Imagine

Underwater Kiss

— Tu vas trop vite!!! Attends moi! hurlait-elle avant autant de souffle que lui laissait sa course effrénée.

Elle se faufila à travers les branches et au dessus des troncs d'arbre couchés sur le sol, et finit éventuellement par me rejoindre. Elle respirait bruyamment, comme si elle venait de faire le tour du monde à un pieds, et s'assit sur le sol, ses jambes trop fatiguées pour la supporter.

— T'es rapide dis donc, ironisais-je alors qu'elle s'affalait près de mes pieds, ça fait juste 10 ans que je t'attends!

Elle me tira la langue, trop fatiguée pour répliquer, et je rigolais.

—Viens, lui dis-je en lui offrant ma main pour l'aider à se relever, on est juste à la moitié!

— Mais t'es tellement encourageant! grogna-t-elle en se relevant sans mon aide.

Je l'enlaçai par en arrière.

— Allez, on avance!

— Mais comment tu veux que j'avance si tu m'en empêches?!?

— Essaye, je chuchote dans son oreille, la défiant du regard.

Elle me tira la langue -encore- et bien que sachant que ça ne servirait à rien, elle essaya d'avancer. Et par avancer, comprenez rester sur place.

— Je veux pas te décevoir, ma belle, mais on n'a pas bougé d'un poil, pointais-je, légèrement moqueur.

— Je sais!! Et puis lâche-moi d'abord!

— Ok, ok, je réponds en levant les mains en l'air, la libérant de mon câlin arrière.

Elle soupira, avant de prendre ma main dans la sienne. Ainsi donc, nous réprîmes la route et cette fois-ci, je je marchais à son rythme, question de ne pas trop jouer avec le feu. Nous étions à mi-chemin, et bien que j'avais calculé que le trajet prendrait une vingtaine de minutes, ça en faisait presque le double que nous marchions. Même si elle se plaignait d'avoir des crampes à force de marcher, j'étais sûre que ce que je voulais lui montrer en vaudrait la peine.

— Wow, Liam, c'est magnifique! S'exclama-t-elle en ressers tu son emprise sur ma main par réflexe.

Dans un coin isolé du bois dans lequel nous nous trouvions, il y avait un endroit d'où on pouvait atteindre la lac. C'était là que nous nous trouvions. Comme le lac était loin de la ville et de ses industries, l'eau était cristalline et d'une beauté à couper le souffle, surtout que les rayons du soleil qui s'y reflétaient lui donnait un aspect féerique.

— Je te l'avais dit!! Viens!

Je courus dans l'eau, froide mais on s'y habituait assez rapidement,  en me retournant, je me rends compte qu'elle ne me suivait pas. Je fronçais les sourcils, perplexe.

— T'attends quoi? Une invitation?

Elle me tira la langue.

— L'eau est pas so froide, si c'est ça qui t'inquiète.

— C'est pas ça... J'ai pas de maillots en dessous.

— Pas grave, répliquais-je en lui offrant mon sourire le plus carnassier.

— Arrête de sourire, espèce de pervers!

Je ne pus m'empêcher de rire devant son léger agacement et ses joues qui prenaient une teinture rouge. Elle était adorable. Le visage renfrogné, elle finit par enlever son haut et son pantalon. Elle se précipita dans le lac pour que j'en vois le moins possible, et lâcha un crier dès qu'elle y eut plongée.

— Mais c'est froiiiiid!!

Je la pris dans mes bras pour l'empêcher de retourner sur la terre ferme. Elle essaya de se libérer, en vain.

— Liam Payne!! Lache-moi bordel!

— Tu n'iras nulle part, ma belle!

— Raaaah, je te déteste!!

— Je t'aime aussi, répondais-je en rigolant.

Difficile de la prendre au sérieux quand elle faisait une moue de gamine de huit ans. Elle se tourna pour me donner un câlin, question de se réchauffer. Dans l'eau. Bonne chance.

— Hey...

— Hmmmm?

Elle leva les yeux vers moi et je soulevais document son menton pour rapprocher son visage du mien.

— Je...

— Aaaahh!!

— ...t'ai eu!!

— Mais!! Je suis toute mouillée maintenant!

Je l'avais entraînée vers le fond de l'eau pour lui donner un furtif baiser. Résultat? Sa tête, seule partie de son corps était sèche quelques secondes plus tôt, était maintenant mouillée. Ses cheveux collaient maintenant à son crâne.

— Pauvre chouette, dis-je de manière sarcastique, t'étais deja toute mouillée je te signale.

— Je te pardonne juste parce que t'embrasses encore mieux sous l'eau, s'esclaffa-t-elle.

— Ah oui? Il va falloir accumuler les données et faire une étude pour être sur que ce que tu dis est vrai.

Disant cela, je me rapprochai d'elle et, plongeant au fond de l'eau, l'entraînant avec moi, je déposais un autre baiser sur ses lèvres. Pour le bien de l'étude, évidemment..