10. Eclaircissement

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- Je peux savoir pourquoi tu es ici et non dans ta chambre ? S'exclame Gauthier, le regard toujours voilé.

- Je .... Je.... Bégayais-je toujours figée.

- T'as perdu ta langue ? Demande-t-il plus fort.

- Je te signale que tu ne m'as pas renseigné dans quelle chambre je devais dormir, je réplique sortant de ma transe.

- C'est celle à droite de la mienne, tu es sûre le bon chemin, lance-t-il sarcastique.

- Bien, merci, je dis simplement restant immobile ne sachant pas quoi faire.

Il me regarde dans les yeux sans le moins du monde gêné. Il doit avoir l'habitude de s'exhiber comme ça devant les filles, mais moi je n'en ai pas eu l'occasion et je ne sais pas comment réagir, ni où regarder. Mes yeux s'attardent plusieurs fois sur son torse musclé pendant un petit moment, puis ma pudeur me dicte de regarder ailleurs.

- Il t'a touché, grogne-t-il brisant le silence inconfortable.

Je remarque son regard figé sur mon poignées et il semble très tendu. Je regarde à mon tour mon poignées, m'apercevant de son état. Je n'avais pas senti une très grande douleur quand Aurèle m'a serré mon poignée, pourtant celui ci y avait laissé une marque violette très prononcée, dont le motif n'était pas commun pour ce genre de marque.

- Je t'avais dit de ne pas t'approcher de lui, murmure-t-il retenant sa fureur.

- Je n'y peut rien c'est lui qui n'a pas voulu me laisser tranquille, répliquais-je doucement.

- Arrête ! Ne cherche pas d'excuse ! S'écrit-il. Maintenant c'est fait et tu ne peut plus retourner en arrière. Il y a une solution, il ne faut pas que tu dormes, tu vas rester ici pour que je te surveille, explique-t-il plus calmement.

- Je ne comprend pas, explique moi pourquoi il ne fallait pas qu'il me laisse cette marque et pourquoi il ne faut pas que je dormes, je demande perdue.

- Tu n'es pas la seule à posséder des dons, commence-t-il en s'asseyant sur son lit. Ma mère, comme tu le sais, a acquéri un des dons les plus puissants, suite à sa douleur d'avoir perdu son mari et son bébé, son cœur s'est gelé, plongeant le Royaume tout entier dans un gèle éternel. Mais ce que tu ne sais pas c'est qu'elle avait un prophète et plusieurs personnes détenant des dons à son service, ils lui étaient fidèles et ils lui rendaient servissent pour aider le peuple à sortir de cette situation. Aurèle en faisait parti, ainsi que son petit frère Bastian. Il avait 13 ans quand il a commencé à servir ma mère, mes pas comme étant militaire, il n'avait aucun grade mais je lui apprenait toutes les techniques de combats, il me l'avait demandé et ça ne me dérangeait pas, au contraire on était de très bon amis....

- Tu avais quel âge ? Le coupais-je intriguée.

- 14 ans et Bastian 7 ans.

- Mais j'avais 9 ans, j'étais présenté au château pourtant. Pourquoi je ne l'ai croisé ?

- Parce que elle te gardait cachée auprès des militaires, tu es son arme secrète et elle ne voulais pas que n'importe qui te parle ou même te vois.

- Oh.... D'accord, tu peux continuer, dis-je pensive.

- Oui alors, comme je te disait on était de très bons amis et je l'aidais à se défendre. Un jour, ma mère lui a donné pour mission, d'espionner les rebelles et pour ça il fallait qu'il rentre en contacte avec eux pour pouvoir utiliser son pouvoir. Malheureusement, il c'est fait capturé, du moins c'est ce qu'on pensait jusqu'à qu'il revienne pour récupérer son frère et enlever le prophète. Il s'était rallié à eux, il nous a trahi, il m'a trahi, fini-t-il en serrant les points.

La Guerrière RoyaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant