Chapitre 4

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Leïa Sehir était morte de trois balles dans la tête, les balles feraient la même dimension que ceux du pistolet trouvé dans la commode, ça fesait trop de coïncidence, la mère d'Anwar etait coupable. Je ne savais pas si je devais la tuer, Anwar avait déjà perdu sa fiancée et elle recommencerait sûrement pas à tuer.

-Angie ? Appelais je. J'ai découvert qui as fait le neutre mais je dois vraiment là tuer, c'est pas une tueuse en série ?

-On dois réparer ce que la justice n'à pas su faire, donc oui tu l'as tue. Ordonna t'elle.

Après tout, peut être qu'elle tuera la prochaine petite amie d'Anwar, faut mieux prévenir que guérir.

Je devais attendre lundi, Anwar serait à l'école et son père serait au boulot. Profite bien de ton weekend Madame Rajki, lundi tu seras morte.

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de la mort de mon grand père, la personne qui m'avait le plus soutenu, à chaque année je déposais un bouquet de coquelicot sur sa tombe, il me disait toujours que c'était du poison mais par chez lui, il y avait des champs entier. Pour une raison qui m'échappait, mon papi etait enterré à Londres, pourtant il détestait cette ville mais peut être que malgré l'indifférence de mon père, il voulait garder son papa près de lui. Je traversa le cimetière, à chaque fois j'étais un peu perdu, toute les tombes se ressemblaient et je savais jamais qu'elle place occupait vraiment mon papi. Comme une étrange coïncidence, je crû reconnaitre la tombe de mon grand père mais je tomba sur la mienne, c'était une tombé assez grosse en marbre noir, elle avait dû coûter une fortune, la plaque du haut était en forme d'ailes comme ceux des anges. Une citation était inscrit sur cette plaque "Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre'' ça aurait été assez ironique si c'était pas la phrase que je m'étais fais tatoué sur mes côtes. J'étais touché de voir à qu'elle point ma tombe était rempli, des roses rouges comme je les aiment, des plumes pour rappeller cette fascination pour le vilain petit canard et des photos. J'avais l'air proche de ma famille sur ces photos, même si la réalité était tout autre.

-Qu'est ce que tu fais ici ? S'écria Lucas.

-C'est l'anniversaire de ma grand mère enfin de sa mort, inventais je.

-C'est pas sa tombe ici, c'est impossible que ta grand mère ait le même âge que toi. Grogna t'il.

-C'est sa date de naissance qui as retenu mon attention, inventais je. Je suis né le même jour.

-Ça fais un quart d'heure que tu es là à regarder la date ?

-Chloé m'à raconté mais je savais pas que c'étais cette tombe là, je connaissais même pas son nom puis j'ai vu les photos, vous aviez l'air proche.

-On l'était pas, grogna t'il de nouveau.

-Je juge personne, si tu veux que je parte j'y vais mais si tu veux parler, je suis la. Lui proposais je.

-On était pas proche mais elle me manque, avoua t'elle. Chloé à finit par là tuer.

-Tu as déjà perdu une sœur, tu devrais pas en vouloir à Chloé, elle peut pas être la seule responsable de sa mort, je pense pas que vôtre sœur soit aussi bête.

-C'était la plus intelligente de la famille sans rien faire en plus. Répondis je. Je compte pas en vouloir toute ma vie à Chloé mais c'est trop tôt.

-Vous avez besoins de l'un et de l'autre, Chloé va mal, lui fis je comprendre.

-Mais je vais bien moi !

-Si ça va aussi bien, tu fais quoi dans un cimetière à huit heures du matin ? M'écriais je.

-Je... Je fais pas mal de cauchemar depuis sa mort, avoua t'il.

Le vilain petit canardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant