✴ Chapitre 4 ✴

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PDV Andgel

Je m'assieds sur le bord de mon lit, je n'arrive pas à dormir, le garçon de la supérette hante mes pensées, depuis que je l'ai rencontré.
Je vais aller prendre un verre d'eau dans la cuisine, je n'ai rien d'autre à faire de toutes façons.

Je sors de ma chambre et allume la lumière des escaliers, afin de ne pas me casser une jambe, maladroite comme je suis, c'est ce qui risquerait d'arriver. Je descends les marches et avance jusqu'à la cuisine.

J'ouvre un placard et prends un verre que je remplis d'eau fraîche. Je sors de la cuisine et avance doucement jusqu'au salon. Je remarque une chose anormale. La porte, elle n'était pas entrouverte quand je suis partie me coucher. Je pose mon verre sur un meuble et avance jusqu'à l'entrée. Je referme la porte en fronçant les sourcils. J'ai sûrement dû oublié de la fermer, je ne vois pas d'autre explication, mais c'est tout de même étrange.

Je me retourne et prends mon verre avant de marcher jusqu'aux marches. Lorsque je pose le pied sur la première marche, la lumière s'éteint. Une coupure d'électricité, au moment où je dois monter les escaliers, génial. J'atteins le premier palier et regarde le haut des escaliers.

- Papa ? Dis-je doucement en distinguant une ombre.

Le clair de lune éclaire légèrement la silhouette qui se tient devant moi. Ce n'est pas mon père ! Je tente de retourner au rez-de-chaussée, afin d'aller prévenir la police, en appelant de chez les voisins, mais malheureusement pour moi, ma maladresse me reprend, et je dévale les dix marches qui me sépare du sol, la tête la première.

L'ombre continue de se rapprocher de moi. Je recule tant bien que mal jusqu'à la porte d'entrée. Je tente de l'ouvrir, sans succès. L'ombre a posé une main contre, et l'autre est plaquée sur mon visage. J'allume la lumière en cherchant une arme, même une cuillère aurait fait l'affaire. Mes yeux s'ouvrent comme si j'avais vu un fantôme. Mais, ce n'est pas un fantôme que je vois, c'est l'inconnu de tout à l'heure, l'inconnu de la supérette.

Je me débats tant bien que mal, sans arriver à me dégager. Il retire sa main de la porte, et place son doigt devant sa bouche, pour me dire de ne pas faire de bruits. Sans comprendre pourquoi, j'obéis. Je regarde les yeux noisettes de l'inconnu.

- Je ne te ferai pas de mal, chuchote-t-il d'une vois grave et sexy. Mais, il faut juste que je te coupe une mèche de cheveux.

Il retire sa main de ma bouche et s'accroupit devant moi. Il me scrute comme un savant le ferait avec une éprouvette. Je devrais être effrayée ou paniquée, mais à la place de ça, je suis fascinée. Ce garçon veut te couper une mèche de cheveux, dans ta cuisine, en pleine nuit, et tu es fascinée ?! T'es complètement tarée, ouais ! Me souffle ma conscience. Lui aussi semble fasciné, il me regarde en plissant les yeux. Un sourire apparaît sur son visage.

- Tu es différente, murmure-t-il.

Je baisse les yeux et regarde le sol. Je ne suis pas différente, je n'ai simplement pas peur de lui.

- Il faut que tu me laisses te couper une mèche, c'est pour ta sécurité, d'accord ? Demande-t-il.

Hypnotisée par sa voix, j'accepte et me lève, comme lui. Il prend les ciseaux posés sur le plan de travail et me sourit. Il prend une mèche de cheveux entre ses doigts, me faisant frissonner, et coupe les pointes. Il range ces dernières dans un petit sachet en plastique qu'il place dans la poche de son jean.

- Tu fais parti du gang, pas vrai ? Demandé-je en souriant.

Ça y est, t'es folle ! Me souffle à nouveau ma conscience.
Je suis totalement plongée dans ses yeux. Il arrive à m'hypnotiser rien qu'en me regardant. J'attends sa réponse. Je suis actuellement dans une maison avec un garçon dangereux, qui m'a coupée une mèche de cheveux, et je lui demande ça. Je déraille complètement, ou bien j'ai hérité du courage de mon père.

- Oui, répond-il en reposant les ciseaux sur le plan de travail.

- Pourquoi tu ne me tues pas alors ? Demandé-je en m'appuyant contre le mur.

- Je ne sais pas, avoue-t-il. Il faut que j'y aille, ajoute-t-il en ouvrant la porte.

- Attends, comment tu t'appelles ? Demandé-je en attrapant son poignet.

Il est brûlant, sûrement l'adrénaline.

- Elian, dit-il en sortant de la maison.

Je reste collée contre le mur pendant quelques secondes, avant de reprendre mes esprits. Je ferme la porte à clé et laisse cette dernière dans la serrure. Je viens de vivre à la fois le moment le plus angoissant et le plus excitant de toute ma vie. Je jette un œil à travers la vitre de la porte, et découvre le garçon, Elian, debout devant chez moi. Il me sourit avant de porter quelque chose à son nez. Un foulard. Mon foulard ! Celui qui était posé sur mon lit. Il le renifle et sourit, avant de murmurer quelques mots que j'arrive à lire sur ses lèvres.

« On se reverra. »

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Hello, tout d'abord merci pour les votes et les commentaires ❤ C'est super, j'espère que l'histoire vous plaît ?

Elian est-il aussi méchant qu'il voudrait le faire croire ?

Andgel est-elle aussi fragile qu'elle le laisse paraître ?

La suite sera mardi, j'ai posté ce chapitre, car c'est encore les vacances, je reprends lundi, et j'ai plusieurs chapitres d'avance, donc si vous avez aimé, dites-le moi, ça me motivera à continuer :3

Si vous aimez, n'hésitez pas à partager mon histoire, à en parler à des amis sur wattpad, etc...
Car j'aimerai vraiment faire connaître cette histoire :3

Voilà, Kiss Lola ❤

BAD Flame | Dylan O'brienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant