Chapitre 4 : Le jour J

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La lumière du soleil me réveille d'un cauchemar profond. Noah est à mes  côtés, il a tenu à dormir avec moi  cette nuit... Ce qui pourrait être la dernière. Je me lève doucement pour ne pas le réveiller, je remarque que des vêtements ont été pliés et posés soigneusement au bout du matelas.

Je me déshabille, mes courbatures se sont atténuées, me passe des pandages autour de ma poitrine en signe de soutien gorge... J'aimerais un jour porter un soutien gorge du peuple de l'Air au lieu de ça . Doux au touché portant de la dentelle pour rendre l'habit encore plus beau qu'il ne l'est, les mêmes soutien gorge qu'avant, ceux que les femmes portaient avant l'extinction de la race humaine. J' enfile un tee-shirt vert clair kaki, met par dessus une veste légère avec une grande capuche de la même couleur . Le pantalon et les chaussures enfilées,le visage rincé par l'eau froide de la bassine, je me dirige vers l'escalier qui mène à la cuisine et au salon.
Sous mon poids le vieux bois grince. Arrivé en bas, je lorgne la pièce du regard. Je souhaite n'en oublié aucun détails.
Mia apparaît dans la cuisine. Elle m'embrasse et reste à me contempler.

Mia: " Tu es belle comme ça.", elle remarque le collier vert qu'elle m' avait offert. Je l'a prend dans mes bras comme je l'aime à le faire. Nous restons un moment comme ça.

Je s'entis de l'humidité sur mon épaule gauche, des petits reniflements et des oqués rompent le silence. Je  ne dis rien et serre un peu plus mon étreinte, je ne voulais pas voir Mia pleurer et pour ça je lui donna un baisers sur son front et partie sans me retourner en oubliant le cri de douleur que Mia laissa échapper. Tom m'attend dehors, lui aussi habillé semblable à moi . C'était la tenue obligatoire lors de ces jeux pour le peuple des Forêts. Tous les gens étaient sortient de chez eux et nous  fixés.

Des "bonne chance", "bon courage", "soiaient forts" nous accompagnent jusqu'à la lisière de la forêt.
Tom:" Tu es prêtes ?"
Je lui pris la main : " Pas le choix."
...
Nous arriverons au bout d'une demie heure de marche, dans un coin reculé de la forêt, au lieu de rendez-vous. Le bâtiment qui se dresse devant nous  est une espèce d'immense bulle en verre transparente, le lieu de simulation offert par le peuple de l'air.

A l'intérieur on peut apercevoir des lits posés en cercle dans le bâtiment au dessus d'eux ce trouve une boîte mais je ne distingue pas bien ce que cela pourrait être mais je suis sûre que l'élection se fera là dedans. Tous les participants attendent dehors. Certains discutent avec d'autres, d'autres restent à l'écart. Tous ont entre 13-18 ans, l'âge minimum et maximum pour commencer à gouverner.
Un silence se fait lorsque les portes du bâtiment s'ouvrent. De là les plus grands chasseurs reconnus du village en sortent.

Beaucoup d'histoires s'inspirent de ces chasseurs pour les lire aux enfants des Forêts. J'ai toujours rêvé d'en devenir un. Mais seul les hommes en avaient le droit. J'ai pu en voir en vrai lorsque le chef faisait ses discourt. Les grands chasseurs étaient à la fois la garde rapproché du chef mais ses plus grand alliés.

Un grand aux cheveux gris et carrure imposante pris la parole en premier:
" Bonjour à tous, sa voie était grave, aujourd'hui est un jour important comme vous le savez.L'élection va se dérouler dans ce bâtiment derrière nous, il montra du pouce derrière son dos, chacun d'entre vous aurra un lit à sa disposition et nous vous installerons une machine sur votre tête."

