Chapitre 11

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Deux jours ont passés et je suis persuadé que Louis n'est pas fou et que c'est un gamin adorable, je m'étais vraiment attaché à lui, tout les soir je fumais ma cigarette dans les bois et il me rejoingnait et on parlait comme si nous avions le même age.

C'était mon seul repère ici, j'avais plus ma famille en vu, les jumelles et Ethel me manquaient et puis aussi James, il n'était plus là pour me surveillé ou pour prendre soins de moi, c'était la seule personne qui l'avait fait dans ma vie. Je voulais vraiment bouclé cette mission au plus vite, il fallait que je parle à Louis de ces enfants battus mais je restais comme convaincu que c'était son frère bizarre qui était derière tout ça. Ce soir là j'avais été bien évidamment rejoint par Louis, il avait posé ma tête sur mes genoux comme hiers soir et il regardait les étoiles à travers les branches d'arbres.

-Tu veux faire quoi plus tard ? Me demanda Louis.

-Je veux être une tablette de chocolat au lait. Souriais je.

-C'est pas possible, dit il en relevant la tête étonné.

-Non mais je sais pas trop en réalité, souriais je. Et toi ?

-Je veux être un footbaleur, pompier et un voleur de bijoux.

-Voleur c'est pas un métier sauf si tu veux vivre dans une prison. Rigolais je.

Je ne voyais pas du tout Louis en pompier mais je pense qu'il aurait sa place à Manchester, je l'avais déjà vu à l'oeuvre et ce petit se débrouillais très bien, c'était le meilleur footbaleur de l'orphelinat.

-Non il fait froid en prison et puis mon frère m'à dit qu'il y avait des tapettes la bas, il y avait été six mois à cause de la drogue. Me raconta t'il.

-Louis, on m'à raconté ce qui c'était passé pour Jimmy l'anné dernière. Bafouais je à contre coeur.

Jimmy était le garçon qui était paralysé à cause des violents coups de batte qu'il avait reçu.

-Tu crois que c'est moi toi aussi ! S'écria t'il en se levant. Mais c'est pas moi !

Il se mit à courir dans la forêt et je peux dire qu'il courait vite, heureusement j'avais des plus grande jambes que lui et je parviens à le rattraper, il ne resista pas et il resta figé, je me plaça devant lui à genoux et j'essuyais les petites larmes qui coulaient sur ses joues.

-Je pleure pas, c'est pas moi. Murmura t'il.

-Moi non plus je veux pas laissé paraitre mes émotions, je laissais jamais échaper mes larmes car ça aurait été une victoire pour ceux qui voulait me voir pleurer. Je cherche pas à te faire du mal, c'est pas mon rôle, je suis comme ta grande soeur, je veux juste comprendre et t'aider. Murmurais je.

-C'était mon meilleur ami, murmura t'il. Et on c'était disputé mais je lui aurais jamais fais de mal, il était beaucoup plus fort que moi avant d'être dans un fauteil.

Il tomba dans mes bras surement pour cacher ses larmes, je me releva en le portant dans mes bras, il était deux heures du matin et il était très fatigué, quand je le coucha dans son lit il dormait déjà, je l'embrassa sur la joue et je quitta la petite chambre. J'étais convaincu qu'il savait tout mais qu'il n'était pas le frappeur à la batte, il était gentil malgré sa carapace de gros dur.

Le lendemain, j'eu la surprise que deux nouveaux bénévoles devaient intégrer l'équipe, deux hommes comme par hasard, j'observa qu'ils se connaissaient déjà et j'étais persuadé d'avoir trouvé les deux hommes qui voulaient me tuer. Heureusement aujourd'hui c'était dimanche etchaque bénévole était libre de faire ce qu'il voulait de sa journée, je commença par faire la grasse matinée loupant le repas du midi puis j'emmena Louis et mes trois autres garçon faire un tour en ville, il y avait un grand marché aux puces ce dimanche là, les garçon avaient emmenés l'argent qu'ils avaient économisés. Les garçons me supplièrent de leur permettent d'acheter une bière et j'accepta, ils ne seraient pas soul avec une bière. Je pris un peu de la bière de Louis car c'était le plus maigre et le plus petit, je voulais pas avoir de problème. Quand il fut l'heure de rentrer, les garçon n'avaient fait que manger toute sorte de sucrerie pendant alors que j'avais acheté un kilo de bijoux. Sur le chemin je croisa un des nouveaux bénévoles qui me regarda de haut en bas, j'essaya d'ignorer son regard et d'agir le plus naturellement possible.

Le vilain petit canardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant