Chapitre [3] : Tant que je suis Déterminée, rien ne t'arrivera.

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Alors que je brandis mon amis Flowey aux yeux de tous, j'entends des hoquets de stupéfaction, vois quelques uns reculer sous l'effet de la peur, d'autres écarquillent leurs yeux. Ils semblent étonnés que je sois partie dans les tréfonds du Souterrain pour aller le chercher. La fleur soupire avant de se retourner vers moi :

« Tu vois ?! C'est une des raison de pourquoi je ne voulais pas remon- »

Il s'arrête brusquement dans sa phrase car Toriel s'était détachée du peloton pour s'approcher, elle tend ses mains vers le pot et me regarde intensément. J'hoche la tête, répondant à sa question muette, et avance mes mains -contenant le pot- vers elle pour faire en sorte que ma maman chèvre puisse prendre de mes mains Flowey. Asgore se rapproche d'elle en se mettant à sa droite, Toriel semble au bord des larmes.

« A-Asriel ? M-mon fils, est-ce bien toi ? Murmure-t-elle d'une voix d'une extrême douceur tout en rapprochant le pot abîmé vers elle.

- J'étais. Répond Flowey sur un ton plat et assez froid. Je préfère que vous m'appeliez tous à présent Flowey quand je suis sous cette forme.

- Je ne comprend pas, pâlit Asgore, c-comment ça « j'était » ?

- Il n'a plus son âme, emprisonné dans cette forme, je suppose qu'il ne peux plus ressentir d'émotions, dit simplement Undyne.

- Dans ce cas, comment peut-il vivre sans âme ? Réplique Sans qui est curieux, Ne devrait-il pas partir en poussière comme les autres monstres ?

- 'Faut croire que Sushi a raison, soupira Flowey avec sa voix cinglante. Sous cette forme je ne ressent plus aucune émotions. Comment puis-je vivre sans mon âme ? Eh bien, Sac-poubelle-souriante, tu iras demander à mes meurtriers humains pourquoi n'ont-ils pas bien achevé leur travail, d'accord ?! »

Un court silence désagréable s'installe à cause de la réplique de mon ami végétal, Sans ne dis rien -sûrement pour éviter d'enfoncer la situation-, Undyne vient de comprendre qui était le « sushi ».

« Attend ! Commence-t-elle en invoquant une lance aux lueurs bleutés, comment viens-tu de m'app-

- E-est ce que-euh tu... eh bien... Vas-tu nous... Nous tuer ? Demande fébrilement Alphys, en coupant Undyne dans son élan colérique.

- Sûrement si vous continuez à me poser des questions comme ça, mais si je le fais, Frisk s'occupera de mon cas. Répond-t-il d'un air simple avec un sourire.

- Flowey ! Le réprimandé-je même si je ne suis pas étonnée de ses propos et je crois entendre Undyne mourir de rage silencieusement.

- Je me fiche de savoir sous quelle forme tu es ! pleure Toriel, du moment que tu es là, mon fils, je serais heureuse. »

Ma maman chèvre tente maladroitement d'enlacer la plante, mais réussi quand même à le faire. Fatiguée, je quitte le cercle qui s'était formé autour de mes deux amis pour apercevoir Mettaton trop occupé à se regarder dans son miroir portable pour s'intéresser à Flowey, c'est limite s'il ne sort pas son portable pour se prendre en selfie pour ses abonnés/followers ... Quant à Undyne, elle fulmine de rage, on dirait presque que de la fumée jaillit de ses branchies ! Je rigole intérieurement.

Je recule de quelques pas pour finalement me mettre dos au groupe, je lève la tête pour observer la lune et les étoiles, la voie lactée qui se présente sous mes yeux est juste sublime, comme toujours. Mes yeux se perdent dans la beauté de ce ciel nocturne. Un sentiment de nostalgie m'envahit.

Soudainement, j'entends des bruits de pas derrière moi. Je me retourne rapidement vers l'auteur de la source de bruit mais il n'y a personne. Croyant que c'était mon imagination je reviens à ma position originale. « Tu sens Sans ramper dans ton dos ».

Après la fin, le commencement d'un  nouveau cycle.Where stories live. Discover now