Un autre chasseur pris la parole, lui était plus petit et moins imposant avec cheveux blancs et visage marqué :" Vous allez participer à différentes simulations qui aboutiront à une fin: trouver notre nouveau chef. "

Un troisième éleva la voie: " Dans ces simulations votre corps travaillera comme si vous étiez dans la vrai vie, toutes vos actions et ce que vous allez subir dans le monde informatique de cette machine sera nuisible à votre santé réelle, il marqua une pose le visage de tous les chasseurs s'assombrit; Donc si vous vous blessez ou que vous... mourez...dans la simulation cela sera de même dans la réalité."

Tout le monde était au courant du risque mais le fait de l'entendre procurer un choque malgré tout. Je sens un regard sur moi , je tourne  la tête et remarque que John me fixe. Il me sourit de son air narquois et pour réponse lui fis un doigts d'honneur, il fit mine d'être choqué. Si j' avais pu l'étranger à cet instant...

On les invitats alors à rentrer dans la bulle. Une odeur de produits chimiques et d'hôpital se fient  lourdement ressentir. Tom pinça du nez et me fit une grimace. Je fut pris soudain par le bras et installée sur un lit par une infirmière. Mes mains s'enfoncent dans le plastique moelleux mais elles sont  rapidement attachés à des menottes en acier de même pour mes pieds. J' essaye alors de me dégager et mon regard est en alerte, Tom a côté de lui crie:
Tom: " Vous m'expliquez pourquoi vous nous attachez ?!", il ne s'est même pas allongé et croise les bras devant l'infirmière qui apparemment fait tout son possible pour le rassurer.

Un chasseur vint à côté de lui et dit:
" Juste question de sécurité Tom Rax. " son tond est autoritaire, Tom hésite mais se détend et se laisse faire.
L'infirmière à côté de moiprépare une seringue qui contient un liquide violet fluo.
Un chasseur:" Ce liquide va vous endormir et nous allons vous placer une machine au dessus de votre tête ce qui vous plongera dans la simulation. Bonne chance à tous et- "
La seringue se planta dans ma chair, des picotements remonyent le long de mon bras. Mes yeux se referment sur l'image du plafond de la bulle laissant apercevoir la silhouette des arbres touchants le ciel bleu. Je sens des picotement sur mon crâne, mon corps n'a plus aucune tension et ma respiration se fait  plus calme. Je  tombe alors dans un sommeil artificiel profond sans entendre la fin de la phrase du chasseur.

...

Mes yeux souvrent sur le même ciel que je  venais de quitté. Je sentis la présence de l'herbe sous mes mains et l'air frais sur mon visage. Je me relève et me trouve près d'un petit lac délimité par des rochers.
Derrière moi la forêt.
Moi: [ c'est bizarre, j'ai l'impression que la forêt a changé...]
Une voie s'éleve dans l'air, une voie de femme provenant d'un ordinateur:
" Bienvenue à tous dans le début de L'élection. Vous avez été amener dans une forêt virtuelle ou delà vous allez recevoir différentes missions et épreuves à passées. Mais vous allez aussi devoir survivre dans ce milieu. Nous allons vous observer,
Moi :[ nous ?]
, durant ces quelques jours. Alors à vous de nous prouvez que VOUS êtes digne de devenir notre chef qui nous représentera jusqu'à la mort ! Bon courage à tous. Et que votre sort vous soit favorable."
Au même moment un arc se matérialise à côté de moi  suivit d'un sac de flèches. Je le pris et caresse le bois polis, s'attardant sur le crin de l'arc en écoutant le bruit qu'il fait lorsque je le fais rebondir.
Mais une petite voie me susurra:
"quand l'on aime,on ne compte pas."
Je sursaute de surprise. D'où venait cette douce voie dans ma tête?
Moi: [ Quand l'on aime, on ne compte pas ? Mais qu'est ce que ça signifie !?] mais bizarrement une image de Tom m'apparu.
Moi: [Merde! faut que je le retrouve celui là.]
Je m'enfonce alors vers la forêt, arc à la main et flèches dans le dos.

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"Je rêve d'avoir des rêves."

La vie un simple coup de ventOù les histoires vivent. Découvrez maintenant