4. Preparatifs

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Maintenant le froid ne me fait plus rien. Ils ont beau m'enfermer dans une pièce à moins cinquante degrés pendant plusieurs jours, mes articulations bouges toujours aussi vite. Quand je sors de cette endroit, où avant j'avais failli y laisser la vie nombre de fois, je me sens plus forte devant eux. Mais je sens que la torture continue. Ils veulent me pousser jusqu'à mes limites. Soudain je sens deux mains gigantesques prendre mes poignées sans aucune douceur.

  - Très bien fillette, assez rigolé ! Tu vois ces chien ? Dit le soldat qui me tiens les poignées. Et bien ils sont entraînés pour tuer, donc cours ! Me crit-il.

Je ne me fis pas prier, je pris mes jambes à mon cou et couru le plus vite possible. J'entendis un mélange de grognement haineux à m'en faire glacer le sang et les rires de ces immondes personnages. Je déteste quand Alaric par en mission, c'est le seul a être gentil avec moi, il est comme une ancre pour moi. Mais quand il n'est plus là, ces hommes abusent de son absence, qui est comme un bouclier, pour me torturer physiquement comme moralement. L'aboiement d'un chien tout près de mon oreille me fait sortir de mes pensées. Puis un autre se jette sur moi et me mord mon poignées, j'essaie de me sortir de son emprise, alors qu'un autre me mord très fortement la cheville. Un hurlement strident sorti de ma bouche dictant à mon instinct de faire surface pour survivre à cette attaque, et ...

Je me réveille en sursaut dans mon hurlement. J'étais en pleine métamorphose. Il fallait que je cours. Je sors du lit et saute par la fenêtre que je laisse tout le temps ouverte pour se genre d'événement.

***

Prenant mon petit déjeuner dans mon lit, je repense à la nuit qui vient de passer. Cela faisait à peine un moi que mes cauchemars avait cessé et voilà que maintenant ils refaisaient surface ! De mauvaise humeur je m'habille de mon uniforme habituelle dont j'y rajoute une cape en fourrure noir. Je prend ma sacoche de selle et me dirige à ma salle d'entraînement pour récupérer les armes qui me seront utiles durant la mission. Je dispose mon carquois en cuir noir orné d'or suivi de mon arc de la même couloir derrière mon dos. Ensuite, j'enfile mon ceinturon qui permet de retenir mon épée fine dans son fourreau en cuir. Je prend une dizaine de dagues que je cache dans mes bottes, mon ceinturon, puis comme je suis une femme, j'ai l'avantage d'avoir une poitrine - assez généreuse pour mon âge - où je dispose ma dernière dague entre mes deux seins, protégée par un mini fourreau. On ne remarquera jamais la cachette car c'était la plus petite dague que j'avais et pourtant très redoutable. Puis pour attacher mes cheveux blancs je prend deux baguettes métalliques - qui servent également d'arme - et les plantes dans mon chignon tressé pour que tout cela tienne. Satisfaite et armée jusqu'au dents je sors de la salle et me dirige vers les écuries. Comme je suis en avance je prend le temps de m'occuper de ma jument, Mist. C'était à mon dixième anniversaire que Alaric me l'avait offerte, elle avait à peine quelques semaine et depuis je m'en suis occupée comme à la prunelle de mes yeux. Je l'ai dressé avec l'aide de mon ami et maintenant elle connaît tout ordres que je lui ai appris et ne devrait avoir peur de rien. Même pas de moi, en fait c'est le seul cheval qui n'ai pas peur de moi face à l'aura de prédateur qui émane de mon corps et c'est pour cela qu'on est autant complice, elle me fait confiance et c'est réciproque. Je prend une brosse et rentre dans son box, elle vient directement à moi et me pousse avec sa tête fine, je lui caresses le chanfrein et entreprend de brosser sa robe immaculée de blanc. Les seuls endroits qui ne sont pas blanc sont la zone qui va des naseaux jusqu'aux lèvres, ses membres postérieurs et antérieurs ainsi que quelques tâches fine par ci, par là au niveau de l'encolure et du poitrail.
A cette instant je la vois se tendre, elle a du ressentir ma nervosité, je la rassure donc en la cajolant de caresses et de massages. Une fois qu'elle fut détendue, je reprend le brossage, puis je lui cure les pied. Je sors du box et me dirige vers la sellerie quand j'entend des bruits de pas. Je me retourne et vois Alaric accompagné de Gauthier, mon visage s'illumine quand je croise le regard de mon ami, puis quand je me tourne sur celui du Prince, mon sourire s'efface laissant apparaître mon mépris dans mon regard. Alaric vit qu'il y avait une tension entre nous deux, ne sachant pas quoi faire il s'écarte et entre dans le box de son étalon, Storm. Je me détourne et pénètre dans la sellerie, je prend la selle, le tapis, l'amortisseur et le filet de Mist et revient près d'elle pour l'équiper. Une fois tout cela fais je vais voir Alaric pour lui proposer mon aide.

