Chapitre 10 - Louis

266 12 2
                                    

  Je venais juste de sortir de chez Harry et je me sentais mal comme jamais. Je savais très bien que tout ce qu'il faisait, ce n'était pas nécessairement de ma faute, mais ce faire dire par une personne, que ça soit quelqu'un de proche ou pas, que la personne se mutile à cause de vous, ça vous fait réfléchir très sérieusement. Non mais je me sentais tellement mal. Et en plus, il me l'avait déjà dit qu'il se mutilait, mais il avait suffi qu'il me montre ses poignets pour que je crois que ce n'était pas vrai. Non mais j'étais vraiment qu'un pauvre con. Comment avais-je pu le croire aussi facilement? Comment j'ai pu ne pas voir qu'il était dans un état pareil? Putain que je m'en voulais. Je n'en revenais juste pas de ce qu'il était en train d'arriver. Comment j'allais faire moi maintenant pour vivre avec ça? Pour vivre avec le fait qu'un de mes élèves se mutile à cause de moi. Pas à cause du fait qu'il soit gay ou quoi que ce soit d'autre, non, à cause de moi. Et moi qui n'étais pas supposé entretenir de relation avec mes élèves, ça n'allait plus du tout fonctionner. Je ne pouvais pas l'abandonner comme ça. Je ne pouvais pas le laisser couler sans rien faire. Oh putain, je me sentais tellement mal. Pourquoi il avait fallu que ça tombe sur moi? Bien sûr, je pourrais faire mon bon professeur et aller parler de son problème à la direction de l'école pour qu'ensuite elle contacte ses parents et qu'il voit des spécialistes, mais je savais que si je faisais ça, il allait être perdu. Il allait refuser toute aide et il allait peut-être y aller jusqu'au bout. Oh mon Dieu, comment j'avais fait pour m'embarquer là-dedans?

Je fus surpris en voyant que j'étais déjà rendu chez moi. J'avais tellement marché rapidement que sans m'en rendre compte, j'étais déjà rendu chez moi. Rapidement, j'allai dans mon appartement et une fois arriver, je restai figé. Mais qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire maintenant? Je n'allais jamais pouvoir dormir tranquillement comme avant. Je ne pouvais tout simplement pas. Comment je pourrais tandis que je savais tout ce qu'Harry se faisait. Je poussai un grognement et allai dans ma chambre. J'enlevai rapidement mes vêtements et me couchai dans mon lit. À la seconde où je fus couché dans mon lit, je sus que je n'avais aucun espoir de m'endormir ce soir. Je poussai un grognement et réfléchis. Comment aider quelqu'un qui ne voulait pas d'aider? Putain...

Je passai ma nuit à réfléchir à propos d'Harry. Je fermai rapidement mes yeux quand Sam arriva dans la chambre. Il embrassa ma joue et il se coucha à côté de moi. Quelques minutes plus tard, il était déjà endormi et je fus jaloux de ce fait. Comment faisait-il pour s'endormir comme ça sans aucun problème? Pourquoi n'étais-je pas capable de faire la même chose...


Le lendemain matin...


  Je fus réveillé par le réveille matin. Je m'assis rapidement et regardai autour de moi. Oh mon Dieu, j'avais fini par m'endormir. Enfin j'avais dormi. Probablement pas longtemps, mais au moins j'avais dormi. Je soupirai et me recouchai dans le lit.

Sam : Salut mon chou...
Je ris.
Moi : Salut.
Il se tourna vers moi et me regarda avec les sourcils froncé.
Sam : Tu vas bien?
Moi : J'ai mal dormi cette nuit.
Sam : Et pour quelle raison?
J'haussai les épaules.
Moi : Je ne sais pas.

Je n'étais quand même pas pour lui raconter l'histoire d'Harry. Je ne voulais pas que ça se sache. Je savais que je pouvais avoir confiance en Sam, mais je n'avais pas envie d'en parler. C'était trop gros et je n'étais pas prêt à en parler avec quelqu'un.

Sam : Ne t'inquiète pas, il te reste seulement deux jours de travail.
Je souris.
Sam : Tu pourras dormir autant que tu veux après ses deux jours.
Je souris encore et il m'embrassa.
Sam : Et si tu n'es toujours pas capable de t'endormir, je vais m'arranger pour que tu sois fatigué...
Je partis à rire et il m'embrassa. Je souris contre ses lèvres et entourai mes bras autour de son cou pour approfondir le baiser.
Moi : Je suis totalement d'accord.
Il rit et il vint se mettre à califourchon sur moi.
Sam : Même si tu n'aurais pas été d'accord je crois que je l'aurais quand même fait...
Je ris et il reposa ses lèvres contre les miennes.
Sam : L'autre soir, t'étais vraiment en feu.
Je poussai un grognement.
Moi : Ne me parle pas de l'autre soir.
Il rit.
Sam : Mais quoi? Ça l'a été incroyable. Je voulais seulement le dire.
Moi : Pas besoin de revenir là-dessus.

Il rit et je posai mes lèvres contre les siennes pour le faire taire. Ce soir en question j'avais été performant seulement à cause du fait que j'avais pensé à Harry avant de le faire et je n'aimais pas ça. Harry n'avait pas rapport dans ce genre de penser venant de moi. Il n'était pas supposé se trouver dans ses pensées et je n'avais pas l'intention de le faire revenir.

En tout cas, après quelque temps, nous arrêtions de nous embrasser et il s'enleva de sur moi. Je me levai et l'embrassai sur la joue. Je me levai et allai me mettre un boxer.

Moi : Tu reviens tard ce soir?
Sam : Je ne sais pas, pourquoi?
J'haussai les épaules.
Moi : Seulement pour savoir.
Il rit et il s'approcha de moi.
Sam : Tu te sens d'attaque pour ce soir?
Je ris.
Moi : Justement non. Je suis fatigué et j'ai seulement envie de dormir.
Il rit.
Sam : D'accord, nous allons garder ça pour plus tard.

Je ris et sortis de la chambre pour aller dans la cuisine. Je me pris quelque chose à manger et ensuite, le mangeai. C'est ça qu'on fait quand qu'on prend de la nourriture d'habitude. En tout cas, Sam vint me rejoindre et nous parlâmes de vraiment tout et n'importe quoi. Je pensais encore à Harry et je commençais à être vraiment tanné de penser à lui. J'aimerais bien penser à mon copain à la place. Ça serait plus joyeux.

En tout cas, après avoir mangé, je partis me préparer. Je me lavai, m'habillai et fis tout ce qu'on faisait le matin pour se préparer. Ensuite, j'embrassai Sam et je sortis de l'appartement. J'allai à l'école à pied parce que je savais qu'il allait avoir besoin de la voiture. De toute façon, je voulais qu'il la prenne parce qu'à l'heure à laquelle il revenait le soir, je n'avais pas envie qu'il marche dehors et qu'il se fasse agresser par des personnes. Disons que si quelqu'un avait envie qu'il arrive ça à la personne qu'il aimait, la personne n'était pas très normale.

HarryGayStylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant