11. Bienvenue dans mon rêve ... Ou cauchemard

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  Je sens une chaleur oppressante m'envelopper. J'ouvre les yeux et je vois que je suis allongée sur un sol tiède et dur. La pièce et petite et fermée. Je suis seule. J'ai peur. Il fait sombre et j'ai du mal à respirer. Au fur et à mesure que je prend de l'air dans mes poumons, ils se compriment comme si l'oxygène manquait. Je regarde plus en détail autour de moi et remarque que il n'y a aucune fenêtre, aucune porte, aucune ouverture pour laisser l'air s'infiltrer. Mon sang ne fait qu'on tour dans mes veines. Je vais mourir asphyxiée ! Je titubes en direction d'un mur pour m'y appuyer et le parcours, le tâtonne pour chercher une porte dissimulée. Mes poumons reste maintenant sans air. C'est la fin. Je m'effondre au sol, sans même avoir fini le tour de la pièce. Je lutte pour ne pas fermer les yeux, mais je n'ai plus de force. Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, jusqu'à ce que j'entende un bruit violent, comme une porte qu'on ouvrait à la volée, j'entend des bruits de pas qui se rapproche de moi lourdement. Je sens alors l'air frais se poser sur mon visage, mes poumons accueillent l'oxygène dans une grande inspiration bruyante, mais je garde les yeux fermés, je ne veux pas voir le soldat qui m'a fait ça. Je l'entend se baisser et sens sa main me prendre une poigne de cheveux. Puis j'attend qu'il tire dessus, pourtant rien ne se passe, je ne sens plus la présence du soldat et ni la chaleur oppressante autour de moi. Au contraire je sens une matière fraîche et moelleuse là où je suis allongée et l'air me caresse le visage. J'ouvre un œil, puis l'autre et découvre où je me trouve. Des arbres m'entourent, il fait jour et beau sans qu'il ne face trop chaud, il y a des fleurs de partout et de toute les couleurs, l'herbe est d'un vert profond. Mes yeux ne s'avent plus ou regarder tellement c'est vaste et coloré. Je n'avais jamais vu un tel paysage.

  - Magnifique non ? S'exclame une voix masculine derrière moi.

Je n'ai pas besoins de me retourner pour savoir qui s'adresse à moi, je savais qu'il était depuis le début. Je l'entend s'avancer lentement, je me retourne enfin pour le trouver à un pas de moi.

  - Je ... Comment tu as fais ça ? Je demande alors que je connais déjà la réponse.

  - Arrête de faire l'ignorante, ça ne te va pas. Je sais que Gauthier t'as informé sur moi, j'ai fais exprès de te laisser une marque exposé pour qu'il sans rende compte et qu'il t'explique tout. Je voyais bien que tu ignorais certaines choses, mais je ne pensais pas que tu allais céder au sommeil, surtout si tu as des choses à cacher, c'est une très mauvaise idée, explique-t-il intrigué.

  - Je n'ai rien à cacher.

  - C'est ce qu'on va voir. Première question : cette scène, c'était quoi au juste ? Il me demande intrigué.

  - Tu y était depuis le début ? Pourquoi tu m'as laissé agoniser ! Je crie le fusillant du regard.

  - J'étais curieux de voir la suite et puis tu n'allais pas mourir, il n'y a que mes actions qui peuvent tuer et là ce n'était pas moi je te le jure, se défendit-il en levant les bras en l'air sur la défensive.

  - Tu aurais dû .... je l'avais déjà vécu avant, je ne voulais pas revivre ces horreur une seconde fois. Pourquoi tu m'as laisser revivre ça ? Je cris cette fois-ci, tremblante.

  - Oh... Je ne savais pas que... Que tu revivais ce genre de chose... Je suis désolé, je peut changer de paysage si tu le veux, annonce-t-il alarmé par les larmes qui coulent le long de mon visage.

  - Non c'est très bien ici, je n'ai jamais vu la nature dans cet état là. Merci, répondis-je plus calmement.

  - D'accord, si tu veux m'en parler, je comprendrais, fais moi confiance, m'incite-t-il doucement en se rapprochant un peu plus près de moi.

La Guerrière RoyaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant