Chapitre [5] : Une matinée paisible.

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De fins rayons lumineux filtrent à travers les volets de ma chambre. Ils me réveillent doucement, je bouge légèrement. Je gémis : Je suis courbaturée partout et j'ai le dos en compote.


J'ouvre petit à petit mes yeux, je me rends compte que je suis face au mur, je me retourne lentement en étant toujours allongée. Je m'aperçois que Flowey dors toujours... Je sors mon bras de ma couette et cherche à tâtons sur le sol mon téléphone. Je le trouve quelques minutes plus tard, je l'attrape et l'approche de mon visage à peine réveillé, je l'allume pour regarder l'heure. Le téléphone m'éblouis : la luminosité est trop forte. Je gémis en conséquence... Je réussi quand même à lire l'heure : dix heures trente-sept du matin. « Il est déjà cette heure là ? » pensé-je, un soupir s'échappe de ma bouche. Je me redresse lentement et la couverture glisse vers le bas, je ne peux m'empêcher de me frotter les yeux, ça m'aide un peu à mieux me réveiller.


La pièce est sombre, quelques minces faisceaux de lumière parviennent à passer à travers les volets. Je pousse la couverture loin de moi, je suis assise sur le matelas. Le réveil est long. Je jette encore un regard à Flowey qui dort. J'hésite à le réveiller, mon regard se perd à nouveau dans l'obscurité de la pièce pour y apercevoir une part de tarte à la cannelle et au beurre salé caramélisé dur posé dans une petite assiette blanche sur le sol. Je suis trop flemmarde pour me lever, alors je marche à quatre pattes sur le parquais jusqu'à la nourriture, il grince un peu sous mes genoux. Je prend la part dans mes mains et m'assied en tailleurs pour mieux la déguster. Je ne me fais pas prier, la tarte est succulente, Toriel sait vraiment bien cuisiner !


Il me faut cinq bonnes minutes pour manger la tranche, après ça, je suis bien réveillée alors je me met debout et me dirige vers la fenêtre fermée par les volets. Je pose ma main droite sur la poignée en plastique rigide de la vitre, mon poignet fait une légère rotation vers la gauche, le loquet qui ferme la vitre s'ouvre. Un petit courant d'air frais me caresse le visage. J'avance mes deux mains pour hausser le second loquet qui est abaissé maintenant le volet fermé. J'ouvre, plie la partie gauche du volet et la bloque à l'aide du crochet extérieur, et fais de même avec le volet droit.


La lumière envahit immédiatement la pièce, je suis éblouie pendant quelques secondes. Le petit courant d'air se transforme en brise, c'est agréable. Je jette un regard sur le jardin : Une pelouse verdoyante clôturée, une petite terrasse, et quelques rosiers au fond du jardin. Je souris et recule un petit peu pour refermer la vitre, je tourne la poignée de l'autre sens pour fermer le loquet intérieur. Quelqu'un gémis derrière moi : Flowey s'est réveillé.

Je me tourne vers lui, il relève sa tige et ouvre petit à petit ses yeux.

« Bonjour ! Salué-je, bien dormi ? »

Il gémit encore un peut avant de répondre.

« J'aurais préféré ne jamais me réveiller. »

Son ton est sec. Je m'accroupis devant lui et soupire.

« Ne dis pas ça, moi je suis très contente que tu sois parmi nous ! Tous le monde l'est ! Je dis cela pleine d'espoir.

- Si tu le dis, heh. Réponds sans vraiment y croire Flowey. »

Je prends le pot où Flowey est planté dans mes mains et me relève tranquillement, je prends l'assiette et mes vêtements que j'avais laissé par terre et nous sortons de la chambre. Nous descendons ensemble les escaliers et je ne peux m'empêcher de bailler. Le salon/hall/salle à manger à commencé à être peu à peu meublé. Je traverse la pièce, enjambant quelques cartons qui encombrent le passage pour aller dans la cuisine, j'entends quelqu'un fredonner une musique : C'est Toriel. Nous entrons dans la cuisine, j'aperçois ma maman chèvre qui semble faire la vaisselle. Je dis à voix haute :

Après la fin, le commencement d'un  nouveau cycle.Where stories live. Discover now