coeur meurtri

coeur meurtri 1

Je me réveille en sueur comme chaque matin depuis sept ans. J'en aies marre de faire ces cauchemars nocturne. Qu'est-ce-que je ne donnerais pas pour pouvoir au moins dormir une fois sans me réveiller la peur au ventre.

L'homme que je mettais sur un piédestal comme mon propre père, lui, qui restera mon ex beau-père et rien de plus. Je dirais même, une étape dans mon existence, il a fait partie de la famille pendant quatorze ans, il m'a vu grandir. Je n'arrive plus à avancer dans la vie, cette vie je n'en peux plus, je suis à bout mais, que vais-je devenir à repenser à lui chaque nuit ?

Je descends et ma mère m'annonce que nous repartons pour la Drôme là où je vivais et ou vis ma sœur, mon pilier, la seule qu'il me reste avec mon père que je vais encore quitter, car il n'a pas ma garde. Mais, ce n'est peut-être pas plus mal d'un côté, je préfère qu'il ne me voit pas dans cet état. Comme d'habitude, je ne réponds pas et prend mes cachets pour oublier ma souffrance intérieure.

Le vent souffle mais, je m'en fou je suis déconnectée de ce monde. Je me demande, comment, à dix-sept ans, on peut être autant malheureuse et surtout qu'est-ce-que j'ai pu faire pour mériter ça ?

Je m'enferme dans ma chambre avec la musique à fond dans les oreilles et les heures passent, comme d'habitude, avec des larmes que je ne peux retenir mais, aucune émotion n'en ressort. L'heure du départ approche, nous disons au revoir à mes grand parents et à la famille même si cela m'importe peu, ils ne me manqueront pas. Et puis, qu'est-ce-que je suis heureuse de quitter cette maison ou tout le monde me regarde avec pitié tout le temps et me pose toujours des milliers de questions. Je ne leurs en pose pas moi alors, qu'il me laisse tranquille. Quitter le Nord ne me gêne pas du tout, je m'en vais retrouver ma sœur mais, mon cœur ne ressent plus aucune joie. Juste de la douleur et seulement la douleur qui me consume toute entière.

Nous arrivons à la gare, ma mère et moi récupérons les billets au guichet sans un mot. Je vois bien que son regard envers moi a changé. Nous nous dirigeons vers les quais, le train est déjà là, nous y grimpons et posons nos sacs. Eh oui, un sac, c'est tout ce qu'il me reste ! Le wagon est presque désert. Le voyage va être long encore heureux que j'ai la musique pour me changé les idées. La musique c'est la seule chose qui me permette de m'évader. Je ne pense qu'a une chose être enfin auprès de ma sœur. Mais, quelques minutes plus tard un mouvement me fait tourné la tête. Un mec se tient debout à côté du siège libre à côté de moi.

-Salut !

Je me redresse et sans le vouloir je le détail c'est un mec assez grand et bien bâtit aux cheveux rasé. Il est en jean et en tee-shirt, je remarque aussitôt ces tatouages. Il n'est pas moche dans l'ensemble enfin plus beau que la plupart des autres mecs de son âge. Il me montre la place vide à côté de moi et je retire mon sac pour le laisser s'asseoir, après tout ce siège est libre. Il s'installe et je retourne dans ma bulle mais, je le sens gigoté à côté de moi et cela m'agace. Je tourne la tête vers lui et je vois ses lèvres bougés, il doit surement me parler. J'enlève un de mes écouteurs et je lui demande de répéter, car je n'aies rien entendu.

-Tu écoute quoi ?

Il est bien curieux ! Mais, je décide quand même de lui répondre.

-Du métal gothique.

Il me regarde bizarrement et je décide de lui reposé la même question.

-Moi j'écoute de tout mais, ce que je préfère c'est quand même le rock

Je souris et je me sens rougir. Il me tend sa main et il se présente sous le nom de Dean.