- Besoins d'aide ?

Il se tourne vers moi et me sourit.

- Non merci Chris. J'ai bientôt fini. Demande plutôt à Gauthier, me répond-il avec un sourire malicieux.

- Oh que non ! Il peut très bien se débrouiller seul ! Répliquais-je remontée.

Voyant qu'il avait touché un point sensible, il me demande alors :

- Que se passe-t-il ? Pourquoi es-tu si méprisante avec lui ?

- Ce ne sont pas tes affaires, répondis-je du tac au tac.

- Si, parce que je vais devoir voyager avec deux personnes qui vont vouloir s'étriper au moindre regard et je veux que notre excursion se déroule le mieux possible. Alors tu vas arranger ça et tout de suite, m'ordonne-t-il autoritaire.

Je me retourne en colère. Il n'avait pas faux, mais c'était plus fort que moi, je ne peux me le voir ce crétin ! Je m'approche donc vers le box où se trouve le Prince et y entre.

- Vous voulez de l'aide ?

Il n'avait pas entendu mon approche, concentré sur les sabots de son cheval, ce qui le fit sursauter en entendant ma voix.

- Hum ... Non merci, c'est gentil mais je ne voudrais pas vous déranger, répondit-il surpris.

- Oh mais j'ai fini d'harnacher Mist, je peux vous apporter les affaires de ... Votre cheval, lui proposais-je contre moi même.

- Ash, il s'appelle Ash, son nom est gravé sur sa selle et son filet.

Je sors du box et récupère l'harnachement de Ash. C'est un jolie nom, ainsi que son étalon. Il possède une robe gris pommelé, à certain endroit la couleur est plus clair que le reste, il est très grand, plus grand que Mist qui à l'air d'un poney à côté de ce destrier. Je reviens avec le matériel dans le box de Ash et entreprend de le harnacher pendant que Gauthier lui prodigue des soins aux membres du jeune cheval. A cet instant je vis que Gauthier était très sensible à la santé de son jeune destrier...

- Je sais que je l'ai déjà dit hier mais j'ai l'impression que vous ne me prenez pas au sérieux. Je m'excuse pour mon comportement d'hier, je ...

- C'est bon, je vous pardonne. C'est vrai que je ne vous rend pas la tâche facile. Donc je m'excuse aussi, le coupais-je pour ne pas entendre une fois de plus ses excuses.

- Merci, donc ... Amis ? Réplique-t-il en se redressent en me tendant sa main droite.

- Amis, dis-je après trois secondes de réflexion.

Je lui serre la main qu'il me tend, elle est chaude et rêche, mais bizarrement cela me provoqua un frisson chaud dans tout le corps. Je ne m'éternise pas dans cette étreinte en retirant ma main le plus vite possible et reprend mon occupation.
Une fois les cheveaux prêts, nous sortons des écuries en silence, puis nous les harnachons.

Nouveau chapitre !! 😁
Alors que pensez-vous de Chris ?
De Gauthier ? De Alaric ? 😄
N'hésitez pas à commenter et à aimer !! 😉
Et petite parenthèse : j'ai changé le résumé parce que je me suis rendu compte (grâce à BlueBeauty) qu'il manquait un élément important, toute mes excuses 😅

Média : Chris en panthère des neiges.

Merci beaucoup je vous adore !! 😘

La Guerrière RoyaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant