"Entendre son cri et c'est la fin.
Entendre le sien pourrait changer votre destin."
Morrigan n'est pas une fille comme les autres. Partie vivre avec sa grand mère, elle devra découvrir ses origines et affronter son destin.
...
Grandma me fait découvrir ma chambre, c'est l'ancienne chambre de maman. Elle me le dit avant que je pousse la porte. En poussant la porte, je retiens mon souffle et je l'imagine assise sur son lit à l'époque où elle était une ado. Même si le mobilier est démodé, il est magnifique. Quand j'entre dans la pièce mon regard se pose sur un grand lit à baldaquin, placé devant une cheminée en pierre. Du coté gauche du lit, il y a une grande fenêtre sous laquelle une banquette molletonnée avec des vieux coussins. Entre la cheminée et la fenêtre, un magnifique bureau type américain et prés du lit une grande bibliothèque vide. A droite du lit, une ancienne armoire aux moulures celtes.
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- Cette chambre est magnifique, grand-mère.
- Si tu veux, on pourra acheter des meubles un peu plus moderne me dit-elle.
- Non! Elle est juste....parfaite.
J'ai laissé quelques cartons sur le palier des chambres, je prends les miens et m'empresse d'occuper les lieux. Grandma sourit en me voyant m'activer.
on klaxonne. J'aperçois le camion garé devant la maison, je n'ai pas vu le temps passer.
2h plus tard....
Le camion repart, tout les cartons et meubles sont rentrés, le chauffeur nous a aidé. il a sans doute eu pitié de nous. Grandma et moi sommes exténuées. Nous faisons réchauffer au micro ondes, des plats que grandma a préparés la veille. Le repas fini et après une douche, nous nous souhaitons une bonne nuit sur le palier. J'ai eu raison de faire mon lit avant de prendre ma douche, car à peine allongée je sombre dans le sommeil.
Même pas une heure après mettre couché, j'entends du bruit à ma fenêtre. Quelque chose cogne contre la vitre, je m'aperçois que je n'ai pas fermé les volets. Je me glisse hors du lit pour voir d'où provient se bruit. Et là, perché sur le rebord de ma fenêtre, un oiseau. Un corbeau. Je sursaute, il croasse. Leurs cris m'a toujours fait frissonner.
Quand j'ouvre la fenêtre, il s'envole, je ferme les volets et repart dans les bras de Morphée en entendant des bruits d'ailes.
