Après la fin, le commencement d'un nouveau cycle.

Chapitre [4] : Le début d'un retour à la normale

Nous arrivons devant la façade d'une agence immobilière quelconque, le bâtiment qui semble s'élever sur quatre étages, est construit dans un style moderne aux plusieurs nuances grises et marrons, avec quelques touches d'oranges. Je lève la tête pour regarder l'enseigne affichant le nom de « Century 21 ». L'entrée est en grande partie vitrée, des feuilles montrant des maisons, des appartements, et autres loyers sont scotchés, depuis l'intérieur, aux vitres. Nous regardons quelques minutes ces dernières pour nous donner une idée dans quoi nous allons prochainement investir.

« Bon ! Commence Sans qui a toujours les mains dans les poches regardant Flowey, on ne va pas rester plantés là, non ? »

Je rigole un peu, elle était vraiment nulle celle-là ! Flowey grogne silencieusement, Sans hausse les épaules d'une manière innocente alors que son frère masse ses tempes imaginaires...

Je soupire pour ensuite respirer un grand coup, et pousse la porte vitrée en première, le reste du groupe me suivit sans broncher particulièrement.

C'est une jeune femme bien habillée qui nous accueille, je regarde sa tenue : haut talons noirs, jupe crayon grise foncée, chemise bleu rentré dedans, veste assortie à la jupe, fines lunettes bleues, chignon simple dont quelques mèches retombent sur son visage. Un badge est accroché sur sa veste, indiquant son nom : « Adèle ».

« Bienvenue dans notre enseigne, dit-elle d'une voix chaleureuse, que puis-je faire pour vous ?

- Eh bien... Je commence à dire, mes amis et moi voudrions acheter plusieurs loyers dans cette ville. »

J'hausse les épaules et continue :

« Donc pourriez-vous nous conduire à un agent immobilier s'il vous plaît ? »

Adèle semble surprise que ça soit moi : une gamine, qui parle en premier mais n'est pas du tout choquée que des monstres soient derrière moi. Très bien. Je ne vais pas chercher plus loin la logique. Elle dis simplement :

« Suivez-moi, je vous en prie »

Elle nous tourne le dos et commence à marcher, je la suis avec le reste de mes amis. Adèle nous emmène à travers divers étages et couloirs menant à différentes salles. D'ailleurs elle semble s'être arrêté devant une porte, Adèle toque et entre-ouvre la porte afin d'y glisser sa tête entre pour dire quelque chose à l'intérieur, c'est inaudible pour nous. Asgore se place à ma droite, Adèle sort sa tête de l'ouverture pour se tourner vers mon papa bouc.

« Mon collègue, Frédéric, va à présent s'occuper de vous tous, Annonce-t-elle d'une voix douce en tendant légèrement son bras vers l'encadrement de la porte pour nous inviter à entrer dans la dite pièce. »

Nous nous exécutons sans nous faire prier. La salle est grande et très lumineuse, des canapé et des canapés noirs sont contre les deux murs des côtés, au fond de la salle se trouve un bureau avec un jeune homme au traits sympathiques. Dernière lui se trouve une baie vitrée débouchant sur une belle vue -d'où la présence de luminosité-. Le fameux Frédéric dont l'habillement est aux même couleurs qu'Adèle, semble ranger plusieurs documents papiers en plusieurs tas posés proprement sur le plateau du bureau. Il lève sa tête vers nous et souris.

« Que puis-je pour vous ? Demande-t-il doucement, Mesdames et messieurs... ? »

Je jure avoir vu de la surprise dans ses yeux pendant un quart de seconde, mais tout bon commercial ne doit se laisser impressionner, peu importe la clientèle, je rigole intérieurement. Je ré-itère ce que j'ai demandé précédemment, il sourit gentiment, pose ses coudes sur les parties libres de son bureau pour ensuite croiser ses doigts, il prend une grande inspiration et dit :