un air narquois et entreprends de manger mes frites. Qui aurait cru que je mangerai avec un garçon, qui, il faut bien se l'avouer, est complètement craquant, et qui plus est, fait parti d'un gang dangereux. Moi, la fille du chef de la police, avec un délinquant, on aura tout vu.

Je termine mon repas et regarde Elian, qui a terminé de manger lui aussi.

- On fait quoi maintenant ? Demandé-je en regardant ses yeux noisettes.

- Que dirais-tu d'une balade dans ce parc ? Propose-t-il.

Je souris, pourquoi pas. Après tout, ça peut être sympa, je pourrais sûrement apprendre à mieux le connaître, même si je sais pertinemment qu'il ne m'avouera pas tout tout de suite. Il se lève et me tend sa main pour m'aider à me lever. Je lui souris mais me lève seule, et gracieusement en plus de ça.

- Je peux me débrouiller seule, dis-je en commençant à marcher dans le parc.

Elian me suit, le sourire aux lèvres.
Le parc, le beau garçon, le soleil tout cela est bien trop parfait pour être vrai. Soudain, un rot sort de la bouche d'Elian. C'est tout de suite moins parfait. Il me rejoint et marche à côté de moi.

- Pourquoi devrais-tu me tuer ? Demandé-je en me rendant compte que le dernier mot n'est pas un mot qui peut se glisser dans toutes les conversations.

- Ton père est celui qui a envoyé notre supérieur en prison, pendant trois ans, il voulait se venger en m'envoyant faire le sale boulot, répond-il en regardant le sol.

Je hoche la tête, bien que je ne comprenne pas vraiment cette vengeance, ça doit être par fierté qu'il avait donné cet ordre à Elian. Ce dernier me regarde, le sourire aux lèvres.

- Comment se fait-il que tu n'es pas dit à ton père qu'un fou était rentré dans ta maison et avait demandé à te couper une mèche de cheveux ? Tu reconnaîtras que c'est légèrement étrange comme requête, dit-il en regardant l'horizon.

- Je ne sais pas, bizarrement, je suis persuadée que tu es quelqu'un de bien à l'intérieur, que tu n'es pas aussi méchant que tu le prétends, dis-je en le fixant sans faire attention au sol sous mes pieds.

- Tu ne diras pas ça dans quelques temps, dit-il d'une voix faible.

Je manque de tomber, mais me rattrape au bras d'Elian en y plantant mes ongles. Je l'entends se retenir de crier. Je me redresse et lui rends son bras.

- Désolé, dis-je en rougissant.

- Ne t'inquiète pas, cette douleur m'est égale, il y en a une bien plus importante, dit-il avec un sourire en coin.

- Laquelle ? Demandé-je en me tournant vers lui pour entendre sa réponse.

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Voilà la suite de cette histoire, vous aimez cette dernière ?

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, j'ai besoin d'avis pour m'améliorer :3

Enfin bref, que pensez-vous de ce chapitre ?

J'attends vos retours avec impatience ❤

Kiss Lola ❤❤

BAD Flame | Dylan O'brienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant