Holder game (yuri fanfic)

•prologue•

L'école Tatsuya est une prestigieuse académie réservée aux filles où peu des virtuoses de l'art et des langues arrivent à y parvenir. Dans cet endroit, on peut trouver de nombreux clubs créés par les élèves eux même. Chaque élève de cette académie est unique en son genre. L'organisation même de l'établissement est réalisée par des élèves consciencieux et travailleurs, visant toujours le meilleur et aucun membre de l'administration n'a jamais eu à se plaindre de qui que ce soit.

Malheureusement, tout ne peut être parfait dans ce petit monde. Bien que surdoués, il existe des "éléments perturbateurs" qui viennent parfois déranger cet ordre.
Mais l'organisation des élèves à encore réponse à tout en plaçant ces personnes entre de bonnes mains. Chaque personnes aillant un caractère dégradent se voit attribuer un "titulaire", un aîné (même si ces personnes peuvent être plus jeunes) qu'il devra suivre durant un temps, apprendre et réviser avec lui, afin de le surveiller et de le remettre à sa place.
Et c'est ce qui arriva (à son plus grand malheur) à Loïs. Une jeune écrivaine et scénariste très talentueuse mais détestant l'ordre et la raison.
Pessimiste et fataliste, la jeune fille ne se gêne pas pour dire la vérité aux autres, aussi blessantes soit-elle à ses proches.
« Ce monde est dégueulasse, je ne vois pas pourquoi je me foulerais le pied pour lui, en particulier pour tout ce qui s'y trouve » trouve-t-elle comme argument.
Personne n'ayant réussi à la faire revenir à la raison, elle rencontrera alors pour la première fois sa titulaire.
Séchant les cours dans un coin à l'abri des regards de la grande cour de l'Académie, Loïs se trouvait en train de lire.
Sa titulaire n'était autre Juliette. La définition même de "ordre, raison et calme". C'était une jeune fille sérieuse, sévère dans son jugement, et qui occupait une place très haute dans le conseil des élèves. Elle était aussi titulaire de 5 clubs, dont le club journal, au quel les articles était très populaires et apparaissaient même dans le mensuel de la région. Elle avait, depuis toute petite, montré des talents innées pour le dessin et la calligraphie. Elle excellait aussi dans toutes les autres matières scolaires.

Vous l'aurez deviné, lorsqu'elle appris que la moitié de son emploi du temps (déjà très chargée) allait consister à devoir jouer les surveillants au près d'un élève qui avait décider de ne rien faire de son année, elle explosa de rage.
Elle se tenait, dans la cours, les mains sur les hanches et tapotant du pied.

Loïs sentit qu'on « empiétait » sur son territoire, elle leva les yeux vers la personne fautive et pencha la tête sur le côté lorsqu'elle remarqua la fille en face d'elle.

— T'es qui toi ? demanda-t-elle, agressive.

— De un, on me vouvoie. De deux, tu es en retard de 2 minutes 52. Et de trois, je suis ta titulaire.

Loïs reluqua sa "titulaire" de haut en bas avant de revenir à son livre.

— Je ne vois pas pourquoi je te vouvouerai... déclara-t-elle, tu me tutoie et n'est pas assez importante pour que je me fasse autant de peine. Que je sois en retard ou pas, ça ne te regarde pas. Enfin, retourne toi d'où tu es venu, je n'ai pas besoin de toi, "la titulaire".

La jeune fille resta de marbre et laissa échapper un soupire d'exaspération.

— Je ne sais pas si tu te rend compte, mais c'est ta dernière chance. Si tu es encore dans cette école, c'est grâce a moi. Tu me dois le respect c'est bien clair ?

Ce fut au tour de Loïs de soupirer.
— C'est toi qui ne t'en rends pas compte. Que je sois dans cette école ou pas, ça m'est complètement égal. Et le respect, tu peux aller te le foutre là où je pense...

La buissonnière  se leva alors, agacée et pris ses affaires.

-Minute papillon. Tu dois me suivre dans la salle de réunion du club de mathématiques. C'est là qu'on te remettra ton badge officiel d'élève sous titulaire. Et si tu penses que ce n'est pas nécessaire, j'appuie sur le point que c'est un ordre de l'organisation, et on ne discute pas avec l'organisation.

Loïs se retourna alors et marcha calmement jusqu'à la jeune fille, avant de se retrouver à quelques centimètres d'elle.

— Dans ce cas, je serai la première à discuter avec l'organisation, darling, lui susurra-t-elle.

Et elle reprit sa route. Juliette sembla légèrement surprise mais se resaisit immédiatement en réajustant son nœud dans ses cheveux. Elle pesta contre Loïs ett marqua sur son agenda à la date du lendemain  "début de l'opération "Loïs".