Chapitre 6

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- Reste pas planté là, la bouche ouverte ma chérie, me dit grandma un sourire aux lèvres.

Je sursaute, perdue dans la contemplation des lieux. Je la vois rire et je souris.

- Le camion n'est pas encore arrivé mais j'aimerai que l'on décharge la voiture avant qu'il soit là, me dit elle. Allez, après ça je te fais visiter, elle me fait un clin d'oeil en ouvrant le coffre.

Comment expliquer se quz je ressens en entrant. Cette maison est chargée de tristesse, maman a vécu ici une bonne partie de sa vie. De souvenirs, de vieux souvenirs. Une odeur particulière flotte autour de moi. Pas celle d'une vieille maison inhabité, je ne sais pas comment la décrire.

Je pose les premières valises dans l'entrée. De l'extérieur on ne peut pas imaginé qu'elle soit comme ça. L'entrée donne sur un couloir assez large. Face à celle ci, un grand escalier, une pièce de chaque côté du couloir et une vers le fond.

Je propose à grandma de finir de décharger la voiture pour qu'elle se repose.

- Merci ma chérie, si tu peux sortir les 2 grosses malles en premier. Je m'en occupe pendant que tu t'occupes de tout sortir et après je fais les sandwichs. On verra demain pour faire leq courses me répond elle.

J'aquiece et rejoins la voiture. Les 2 grosses malles en question, je ne les ai jamais vues, bizarre. Elles viennent sûrement du grenier me dis je.
Je les transportes tant bien que mal jusqu'au pieds de l'escalier. Il faut dire qu'elle plombent.
Entre mes allers retours suivant les malles disparaissent. Quand enfin la voiture est vide, je soupire et j'appelle grandma.

- Dans la cuisine, ma puce. Ici.

Je suis le son de sa voix ( je n'ai pas encore visité la maison). Je me dirige vers la pièce au fond du couloir et la trouve en train de terminer notre repas.

- J'ai fini.
- C'est bien. Viens manger un morceau et te poser. Après je te montre ta chambre. Le chauffeur a appelé, il n'arrive pas avant 2h.

La Banshee BlancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant